Anna M.
Anna M. est flippante en érotomane. Elle s’amourache d’un docteur qui n’a rien demandé (Gilbert Melki, a.k.a le Pacino français). Mais pas genre un peu, la bonne grave malade mythomane. Petit à petit, à coups de crises foudroyantes, elle bascule dans la folie furieuse, bien violente. Le setup a tout d’un téléfilm M6 si la malade n’était pas joué par la sensationnelle Isabelle Carré, inouïe de justesse dans l’escalade de sa folie. C’est sans doute l’irrationalité la mieux rendue depuis la « femme à la chouette » dans Twin Peaks, mais toujours en restant ancré dans un réalisme quasi-médical. Cet effroi survit même à une fin un peu pipo qui, forcement, prend soin de désamorcer la folie pour éviter que les gens fassent des cauchemars.
Print article | This entry was posted by Kamui on 31/07/2007 at 23:38, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 16 years ago
Je voulais aller le voir et comme d’hab, je l’ai raté. Ta chronique me le fait bien regretter!! Je suis une fan inconditionnelle d’Isabelle Carré, je la trouve vraiment très douée, toujours en justesse. Pour un rôle comme ça, il aurait été tellement facile d’en faire des caisses…
about 16 years ago
vraiment un chouette film, superbement interprété.