Posts tagged Retro

Articles divers
Mar 20th
Toujours un titre à trouver, pas vrai ?
J’ai écrit un texte sur cette abomination qu’est Les Vraies Housewives. J’ai eu envie de…
Et puis on m’a demandé quels seraient mes remakes jv idéaux. Evidemment, j’avais un avis là-dessus.
Non pas celui-là.
More stuff aujourd’hui et demain. Soyez-là.

Jouets Robotics (1)
Oct 30th
Novembre est toujours un mois compliqué. Il y a énormément de sorties (et décembre est pas mal dans le genre), la selec GK à préparer (et ça prend du temps) et puis aussi les articles de fin d’année pour Robotics (et ça aussi, je prends pas ça à la légère). Et j’ai un listing d’idées que j’aimerais bien développer encore ici, malgré le manque de temps aussi absurdes que ces mêmes idées. Même cet article, je croyais m’en sortir en foutant deux vidéos, un commentaire et finalement, je me retrouve à regarder des heures de publicités de jouets japonais. Évite, ce lien-là t’hypnotise 38 mn. Ou à le transformer en post moqueur d’unboxing de vieux jouets.
Mais tu le sais comme moi, les japonais, même avec un jouet tout simple, ils te mettent une voix avec réverbération, ça te donne l’impression que ça va régler tous les problèmes du monde, même le sort de la Grèce. “Il te le faut.”
J’ai pris cette décision, typique d’un homme marié sauf que ce n’est pas le cas, de ne plus acheter de toys. Trop encombrant*
*sauf les jouets que j’ai un jour possédé et que j’ai envie d’avoir en mains à nouveau. Bien sur, c’est pour étudier la place qu’ils prennent dans l’espace moderne, enfin je cherche encore une bonne excuse. La règle aussi, c’est pas plus d’un par an. Pas besoin de boite, ni des missiles que, de toute manière, je perdais. Damn, je retournerais bien dans le passé me mettre des claques.
Cet été, j’ai craqué pour Omega Supreme, (réédition, pas cher cousin !)
Pub TV de la joie de vivre qui ne retranscrit pas tout à fait la demi heure que tu mets pour le transformer :
Puis j’ai un peu dérogé à la règle en craquant sur le Condor Attacker de Gatchaman.
Je me demandais encore quelle sera l’étape d’après… Et là, mes yeux se sont posés sur cette publicité la plus fantastique de tous les temps.
Finalement, VIVEMENT l’année prochaine !
Super 8
Jul 16th
Qu’est-ce qui fait de Super 8 un blockbuster ? Le fait qu’à un moment, ça explose de partout ? Un budget conséquent et une sortie événementielle soit la garantie de se refaire après une campagne promo soutenue ? Ou alors simplement parce qu’il se veut film de genre, à la Cloverfield, au pitch débilement caché par le truchement des campagnes des internets. Ou alors simplement par la volonté de Bad Robot (bientôt Mission Impossible 4 par Brad Bird, can’t wait), en pleine montée en force au rang des powerhouse du divertissement ?
Sur l’échiquier des blockbusters de l’été, Super 8 trouve sa place à la case inattendue, celle de la tendresse, quand il essaye de restituer les sensations des films de Spielberg early 1980, principalement Goonies et E.T. J’ai du mal à le croire, mais le genre tout entier est devenu un film d’époque qui nécessite un soin particulier pour qu’il fonctionne. Il faut voir avec quelle délicatesse Super 8 évite de transformer chaque réplique en time dropping éprouvant, laissant les éléments extérieurs se greffer, imprégner la péloche, qu’apparaisse, comme à l’époque, la même vision de l’Amérique pavillonnaire de l’époque qui cache des chambres d’ado remplies de goodies de l’époque, avec Spielberg en statue du grand co-producteur de son propre mythe.
Super 8 est aussi de très loin le blockbuster le plus tactile de la saison, celui de la transition. Le garçon central du film est endeuillé par la mort de sa mère et s’accroche (carrément physiquement) à son portrait dans un médaillon, comme un doudou transitionnel. De cet élément découlera toute une série d’éléments symboliques aussi touchants que simplets dans un film où chaque contact, main contre main, main sur la joue, où chaque embrassade semble donner des frissons télépathiques.
Il y flotte comme une odeur de niaiserie quasi cool, pas bien méchante, celle des années 80 où l’on pouvait se permettre n’importe quoi. A jouer sur les sentiments bien plus que sur la logique de ses personnages, Super 8 finit par évoquer les mêmes défauts inhérents aux productions Amblin, les inévitables militaires caricaturaux en ultime barrière, les éléments adultes déboulant pour un final bateau et passe-partout au clair de Lune. L’hommage à Spielberg va jusque là. Sur sa bonne lancée, Abrams signe là un blockbuster léger comme un vélo qui s’envole. Précisément ce qu’il fallait pour un blockbuster mélancolique d’un genre passé.

C’était il y a 15 ans n°7
May 12th
Il y a 15 ans sortait mon Fire Emblem préféré. Mais au fond, je n’y joue que pour entendre cette musique.

C’était il y a 15 ans n°4
Feb 27th
Il y a 15 ans, jour pour jour…
Anecdote, j’ai ressenti le premier séisme de ma vie en jouant à ce Pokémon. 15 ans !
2010 (enfin 2011 en France), Black & White, largement évoqué dans ce dossier carrément Airwolf avec une sélection des nouveaux Pokémon cool et robotiques.
omake:

Joyeux anniversaire la GX-4000
Nov 24th
C’est officiel, les gens sont fous. La Super Famicom fête ses 20 ans, la Saturn et la PlayStation 16 ans, la X360 5 ans, Pac-Man 30 ans… C’est comme Dragon Ball rediffusé en permanence à la TV : plus le temps d’être nostalgique. Et tout ça a fait passer en arrière-plan la seule commémoration qui vaille le coup, celle de la GX-4000.
Allez, interlude “Michel Leeb” :
1990, Amstrad décide d’envahir le monde de la Péritel avec une console de jeux. À l’intérieur, un Z80 qui a déjà fait ses preuves puisqu’on le trouve déjà depuis perpèt’ un peu partout (genre dans la Master System). Bien avant Nintendo, c’est la première fois qu’un éditeur s’apprêtait à sortir une console moins puissante que ce qu’il y a sur le marché. Et puis à 990 fr (“prix maximum comme disait la pub”).
Deuxième interlude “Michel Leeb”.
Double stratégie. La console avait alors le soutien des mmmm meilleurs éditeurs européens. Loriciel. Infogrames. Titus. Et surtout Ocean. Il y avait Robocop. Et on ne peut pas avoir tort avec Robocop en 1990. Il y avait le godamn’ Batman. Un Tintin…
T’sais quoi, ça fait longtemps, j’ai comme une envie de…
Et puisqu’on y est, on va en finir, avec un compatriote….
Mais le plus fou, c’est que la GX-4000, c’était un peu la tentative de MSX à l’occidentale. Car en même temps sortaientt le CPC 6128+ (à disquette) et le CPC 464+ (à cassette), tous deux équipé d’un port cartouche. Le problème, c’est que les jeux cartouches étaient basés sur la même techno que les softs CPC. Même à l’époque, on se demandait qui payerait pour jouer à la même daube mais en version plus chère.
Et puis il y a eu le Batman-gate, un truc qui aurait fait grand bruit avec internet. Mais en 1990, personne n’était dupe :
Et ouais, sur fond de peu-ra, wesh t’as vu, on peut voir Batman… mais version Amiga, ultra pimpé.
Mais ce croco, là, déjà, c’était pas possible.
Un best of, avec une pub qui explose, je cite, la cheu-tron :
Hé, écran graphique, mais une prise branchée. La classe Apple, déjà.
Déjà, il y a le fait que c’est “Amstrad”, et que c’est le petit surnom d’Alain Juppé (bon courage avec Karachi, mec). Du coup, bonus sympathie + 10
Mais c’est en regardant l’unique jeu GX-4000 de ma collec’ que le point vraiment révolutionnaire de la console devint clair comme le soleil en plein jour : l’emballage.
Il est comme celui des néo-boites de fromage qui sentent fort. Comme un Roquefort bourgeois, la cartouche ne touche pas les côtés de la boite. Du vrai génie avant la lettre. Respecte ça, mec.
Com-Robot