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Actarus
Oct 3rd
…indique le chemin à prendre pour trouver le bureau de vote pour les primaires du Parti Socialiste.
(ou par Internet sur http://bureauxdevote.lesprimairescitoyennes.fr)

Dans les Dents 28 X-men & Parti Socialiste
Aug 4th
Tac tac, retour à l’ancienne. Au début, je ne pensais parler que de Magneto et finalement, j’ai rencontré une militante de Désir d’Avenir dans la rue. Qui m’a parlé d’Aubry et de Hollande comme l’on parle de ses méchants qui retournent leur veste. Tout ça, c’est (encore une fois) la faute au Ségolènisme.
Now, back to the good part.
A la question “alors, t’es Marvel ou DC ?”, j’ai toujours répondu DC pour les héros. Plus iconique, tout ça. Mais Marvel pour les Super Vilains. Les némesis Marvel touchent généralement plus justes. Luthor, à part la perte de ses cheveux et sa mégalomanie, n’a pas ce petit truc qui le rendrait attachant dans sa folie. Même les plus bas-de-gamme ont leur moment de gloire chez Marvel. Même l’Homme aux Échasses (oui, lui, j’aime le dire en français, ça en jette). Même Batroc (check son récent one-shot génial écrit par Giffen). Et puis les autres. Le Green Goblin qui est insolvable de crapulerie. Red Skull, le nazi de cartoon pour qui la Seconde Guerre Mondiale n’était qu’une intro en CG du mal qu’il veut faire régner. J’adore aussi Arcade, pourtant l’archétype du wacko qui enferme ses victimes dans des parcs d’attraction meurtriers. Et bien sûr, il y a Galactus qui, hé, passe son temps à dévorer des mondes, ce qui est (discutablement) quelque chose de vilain, même s’il en a conscience et qu’il envoie un surfer d’argent pour annoncer sa venue. Loki aussi. Et Doctor Doom ! Et bon sang, Magneto. Malgré tout ce qu’ils lui ont fait.
Prenons le récent X-Men : First Class qui a fait beaucoup pour l’aura de Magneto, principalement grâce à l’usage du blouson cuir cintré par Michael Fassbender. Ne nie pas, femme.
Mais je reste persuadé que de le voir s’entrainer en jogging ou de sortir des quotes aussi ringardes que “I agree with everything you said. Unfortunately, you killed my mother” ajoute quelque chose d’intéressant à son mythe.
Mais en réalité, la régression de Magneto a commencé quand Claremont a décidé faire un gros retcon sur ses origines. Du terroriste pur sucre, il est passé à celui d’un antihéros rugueux et mélodramatique. Il en a fait un survivant de l’Holocauste qui a vécu donc son lot d’horreur. Un mec à la dur qui sait faire les choix difficiles. La manœuvre était pour donner une espèce de cohérence historique à Magneto, une espèce de tridimensionnalité romantique que ne lui donnait visiblement pas (visiblement pas assez) le statut de terroriste de la cause mutante. A croire que Claremont essayait de gommer le mot EVIL de la Brotherhood of Mutants qu’il a fondé.

Oui, Magneto se remet avec Rogue, ce qui me fait penser que les scénarios X-Men sont en mode autoregen'
Claremont ira même plus loin en essayant d’expliquer qu’en fait, c’est un trop fort usage de ses pouvoirs qui ont détraqué son cerveau, un peu comme les ondes des portables (il parait, hein). Oui, c’est nul. Et après avoir basculé en gentil (et one-time remplaçant de Xavier), il rebascule mauvais de manière assez durable où il se remet à des activités… magneto-esques, genre amplifier ses pouvoirs pour menacer de bouger l’axe de la Terre, une catastrophe écologique que n’avait même pas prévu Eva Joly. Et puis on le retrouve aujourd’hui aux côtés de Cyclops quand il fonde Utopia, cette nation fantoche perchée au large de San Francisco. L’occasion idéale pour demander asile. Une ère de repentance si chère à Zemmour à laquelle il faut rajouter une relecture géopolitique. Un état autonome d’une minorité opprimé, rings a bell ?
Mais en rendant Magneto gentil à nouveau, Marvel & Matt Fraction l’ont rendu… vulnérable. Au sens propre. Il ne se passe pas un numéro solo où il ne fasse pas un flashback sur son enfance et les camps (voir la couv plus haut). Dans Uncanny X-Force, il demande à Wolverine d’aller tuer un vieux S.S planqué quelque part en Amérique du Sud (comme s’il ne pouvait pas le faire lui-même). Logan prend un sabre et s’exécute, pour lui c’est des vacances, de chasser un vieux nazi. Et puis Magneto se fait battre régulièrement. Récemment, il se fait assommer, attacher, et foutre dans un cagibi par un extraterrestre manchot. I kid u not. C’est le syndrome “le jeu de baston où l’on peut enfin incarner les boss”, les mecs surpuissants qui deviennent minable. Du statut de bourreau redoutable devenir au mieux un plot device.
Encore une fois, le seul qui dans un passé proche a vraiment compris Magneto, c’est Grant Morrison qui l’a tué dès le début de son run dans New X-Men. 2001. Les dernières années Jospin, tout un symbole… En faisant disparaitre Magneto, il a crée une icone Che Guevaresque, un symbole que les jeunes se mettaient sur les T-shirts en cours ou sur les posters, dans les dortoirs de l’institut de Xavier. Vivant, il n’aurait été qu’un lunatique mais par son absence, il est devenu une ombre politique qui inspire. New X-Men de Morrison est sans doute le meilleur comics de Magneto de ces dernières années et ce, sans même le foutre dedans.
Ce qui nous amène à Schism.
Visiblement, ça va clacher pour Cyclops et Wolverine. Il y aura donc entre les deux leaders une confrontation qui-va-nous-rappeller-les-heures-sombres-de-notre-histoire. Et vraisemblablement, Magneto rejoindra le camp de Cyclops après le Schism qui attend les X-Men. En même temps je le comprends parce que, hé, Wolverine l’a poignardé déjà pas mal de fois.
Le X-verse manque clairement de némesis costauds en ce moment. Même Juggernaut est devenu un gentil (!!!) et Marvel est même obligé de lui coller un marteau satanique de Fear Itself pour faire un bon “Nothing Can Stop the Juggernaut” à l’ancienne. C’est pourquoi Marvel nous sort sa spécialité : les good guys qui se battent entre eux.
( Ou contre des robots)
On sait donc comment ça va finir : les X-Men vont se scinder en deux équipes (et Uncanny X-Men le titre historique va repartir du numéro 1). Mais à mi-chemin de l’histoire, on ne voit pas trop comment ils vont arriver à s’engueuler. Parce que les deux gus n’y sont pas arrivés alors qu’ils aimaient tous les deux la même femme. Wolverine en a encore gros sur la patate :
En fait (et c’est la raison pour laquelle Schism m’intéresse un chouïa plus que Second Coming et les autres events X-Men), c’est que depuis Morrison, le X-Verse a perdu son focus. Il y a bien eu des tentatives rigolotes avec le X-Club. Mais, boy, les derniers Uncanny de Matt Fraction faisaient de la peine à lire, avec des histoires de virus, de Sebastian Shaw et de chinois, le tout en même temps. Du coup, j’ai même oublié de quoi il était question avec les chinois. Ni le pourquoi du comment du bizgo entre White Queen et Sebastian Shaw. On s’en fout de toute manière car même avec les meilleures intentions, c’était un bordel sans nom. Gillen réussit petit à petit à remettre de l’ordre là-dedans, bouclant les plots en cours. Il n’est pas à l’abris d’un boxon du même genre mais le grand saut sera Schism (écrit par Jason Aaron qui a la baraqua comme je l’évoquais entre autre ici) mais qui arrête Scalp pour se faire de la thu… pour se consacrer aux X-Men, plus précisément à Wolverine & the X-Men.
Pour l’instant, Schism n’a fait que présenter un nouveau Super Vilain à la tête du Hellfire Club, Kade Kilgore, un sale mioche qui va rejoindre l’armada des enfants précoces du monde Marvel (la fille de Reed et Sue Richards, Amadeus le poto de Hulk et d’Hercules, Layla Miller etc). Et Aaron laisse traîner des grandes phrases de pure bromance entre Cyclops et Wolverine. Le clash idéologique des X-Men n’en sera que plus violent, à l’image de l’université d’été du PS qui aura lieu dans quelques semaines. (et attention, alignement astral oblige, Schism s’arrête à peu près en même temps. Un hasard ?) Bien entendu, c’est un grosse allégorie à ce que tu veux, mais surtout sur l’état d’Israël au moment de la guerre de Kippour. Then again, l’histoire des X-Men depuis 50 ans n’est qu’une métaphore.
La différence avec le PS, c’est que les X-Men manquent de justement de super vilains un peu politisé. Ce qui n’est pas le cas du PS.
Quoiqu’il en soit, Schism aura au moins offert un ennemi surprise aux X-Men :
Mahmoud Ahmadinejad. Chauve. Avec 6 doigts.
Attention spoiler, il va se faire pwned en beauté :
Allez, j’y crois presque, les personnages sont plus charismatiques qu’Aubry et Hollande, il y a l’espoir d’un implosion cool. Car finalement, c’est comme ça qu’on les préfère, confrontés à des difficultés insurmontables. Je parle des X-Men.
Même bat-chaîne, même bat-heure.

Direct -Matin- Robotics Vol.15
Oct 7th
C’est la dernière des couvertures intestables de Direct Robotics. 15 épisodes rien que sur ce sujet… Ça se fête dans la joie avec…
Pendant ce temps-là, à gauche, on se…
Allez, un dernier coup pour les gauchistes :
Pour cette dernière, je voulais mettre en avant Michel Barnier. Pour les plus jeunes, il a été ministre de l’écologie sous Balladur. Ce mec a juste zéro de charisme, il dit jamais grand chose. Et n’existe pas vraiment médiatiquement, alors que bon, il a été Ministre des Affaires étrangères et tout. Et là, il était chef de file UMP aux Européennes. Direct Matin s’est fait violence pour le mettre en avant.
Des milliers de Direct Matin dans la nature avec Barnier en première page !
Et puis je voulais aussi montrer ça :
Les quotidiens gratuit n’ont pas besoin de vendre, mais quand même, une belle nana en combi moulante en couv, les gens vont peut-être un peu plus le prendre que les autres. Finalement, c’est les mêmes combines que la presse habituelle.
Une couverture spéciale “doute optimiste” :
Et puis le winner des winner, encore ministre à l’heure où j’écris ça :
Et puis…
Ça y est, c’est fini ! Le Macro-dossier des couvertures de Direct Matin est maintenant bouclé, paré pour être lu sur ton iPad au coin du feu de cheminée de ta datcha. Oh il me reste bien quelques sujets à traiter suivant mes lubies du moment (coucou Morandini), mais ils attendront. En attendant, vous pouvez tout relire en partant du début.
Big up !
K.

Direct -Matin- Robotics Vol.4
Jul 22nd
La dernière fois, on a vu les couvertures consacrées aux membres du gouvernement. Ca balançait à fond avec des accroches toujours acerbes et ironiques. Le poil à gratter de la presse gratuite !
Passons un peu à l’opposition. Après tout, tout le monde va en bouffer.
Après des années d’études et de ramassage compulsif, on peut aisement constater que cette opposition, quand elle arrive en première page (soit euuu pas souvent), est montrée sous un jour pas vraiment favorable. Doux euphémisme que nous allons constater avec quelques couvertures. Lettsago !

Les verts, avec à leur tête un ALLEMAND, ils vont faire quoi ? Ils vont OCCUPER l'espace. "Ici Londres..."

J'en place une spéciale pour les cocos, une photo pro-rajeunissement de parti. Avec une Buffet "plus vieille, tu meurs". Oui, il est temps de rajeunir.

Visiblement, un an après, on ne rigole pas au PS. Derrière, le panneau nous précise "La France qu'on". Merci le photographe !
Le choix des photos en dit toujours long. Regardez par exemple la frimousse machiavélique de François Chérèque

Gnéééé avec la tête de Gargamel tout réjoui d'avoir mis des Schtroumpfs dans sa besace. "Hin hin hin, viens, Azraël !"
Passons à un autre membre de l’opposit… non, hé là, ho attendez, là !

Bockel, qui a l'air d'être très critique sur cette photo, est un de ces mecs du PS qui se sont fait débaucher au nom de l'ouverture.
J’ai toujours trouvé bizarre qu’un mec aussi “mineur” que Bockel (Bockel, quoi !) fasse la couverture d’un mag qui diffuse à des milliers d’exemplaires dans le métro. Il doit sans doute sa matinée de célébrité à son courageux revirement politique. Donc cover story, direct.
Une dernière couv’ d’opposition pour la route ? Allez, Direct Matin revient à une vraie neutralité pour cette couverture avec du vrai socialiste dessus.
Convaincu ? Direct Robotics, même Bat-Chaine. A suivre !
Com-Robot