Lust Caution
Simulé ou pas ? Dans Lust Cauchonne (comme dit Pujadas) l’intensité du cul montré est à la mesure des promesses du titre, comme une spirale qui monte ou comme quand Robocop choppe le réacteur pour voler dans Robocop 3. Un vrai bon moment de cinéma. Ang Lee, son truc, c’est les relations normalisées mais totalement impossibles. Au fond, les deux cowboys homos de Brokeback Mountain ressemblent à Tony Leung et à Tang Wei. Mais dans L.C, l’histoire est volontairement sexy et violement cul. C’est étonnant de voir comment le maniérisme d’Ang Lee a complètement basculé entre les deux propositions tout en gardant son éloquence et son doux académisme. Des histoires de résistants et de collabos, de séduction dans le camp ennemi, on en a déjà vu ouate mille en France et même ailleurs, sous des angles d’attaques bien différents. Sans réaliser un miracle aussi important que la désacralisation du mythe cowboy, le style sobre et assez académique d’Ang Lee réussit un autre exploit et pas un des plus minces : rendre le cul troublant.
Print article | This entry was posted by Kamui on 20/04/2008 at 11:55, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 16 years ago
Clair, troublant. Plus encore la scène où elle pleure que son violent culbutage. Ha par contre la fin elle m’a secoué.
about 16 years ago
Yo Julien, ça fait longtemps !
Ouais vraiment, ce coquin d’Ang, il sait y faire, vraiment inattendu comme fin…
(Ah oui quand elle pleure <3 )