D’un premier abord, Cars n’inspire rien. Il reprend la trame ultra classique « du connard qui débarque chez les ploucs qui le resteront jusqu’à la fin alors que le connard deviendra moins connard », déjà vu cette année dans l’affreux Camping. Mais voilà, il y a Pixar aux commandes et c’est toute la différence. Le studio nous vend encore une fois un univers totalement mécanique, une vraie proposition d’un Transformers sans les transformations justement. Un monde où les humains n’existent pas et où tout est matérialisé par des caisses. Même les mouches sont des tutures ! Et la pate de la classe : chaque voiture a un comportement social, une origine ethnique, un vraie maniérisme propre à elle et à son statut (C’est d’ailleurs assez flippant quand on y pense, car la société des voitures présentés est ultra hiérarchisée, sans aucune évolution sociale. Ce n’est pas une nouveauté, la voiture est un signe extérieur de richesse, mais elle est aussi signe d’indépendance et d’individualisme, surtout aux USA. Autant de considérations sous-jacentes qui font de Cars un film pertinent…). Et le casting… Owen Wilson pour le héros, impétueux mais prétentieux, mais surtout Paul Newman, un de ses meilleurs rôles ever, qui incarne le bourru Doc Hudson. Du très bon Pixar, en hommage au cinéma quin-ri.
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