Archive for April, 2006
Final Fantasy XII
Apr 28th
Hello boys and girls.
Petit message personnel, j’en fais assez rarement sur ce sujet. C’était vraiment compliqué de faire ces pages. Qui sont paradoxalement sorti très facilement le moment venu. Problème de matos. Problème humain. Qui est quelque part un problème de matos, non ? Anyway, ceci n’est qu’une partie du dossier, les deux autres étant un tutorial qui a permis de faire basculer plein de questions sur le système, les thunes et tout le reste. Des questions qui, j’en suis persuadé, tu as déjà les réponses, ami lecteur webcrawler otakiste (si tu reconnais..). You really want it, c’est en kiosque, et la couv, c’est FFXII, vous pouvez pas vous gourer. Juste après celle du mois dernier, DQVIII. Bizarre de voir les deux titres frères se chevaucher dans l’actualité. Qui aurait dit, 10 ans plus tôt, qu’un DQ sortirait en France ? D’une certaine manière, le petit coeur de fanboy qui bat dans ma poitrine a un petit pincement. Je peux pas vous expliquer pourquoi… Comme des années passées à faire de l’entrisme, du lobbying pour DQ. Bref.
Metro Sketch 4
Apr 26th
Et puisque j’y suis, voilà le crobar fait en métro, en route pour l’expo mentionnée juste avant. Simplement parti d’un élément (la barre de gauche), mon bras a frénétiquement ajouté tout ce qui se présentait devant, une espèce de concentration étrange qui m’a fait manquer une station de métro.
Ultra Peau
Apr 26th
Expo sympathique au palais de Tokyo dont c’était le vernissage d’« ultra peau » hier soir. En plus d’être l’endroit de Paris le plus riche en filles sexy (toi, petite, cheveux mi-long, brune, petit pull vert, pupilles magnifiques, tu te reconnaitras, envoie-moi un mail, tu te reconnaitras), ce fut une expo bien ludique avec pas mal d’expériences, de trucs à toucher. Toujours difficile à expliquer, enfin voilà ce qu’en dit le site internet :
Vraiment marrant et puis vous pouvez toujours profiter de « notre histoire » la précédente expo qui est là pour je ne sais pas encore combien de temps.
Silent Hill
Apr 25th
Silent Hill avait tout pour être une bonne adaptation. Pari réussi, à ce niveau là, il ne manque que des bruitages genre « bling » ou « blam » quand l’héroïne ramasse un objet qui scintille, un bout d’indice laissé inopinément sur le chemin et des temps de chargement. Les plans bigarrés et assez créatifs des jeux sont vraiment repris jusqu’à plus soif. Ah oui précision pour les non-initiés, Silent Hill est une série de jeux de Konami, d’un style généralement appelé « Survival Horror ». Bien que japonais d’origine, il n’est qu’assez mineur là-bas mais trouve un vrai fandom en occident. C’est ce qui a motivé Christophe Gans pour faire une adaptation cinéma, un film qui sera nécessairement un film de genre. Parfait, il fait ça très bien. Donc, nous en étions à « c’est très fidèle ». Les musiques du jeu sont réutilisés à mort, limite une playlist MP3 en fond sonore. L’univers est vraiment bien retranscrit et pas mal des évènements viennent directement du premier jeu. Une mère tente de retrouver sa fille ensorcelée dans une ville fantôme. Rhada Mitchell s’en sort bien mais son talent est nettement plus sensible chez Woody Allen. Il y a aussi un sous-scénario avec son mec (dans le film hein) qui traine horriblement des pieds. Malheureusement, il y’a quelque limites qui font que Silent Hill n’est qu’un film moyen. Tout d’abord, l’ambiance n’est ni oppressante, ni effrayante. Un peu dommage pour un film « violon, porte qui craque ». Les dialogues (signé Avery, qui fait visiblement là de la commande) sont assez poussif (du genre l’héroïne se force presque à parler quand elle est seule, du genre « tiens j’ai trouvé une torche qui va m’amener au niveau 2, puis avec la clef je vais fermer la porte devant le mec qui me poursuit ». C’est ça le problème. Ce qui peut faire un jeu intéressant devient souvent, quand c’est transposé fidèlement, une pitrerie poussive. L’univers du jeu se retrouve nez à nez pendant 2 heures devant sa propre simplicité, touchante mais irritante, et son paganisme couillon pour ado type « Destination Finale ». J’adore Gans, il a vraiment une bonne démarche. Maintenant il devrait faire des films perso plutôt que d’envoyer des signaux aux fanboys de la popculture. Il mérite mieux que de faire des versions ciné de Silent Hill, de Zelda, des Pieds Nickelés ou de Babar l’éléphant. Comme dit l’indien dans le pacte des loups, « des gens sont mooow ici ».
Infinite Countdown To Crisis part 1 of 72
Apr 20th
6 mois plus tôt, dans une galaxie pas très lointaine…
Sarkolène
Apr 19th
Ségolène et Cécilio font le marché
Ce soir sur Canal + (enfin hier soir, maintenant), c’était le dîner de cons. Mais sans hôte. Canal +, comme toutes les chaînes de TV se gargarisent de ses émissions politiques basées sur des talk-shows, à tel point qu’elles sont maxi-rediffusées par bribes, au Zapping ou dans leurs propres émissions, d’ailleurs tiens, ça rediffuse encore. Encore Djamel et Ségolène qui dansent sur du Diams. Ca doit être d’utilité publique… Ce soir, c’est le « Grand Journal », avec un Denisot visiblement ravi. Content de lui d’avoir réunis Christophe Lambert et Jacques Séguela (les cons susnommés). Ces talk-shows sont horripilant, déjà pour leur habillage. Des multiples sous-séquences, « on enchaîne avec la rubrique de duschmoll », selon un rythme invariable. Mozart ou Jésus ressusciterait pour être invité à Canal +, qu’ils auraient quand même droit à être interrompu pour les Guignols, l’invité musical, la Météo, la rubrique TV toujours assuré par une ignare, Le journal Pipeule, la Minute Blonde et toutes ces impayables billets d’humeur caustiques. Mais revenons aux deux gus. Chacun jure qu’ils ne travaillent ni pour Sarko ni pour Ségolène. Et en plus s’ils assuraient leur promo, ils le feraient gratos. On est prié de les croire. Ségolène, c’est une espèce de Jean Francois Copé en femme. Un animal du parti, sorti de l’ENA, entré au service d’un homme politique (en l’occurrence Mitterrand) pour finalement mériter des galons. Ségolène en 10 ans n’a fait que du lobbying : contre Dragon Ball Z et les manga à la tv (sic), contre le bizutage (très important, ça), contre le très subversif téléfilm érotique de M6, contre les cartables trop lourds à l’école et sinon en faveur d’un leitmotiv « la parole de l’enfant est sacrée » (les acquittés d’Outreau ne lui disent pas merci). Une vraie femme de parti. Sarkozy, lui, a des idées. Plein. Trop. Des phrases implacables du type « Je vous le demande, vous trouvez qu’il y a trop de policiers ? Mais vous préférez quoi, que votre femme se fasse violer, vos enfants finissent bouilli par un sorcier marabout ? C’est une question. Alors laissez les forces de l’ordre agir. ». Un artiste. La démagogie incarnée.
Et donc nos deux zigotos étaient chargés de défendre leur poulain. Ou plutôt de nous le vendre. La vente, dans le commerce, la vraie, c’est quand on fait acheter à quelqu’un quelque chose qu’il n’aurait pas acheté en temps normal. Ségolène c’est pareil. Aucun électeur de gauche n’a envie de voter pour elle. Faudrait vraiment que ce soit la fin du monde pour en arriver là. Mais qui sont ces 60% de popularité ? Qui sont-ils ? Qu’est ce qu’elle a pu faire pour mériter ces opinions favorables ? Sarkozy, encore, c’est compréhensible, il se donne tellement de mal pour donner l’impression qu’il agit, mais elle ? Ces publicitaires, ces marchands de merde, nous ont sorti les arguments bateaux « besoin de changement, de croire en un projet ». « Il/elle incarne la nouveauté » (et là on manque de s’égosiller). Voilà comment fabriquer des soufflés, des bulles médiatiques. D’un coup, un candidat peut arriver de nulle part, sans avoir un seul mot pertinent à dire, mais avoir des publicitaires qui vous les vendent comme seule alternative possible. Regardez, le moindre mot contre Ségolène et c’est branle-bas de combat de type « ah non, 21 avril, souviens-toi quand tu votais Taubira ou Mamère »! Vraiment flippant pour l’année prochaine !
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