Les USA se retrouvent paralysés à la suite d’un piratage massif. On y croit. Ca n’a rien d’un huit clos, mais McClane revient quand même à la charge, il est vénère et à la limite du masochisme. Il s’attaque à un hélicoptère, un jet ultra high tech qui fait du surplace en vol vertical, il fait tout, même du buddymovisme avec son petit pote de la génération ipod internet. Mais l’histoire est si nawak on n’y croit plus beaucoup. Willis non plus d’ailleurs, il cachetonne dans ce film improbable qui pousse le luxe jusqu’à proposer un grand méchant non charismatique. Non, c’est pire que ça, le némesis de McClane n’est autre que le sosie vivant de Bénabar, qui a eu la bonne idée de mettre une webcam au dessus de son arsenal d’ordinateurs, histoire qu’on voit sa tête si des fois, un gus venait à hacker son système. Très bien pensé, Bénabar, mais valait mieux qu’il reste chez toi avec ta meuf pour te faire des pâtes. Même Kevin Smith qui joue l’otak’ survitaminé gatorade fait totalement rajouté, comme un clin d’œil poussif, tant d’éléments non dynamique que même Wiseman ne peut sauver. Die Hard quatro est un peu le Hyppopotamus de l’actioner de l’été. C’est totalement ringard, les catchlines sont téléphonées, les acteurs n’y croient pas et même l’histoire ne croit pas en elle-même, mais on se maintient à l’état du minimum syndical, celui du steak haché frites (et du surgelé en plus !). Avec son rating pour gosses, plat comme une crêpe et fade comme du tofu nature, la licence va pouvoir mourir en paix maintenant.

Note Airwolf (sur 5):