Klapisch a définitivement basculé et lance dans un genre de film qui va donner du grain à moudre à Zemmour. Un film de gauche-niaise. Et aussi un des pires films de l’année. Accroche-toi, c’est l’heure du gâteau.

Voici France. A.K.A Karin Viard. Elle se retrouve au chomedu à la suite de la fermeture de son usine, coulée par un trader sans scrupule. Ce trader goldenboy bégé à qui tout réussit, c’est Gilles Lellouche (rire). Celui-là même qui réussissait à mal jouer sans être à l’écran dans l’inoubliable (…) Petits mouchoirs. France va quitter son Dunkerque pour taffer, sans le savoir, comme femme de ménage chez le trader responsable de toute la merde à son usine.

Ce qui aurait pu être une fable para-lutte des classes se transforme en torture pour le spectateur. Et je pèse mes mots. Comme je me suis sacrifié pour voir ça pour toi, je t’ai choisi une scène, LA scène qui résume tout.

France sort ses gosses au parc. Elle leur apprend à filer de la bouffe aux canards.

Elle : “Et surtout, lancez le pain le plus près possible des petits canards.”
“Oh on s’en fiche”, répond sa social-traîtresse de fille de 10 ans.
“Comment ça, on s’en fiche ?! crie la France ulcérée. “Si tu ne fais pas ça, les petits se font taper et dépouiller par les plus gros canard ! Il faut donner sa chance à chacun.

AS-TU SAISI LA SUBTILE MÉTAPHORE ?!

Klapisch est frappé d’un mal connu : son nouveau film est à chaque fois un peu plus nul que le précédent. Et là, il n’a pas juste perdu son groove.  On touche le fucking fond. Ma part du gâteau est un pamphlet à son niveau actuel, celui de la gauche-canard.