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Superman XXX : A Porn Parody, Review
Apr 1st
Dès maintenant, précautions d’usage : Malgré la puissance de feu d’Airwolf et les balises Spoiler à activer pour tout voir, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Logo de circonstance :
Cependant, les photos où il y a sexe explicite (et manifestement pas simulé) sont masqués par la balise spoiler. Ainsi l’article peut être lu comme cette fonction spéciale du DVD qui propose de regarder le film porno mais sans les séquences pornos. Il passe donc de deux heures à 20 minutes, non sans casse. Et puis je t’ai googlé les sites des actrices, ça aussi NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Fallait-il ou non faire une critique du Superman XXX : A Porn Parody. L’année dernière, celle de Batman XXX, était un vibrant cri d’amour à la série des années 60 dont elle a repris plus ou moins amoureusement les codes pop’art originaux. Et puis quand on y pense, c’est une parodie réalisée avec plus de budget qu’un épisode de l’époque. Ce qui n’est pas le cas de Superman XXX (dispo sur le site off). Mais voilà, je suis un journaliste, comme mon collègue Denis Brogniart, Kamui Robotics n’hésite pas à prendre de gros risques. Il faut en avoir le cœur net.
Petit trailer sans le moindre téton :
True fact, je suis beaucoup plus calé en comics qu’en films de cul. Comme pour Batman, le but n’est pas de jauger l’intérêt porno-wise, même si c’est la question qui reviendra le plus souvent. Le mieux, avec ce genre de parodie, c’est de regarder et d’analyser ce qu’il se passe. Car le mieux est l’ami du bien.
Mais quand Batman XXX faisait son maximum pour recréer sérieusement le délire, Superman XXX ne se donne pas cette peine. Si on retirait le cul chez Batman XXX, le résultat était presque regardable. A Metropolis, on joue la parodie MDR à fond les ballons en reprenant la trame de Superman I & II de Richard Donner. Et cet effet comique est magnifié par la prestation des acteurs parfois absolument calamiteuse. Mais ça doit être un choix conscient.
Quand résonne pour la première fois la musique clonée sur John Williams et que Jor-El (joué par le mec qui faisait Bruce Wayne dans Batman XXX) rend le verdict du procès du général Zod et de ses sbires que ce gouffre niveau acting devient colossal. C’est si mauvais que ça en est hilarant. Mais au moins ils ressemblent un peu aux originaux.
La première vraie scène de cul est tellement gratuite qu’elle ne fait intervenir aucun des personnages de Superman. Tips : c’est un vol et il y a une hôtesse de l’air forcément coquine. Enfin, si. Clark Kent fait un bref caméo, lançant aux milieux des turbulences la fameuse réplique du “voyage en avion qui est statistiquement le plus sûr” à son voisin. Clark n’arrive pas à mettre à mettre sa ceinture. L’hôtesse lui remet bien comme il lui faut, en profitant pour toucher son service trois pièces.
La coquine, c’est Lexi Belle, une actrice qui avait composé une très émouvante et touchante Batgirl dans Batman XXX. Elle va s’occuper ensuite du pilote et du co-pilote qui ont un peu trop picolé. Ah les mérites du pilote automatique. Et c’est bien connu, les hôtesses ont de magnifiques bottes blanches brillantes de strip-teaseuses.
22ème minutes, krakaboom, le réacteur de l’avion prend feu, la scène de cul s’arrête et Clark se lève en prétextant qu’il n’aurait pas du manger du Quick à midi. Superman sauve l’avion.
Daily Planet, Metropolis, le lendemain matin.
Perry White veut savoir qui est ce fou volant engueulant Lois Lane et Jimmy Olsen. Clark Kent débarque comme un cheveu sur la soupe. Il renverse du café sur la main de Lois mais la soigne aussitôt (?!) avec son super-souffle.

Quand je vois cette scène, j'ai presque la voix d'Arditi qui résonne. "Laissez, Lois, je m'en charge"...
Soudain, Luthor apparait. L’acteur essaye aussi de se la jouer Gene Hackman et prévient : Metropolis est fichue, son missile nucléaire qui vole dans sa direction va tout faire sauter.
Le gag légendaire version XXX : Clark essaye de trouver un endroit où se changer. Non, pas dans les chiottes, une dame y est occupée. Peut-être dans le cagibi ? Ah, c’est Jimmy Olsen qui y est occupé. Oh mais c’est la fameuse secrétaire de tout à l’heure. Finalement, il va derrière le desk de la secrétaire et ressort en Superman. Mais où est passée la secrétaire… ?

Il détourne le missile qui va aller percuter l'espèce de prison cosmique qui retient Zod et ses comparses
Mais revenons à Jimmy Olsen.
Pendant ce temps, Lex Luthor enrage. Heureusement, Mme Teschmacher (Alexis Texas) est là pour le soulager un peu. Avec un petit gag : savoir s’il va perdre d’abord son futal ou sa moumoute.

Attention, ce qui va suivre est le plan de conquête le plus nul de tous les temps. Ces types sont minables !
L’arrivée sur Terre de Zod abaisse encore un peu plus bas le niveau global du jeu des acteurs. Mais l’intention est bien le LoL comme le suggère le passage où ils interrogent un terrien pour savoir où se trouve la base des chefs de la Terre.
Et ils sont pas très fut-fut: c’est en récupérant un exemplaire du Daily Planet étalé tel un Direct Matin qu’ils en déduisent que c’est dans les locaux… là où se trouve…
Et ils sont tellement cons qu’ils demandent qui est le chef du Daily Planet. Normalement, le mec assis derrière le bureau est un sacré indice pour deviner qui est le boss. Mais Perry White en gros froussard balance que c’est Lois. Zod, pensant que Lois est donc la chef du monde (mon dieu que c’est bête), décide de la souiller. Comme ça, euuh elle ne pourra plus diriger le monde. Et Zod deviendra… le chef suprême de la Terre. Riiiiiiiiight.
Un mot sur Lois. Jusqu’à la semaine dernière, Andy San Dimas me paraissait être la plus belle de toutes les Lois, ciné, télé inclue. Même la Lois de Smallville, même Terry Hatcher. Mais la semaine dernière, on a appris que c’est Amy Adams (du génial Fighter) qui l’incarnera dans la version Snyder (gloups).
Quoiqu’il en soit, cette Lois est magnifique. Avis aux amateurs déçus par l’absence d’interaction saphique, il y a des contacts femme-femme grâce à Ursa (jouée par Zoe Voss). Enfin, elle est surtout là pour maintenir Lois et mettre des claques.
Puis une fois sur la table…
Clark revient dans les locaux. A la clef, une scène d’acting d’anthologie :

"Oh mon dieu, on entend des cris ! C'est horrible, ce qu'ils lui font !" Visez un peu le langage corporel de l'actrice ^^!
Puis arrive la scène la plus bizarre de tout le film. Enfin pas bizarre comme la scène de baston de fin de Crippled Masters où un cul-de-jatte et un manchot affrontent un grand maître de Kung Fu (comment ne pas aimer cette séquence phénoménale ?). Là, c’est juste Superman qui va affronter des gus en mode torses nus post coïtal comme il se doit.
Ca serait le comble du ridicule s’il ne se concluait pas par le plus mauvais coup de poing de tous les temps dans un film. Pas de bol, c’est tombé sur Superman.
Pour le remercier, Lois invite Superman sur son toit pour rejouer la scène authentiquement culte entre Christopher Reeve et Margot Kidder sur le toit de son immeuble. Et, partant en balade aérienne, comme dans l’original de Richard Donner, Lois se laisse encore aller à ses pensées.

"Can you hear my thoughts ? Do you know how much I want to fuck you ? I bet you’ve got a super cock."
Evidemment, il faut remercier Superman pour ce petit voyage. Et je sais pas si c’est la manière de filmer ou quoi, mais Superman mérite son nom.
Et là, c’est le choc à ma Supermanophilie aiguë. Superman XXX A Porn Parody explique clairement pourquoi Superman porte un slip par dessus son collant.
Et le délicieux finish !
Travail accompli, il range sa super cock dans son costard et se casse pour de nouvelles aventures.

Au loin, Lex Luthor, qui mate tout, prépare déjà sa revanche. Ca devrait s'appeler "Superman Returns"...
Un détail un peu malin dans ce Superman XXX : d’avoir déplacé l’entrevue Superman-Lois à la toute fin, pour en faire le climax du film. Car finalement, c’est le couple qu’on veut voir, pas cette hôtesse de l’air lubrique avec deux pilotes de ligne vraiment très moches. En fin de compte, il y a une nuance importante entre Superman & Batman XXX, c’est que ce dernier est un pastiche. Un peu ce qu’on voulait faire à l’époque avec France Five (enfin moins le porno…), c’est à dire utiliser des codes de manière amusante tout en les respectant. Ce Man of Steel XXX ne se pose pas ce genre de question, il n’a pas le budget, donc il suit de manière linéaire l’histoire, sur le ton de la gaudriole, en se moquant des films originaux. Ça en serait presque une parodie de cul classique si ce n’était le soin apporté à la ressemblance avec les personnages et ses effets spéciaux. Malgré une certaine ambition et un budget plus élevé que les productions du type (la mode du moment), Zod est si ridicule (et joue si mal, mais il n’est pas le seul) qu’il désamorce tous les effets. Bilan : Batman, la version Pop-boulafacette XXX est plus réjouissante que ce Superman XXX qui a surtout l’élégance d’expliquer le pourquoi du comment du slip sur le collant. Maintenant, on ne pourra plus dire “on ne savait pas”.

Batman XXX : A Porn Parody, la review
Jun 4th
A priori rien d’exceptionnel à une parodie cul. Chaque film à succès a sa version porno. Ghostbangers, Schindler’s Lust, Clockwork Orgy en passant par Easy Ride Her. Big up à toi, Dennis Hopper qu’on ramassa tout nu au Mexique à parler aux fils électriques. C’eut été un chouette film. Mais là, on va parler de Batman XXX : A Porn Parody.
La version X est aussi un rituel acquis pour les séries (NYPD Blew ou Inspect Her Gadget, Sasha Grey’s Anatomy). Mais c’est Batman qui en a morflé. Toujours un peu craignos, mal défini, ces parodies étaient systématiquement nulles, faute de vraie cohérence. Et vas-y que j’te bouscule de la version pré goth-mou de Tim Burton à l’humour du tout premier show en passant par la version gay de Schumacher (ici en mode auto-critique).
On trouvera toujours un spécialiste lambda pour te vendre des relectures fumeuses sur la probable “impuissance de Bruce Wayne, le mec obligé de se balader en costume, métaphore de la puissance sexuelle retrouvée qui lui permet de se taper Catwoman, la fille qui ne se découvre vraiment qu’en latex“. Please, quoi. Et encore on ne va pas rentrer dans la polémique Batman & Robin. Pas-de-polémique. Les relations de Bruce et de Dick sont celles d’un classique père-fils. Sauf dans la version dont je vais parler aujourd’hui, car ils se finiront à deux sur Catwoman.
Une dernière info avant de balancer le logo de prévention, le DVD (oui, un DVD à acheter, dès fois que la Warner fasse un procès, mais bon, les pasticheurs ayant l’air d’être blindé juridiquement) offre une fonction “épisode normal”. Ça donne quelque chose qui ressemble aux trailers (que tu as forcément vu ici ou encore là). En gros, on peut regarder Batman XXX sans les scènes de cul, presque comme un épisode normal des années 60. Option gag car qui va s’en servir, hmmm ?
Voilà, c’est le moment de mettre le label pour adultes. Les images “pour adultes” seront balisées. Et si t’es mineur, va demander à tes parents Mario Galaxy 2 ou encore aller va potasser Kids Robotics, un cycle consacré aux films qui parlent de mômes en 2009. Y’a L.O.L, Neuilly sa mère, Hanna Montana et plein de trucs pour toi. Voilà, cette précision passée, on y va.
La chose la plus remarquable avec Batman XXX : A Porn Parody, c’est le budget qui tape à la gueule. Pas dans le sens Michael Bay du truc. Oh on voit bien une magnifique copie de la Batmobile d’époque passer à toute berzingue mais pas de courses poursuites ou de Bat-copters. Pas d’explosion au moindre créneau. Tout le fric est passé dans les costumes et les décors. Les années 60 version Pop Art dans les dents. Et puis peut-être aussi pour arroser les actrices, me souffle-t-on dans l’oreillette, puisqu’il y a Tori Black et
Lexi Belle dans le casting, des stars dans ce créneau. Parait-il, hein. L’ironie de cet assemblage un peu fou, c’est que ce Two hour show a sans doute bénéficié de plus de budget que n’importe quel épisode de la série originale. Même les Poooww et les Kabroom viendront spammer l’écran, comme dans la première saison de la série (Anecdote : à l’époque, le procédé d’incrustation a été jugé trop couteux et après les incrustations, ils sont vite passés à des dessins d’onomatopées dessinés vite aif’ sur fond jaune. Cheap, ouais.
Décors et habillages mis à part, la série originale, volontairement maladroite et kitsch, est bien reconstituée. Les fameux plans de caméra dingues façon Pop Art cèdent parfois à l’efficacité d’un plan serré sur une levrette ou d’un cum shot, d’accord, mais on ne peut pas tout casser dans le porno.
Les acteurs garderont généralement leurs costumes. Tant mieux, la scène d’orgie du Joker serait un peu creepy s’il se mettait à étaler son maquillage sur le cul d’une de ses servantes. Ow, j’ai du mal à croire que je regarde tout ça pour en parler jusqu’au bout. On est fan de Batman ou ne l’est pas, après tout, je discute pendant des plombes de Bruce Wayne topless contre les hommes des cavernes.
The story, car il y en a une. Un soir comme tant d’autres au manoir Wayne. Bruce explique à Dick sa facilité à gagner 4 parties d’échecs en même temps. 16 coups à l’avance, facile. Mais Lisa Carson, la fiancée de Bruce, se fait enlever par The Riddler. Bruce confond son cri de détresse avec Alfred, le vieux coquin. “Holy viagra !” Le setup est réussi. La ressemblance avec Adam West et Burt Ward est frappante. Mais le vieux Gordon qui reluque sa secrétaire est là pour nous rappeler que bientôt, le cul va débouler.
Lisa, enfermée dans une prison décide, séance tenante, d’allumer The Riddler à coup de porte-jarretelle. Puis elle lui fonce dessus et lui taille une pipe à travers la cage. Direct, sans transition. Comme cet épisode de Twin Peaks mais où il ne s’était malheureusement rien passé. (Une spéciale pour toi, adolescence perdue)
La coquine ne peut s’empêcher de comparer sa queue à celle de Bruce, “plus petite” dit-elle.
“Riddle me this : when is a pussy like a flower ?”
L’in-character des situations résiste parfaitement jusqu’à ce que le porno reprenne les choses en mains pour faire basculer les acteurs en mode “dialogue film de cul américain” standard. Il n’y aura pas de “You feelin’ my Batarang, pussycat ?!” ou encore de “Holy Deep Throat, Batman !” dans le feu de l’action. Petit regret.
Pendant ce temps, Batman et Robin grimpent le mur, le “Batclimb“, un passage obligé pour retrouver The Riddler, toujours est en train de s’amuser avec Lisa. Une fenêtre s’ouvre et hop même la tradition du caméo est respecté ! Dans la version originale, c’était Sammy Davis Jr ou Jerry Lewis, ici c’est Ron Jeremy dont la page Wikipedia m’informe de ses 4000 femmes, 2000 films en 25 ans de carrière.
“- Allez, quoi, venez vous amuser ! Elle a encore deux mains et une bouche de dispo !
“- Our poursuit of justice allows us very few diversions. But by all means, carry on with your business, citizen”.
C’est bien, Batman !
Arrivé “en haut”, Batman, les sens à l’affût, déclare soudainement que Robin ne devrait pas rentrer dans cette discothèque parce que “deux mecs costumés, ça attirerait trop l’attention“. (dans les années 60, Batman demandait juste à Robin de rester dans la Batmobile “car une boite de nuit n’est pas un endroit convenable pour les mineurs”. Bat-pas partageur ? Dommage pour lui, la fille qui le drague au bar est de mèche avec le serveur et lui drogue son jus de fruit.
Après une séquence géniaaaale de danse swingy à mort (avec la meilleure musique du bat-show), Batman va bientôt céder à la Tentation. Il commence à faire des steps Pulpy Fictionny, mais il vacille. A ce moment précis, on atteint un moment de véritable awesomeness. C’est cool et kitsch sans être insultant envers la série TV. Enfin, j’veux dire, Kick Ass est plus cynique et idiot que la gaucherie sympathique de Batman XXX.
Molly l’entraine et le baise en pleine discothèque.
Petite note de fan, c’est exactement ce qui arrive à Batman, Talia ayant joué son capitaine de soirée. Boulette qui lui a donné son seul et dissipé fils, Damian Wayne. Enfin, ça s’est pas passé dans une discothèque, mais à deux, trois détails près, c’était ça.
Pendant ce temps-là, le Joker se la joue pimp à mort. Il se tape ses deux assistantes (qui gardent que leurs superbes bottes). 2 filles pour un mec, on a bientôt le compte sur la checklist. Ah non, spoiler : no lesbian. Ca sera peut-être pour le prochain épisode avec Batwoman (la première héroïne lesbienne de premier plan de DC).
Revenu chez Gordon, Robin voit débouler l’ultra maligne et kawaii Batgirl. Regrimpette. Sur le Bat-Wall, avec le bat-grappin, hein. Et là, le choc ! Holly Pop Shot ! s’écrie Robin. C’est en reluquant en cachette l’orgie du Joker que les deux héros (qui deviendront un couple dans l’histoire canonique) décident de passer le cap biblique.
Juste après lui avoir éjaculé dessus (mais heureusement pas sur son joli costume), ils se font capturer. “Very impressive, Boy Wonder. Looks like you let the bird out of the cage ?” se moque un garde.
Retrouvailles finales. Batman séduit Catwoman qui les délivre, Krassh Baaam Zaaap de quelques secondes. Lisa est sauvée. Reste une personne qui n’est pas encore payé sa dette envers la société. Catwoman A.K.A Tori Black. C’est là qu’intervient le “Holy Threesome” de la victoire.
Amateurs de catsuit, déception : Tori Black sera nue en une minute, bat-montre en main. Un peu dommage de louper un fétiche comme ça, pile à la fin, “tant qu’on y était”.
Ca se termine comme devrait se conclure un épisode : un piège satanique !
Difficile de dire si toi, garçon ou fille, tu vas y trouver ton compte. Au Japon, il y a une industrie de pornos basés sur de fausses héroïnes et combattante-ninja-sentaï. Aux USA, la norme, le template de base, c’est la fausse Wonder Woman qui visiter “un garage” ou une “cave” et qui se voit contrainte par son propre lasso magique. Ici, le trip “fidélité” au matos original (enfin, on s’entend) et le respect pour le show original sont vraiment le moteur de ce film. Un truc quand même assez inédit pour le genre. Parler de “respect” dans un film où les tenues lycras terminent sur les chevilles peut paraitre excessif, mais on y retrouve une espèce de tendresse naïve pour les 60’s. Acteurs, acting, costumes, décors, tu t’y crois “presque”. Et puis le fait qu’il y ait plus de scénario ici que dans la plupart des pornos que t’as vu dans ta vie va sans doute te dérouter. Ça fait ça à tout le monde. De toute manière, Batman XXX : A Porn Parody démolit la plupart des adaptations en films “classiques”, surtout le Batman avec armure à tétons des deux films de Schumacher, et ça, c’est non-négociable.
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