The Holiday
Du cinéma comme on en bricole des kilo tonnes, et pourtant celui ci a son petit angle à lui, pas trop con. La blonde est dans la vie une tripatouilleuse de bandes annonces. Elle entend dans sa tête cette voix caverneuse qu’on entend dans tous les trailers d’action movie, « coming soon ». Sa vie est un pitch. Bien entendu, il y a une histoire d’amour pour justifier la thune des jeunes femmes qui iront le voir : elle échange sa maison avec une anglaise pour les vacances. Elle rencontre Jude Law dans la configuration optimale : célibataire, aimant, « paumé-blessé-mais-nimalheureux-nivictime », avec un subplot à faire pencher la tête des filles en guise de compassion (il faut les entendre dans la salle, retenir leur respiration quand il y a ouvrage de chemise). L’autre rencontre un autre gus mais aussi un vieux scénariste hollywoodien, histoire de faire « les films d’avant, c’était de la vraie ». Sans sa mise en abime, the Holiday n’est qu’une romance de plus, qui ne rentre jamais dans le vif du sujet.
(2006)
Print article | This entry was posted by Kamui on 22/02/2007 at 09:58, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 17 years ago
C’est vrai que c’est toujours pareil les bandes annonces maintenant:
In a world(traveling sur le paysage)…
where there is no hop(images de gens qui pleurent en slow motion)…
there are still(gros plan sur les bottes en cuir d’un mec en train de marcher d’un pas assure)…
Heroes! (contre plongee sur le heros qui fait un truc cool, genre remettre ses lunettes de soleil).
about 17 years ago
Il fallait evidemment lire "Where there is no hope". Sinon ce serait totalement ridicule
about 10 years ago
Oui les grosses productions ne prennent pas de risque alors… C’est toujours pareil les BA. Toujours la même voix toute nulle