En fait, pour le web j’avais en tête une analyse du style “Ninou”, du nom de son réalisateur. Mais comme l’article ne s’est pas fait, ni sur GK ni sur Gameblog je vous livre l’intro, tel quel, brut de décoffrage. Gratuit, cousin.

Demain c’est loin.

2051. Les prévisions des économistes les plus alarmistes se sont réalisés. En plus de la dette, c’est l’invasion extra-terrestre qui finira mis l’humanité à genoux, dont il  ne reste d’ailleurs plus qu’une dizaine de soldats, épaulé par une fille surpuissante au regard vitreux. La race humaine devra-t-elle son salut à ce pantin robotique à cheveux long ?

Mais la génèse de Black★Rock Shooter  est à elle seule un conte de fée commercial “Made in Japan”. Tout est parti d’une illustration posté par “huke” sur le site d’échange de dessins pixiv. Une fille, un gros gun et toute une histoire à inventer derrière. Cette illustration donna naissance à une galaxie de produits dérivés. Une prestation musicale dans l’univers vocaloïdé de Hatsune Miku ainsi qu’une figurine à en faire pleurer, frais de port non-inclus. La suite est prévisible. Un dessin animé puis, rien à voir avec cette OAV; un jeu vidéo. L’avantage de Black Rock Shooter, c’est qu’avec une telle origine, on est devant une coquille vide qui ne demande qu’à être remplie, une licence qui n’a aucune exigence de conformité.

Même personnage solitaire, même question de timing, le système de BRS n’est pas sans rappeler celui de Last Ranker et le brouillon s’arrête là…

 

Le reste ira sera sans doute utilisé pour le prochain jeu Ninou qui tombe à la fin du mois (7th Dragon 2020 de Sega).