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Dans les dents 30, le swag tranquille
Dec 8th
L’exercice est un poil compliqué. Je voulais parler de Schism, le tweet-clash des X-men. Mais on en est encore qu’au tout début. De plus, j’essaye de ne parler fascisme dans les comics qu’une fois sur deux. Donc Schism attendra. Il y a aussi The New 52, soit toute la ligne de DC Comics qui a repris au numéro 1. Même Batman. Même Action Comics et Detective Comics. Mais là aussi, j’attends d’avoir un peu de matos avant de me lancer, sinon j’aurai l’impression de commenter des trailers… Ce qui est intéressant quand il s’agit des Muppets.
Le thème de ce tir groupé spécial est donc “les trucs cool à lire qui ne sont ni X-Men ni DC“. Des comics de bogosse qui ont le swag velu. Sauf un, assez nul, qui s’est glissé au milieu de l’article, pour rigoler. De Kevin Smith, forcément. En bonus, un label “idée” cadeau pour Noël. Je ne fête pas Noël car Batman ne le fait pas non plus, mais, hé, si je peux aider.
En feuilletant la liste des bouquins que j’ai scanné pour tes petits yeux, je me suis rendu compte qu’il y a un autre thème qui va sans doute être la schizo, ce qui n’est jamais un drame quand on est super-héros aux USA.
Du coup, à mettre DC de côté, cette chronique sera très Marvelish. Ne pas parler de Batman tout un article, c’est une épreuve, mais c’est l’occasion de parler des Secret Avengers de Warren Ellis. Le gus a repris le titre pour quelques numéros, à chaque fois une histoire stand-alone, accessible pour un noob. Captain America dirige ses Scred’ Avengers, Beast, Valkyrie, Moon Knight, Shang Chi, Black Widow, Ant Man et War Machine dans des missions blackops que je pourrais résumer avec le terme “High Octane Espionnage”.
A chaque fois un dessinateur différent et c’est toujours très bien. Et puis Warren Ellis fonctionne mieux quand on lui laisse faire un peu ce qu’il veut, c’est à dire un peu de polar arrosé de beaucoup de technoblabla autour. Et puis il y a le numéro 18, dessiné par David Aja est, sans rire, le comics avec le plus de coups de pied que j’ai vu depuis des années. Les bonnes choses ne durent pas, ce serait dommage de se priver d’un plaisir comme ça.

Un des plus beaux comics de l'année mais aussi celui avec le plus de high kicks. Comme un poème chinois. Mon prof de Kung Fu aurait volontiers dit "qu'il sort la fosss, làààà"
Moon Knight, qu’on retrouve en ce moment dans sa propre série en ce moment.
Voilà un personnage qu’il est compliqué à faire exister. Née comme un rippoff de Batman par Marvel, il est (trivia fact pas très connu) le fils d’un rabbin qui est persuadé dur comme fer d’avoir été ressuscité par l’esprit de Khonshu, ce qui lui fait un point commun avec Jean-Pierre Chevenement. Lunatique (normal vu le nom), Bendis tout comme Ellis ont décidé de l’écrire de plus en plus comme un fou détraqué. Le combo Bendis et Alex Maleev (multi-awards duo pour Daredevil) vont encore plus loin en l’imaginant schizo. Il entend et voit Captain America, Wolverine et Spider-Man qu’il s’imagine combattre à ses côtés. Evidemment, les gus qui le voient parler tout seul le prennent pour un maboule, ce qu’il est mais ne l’empêche pas d’être un héros. “Hé, faut être un peu fou pour être un super-héros” est un peu son modus vivendi. Et d’un point de vue personnel, je n’ai absolument rien contre un mec qui s’imagine des amis imaginaires, vu que je correspond par SMS avec Batman.
Quoiqu’il en soit, c’est un twist intéressant pour un personnage de troisième catégorie, même pas capable d’intégrer les persos jouables de Ultimate Marvel Vs Capcom 3.

Du Bendis: des mecs qui parlent dans des bars lugubres et qui finissent généralement par pécho. Sauf qu'avec Moony Zin-zin, c'est pas gagné...
La Bru-sploitation continue. J’ai tellement écrit sur ma passion pour Ed Brubaker… Le gus continue d’écrire Captain America qui enchaîne les bons dessinateurs. Je n’étais pas vraiment un fan de Mc Niven mais depuis qu’il puise son énergie dans Travis Charest, il est devenu vraiment meilleur. Et derrière, on nous promet Alan Davis, yummy. Il faut rendre hommage à Bru : c’est le seul qui ait survécu au fiasco Fear Itself que j’évoquais ici que je vais résumer dans cette balise spoiler:
Pas un très bon crossover.
Bizarrement, j’apprécie beaucoup le relaunch de Punisher. Le pauvre est mort, ressuscité en monstre de Frankenstein (Frankencastle, LouL). Rucka sait y faire (il sort de son award winning Batwoman absolument génial) avec l’ambiance noire. Il ne cherche pas à alourdir la machine, la présentation est simple. Now, all Frank Castle has is his desire for vengeance, and his need to punish the wicked. That is his mission. That is his purpose. That is all that matters. Frank Castle died with his family. Now, simply, he is the Punisher.
Les dessins de Marco Checchetto y sont pour beaucoup dans cette réussite. Le ton est juste, pas forcément nouveau, mais c’est un goddamn beau comics.
Punisher rebooté n’est pas qu’un comics de violence. Une journaliste le traque évidemment… Mais ne pas s’attendre à de l’amour dans ce comics. Punisher qui aime ? Pouah.

Une des pages les plus joyeuses avec celle où il demande à un passant à qui il vient de sauver la vie de tenir le miroir pendant qu'il va se recoudre ses plaies. Simply.
Et puisqu’on est dans le Bru-Rucka, le moment de rappeler qu’ils ont travaillé ensemble sur le génialissime Gotham Central, une vision au quotidien du commissariat de Gotham. Et Batman n’y apparaît quasiment pas, comme pour faire exister un peu plus ces flics “ordinaires”. Le deuxième volume est sans doute mon histoire préférée du Joker de tous les temps. Ca date de 2003, mais ça n’a pas vieilli d’un pouce. Malgré les multiples awards que le bouquin a reçu, cela reste suffisamment méconnu pour en parler. Croisement du Batverse et du polar, c’est à peu de chose près l’équivalent de NYPD Blue et The Wire mais à Gotham. Rien que ça.
Impossible de ne pas parler de The Bionic Man, l’adaptation moderne de L’homme qui valait 3 Milliards. Oui, le bon vieux show avec le mec qui court au ralenti. Kevin Smith (oui, le Kevin Smith de Clerks et du Batman en obsessif clitoridien mais qui se fait dessus ) ressort un de ses vieux scripts de film du placard et l’adapte pour un comics. C’est à peu près ce à quoi on peut s’attendre : des ninja et même quelques blagues anales. Coz, c’est Kevin Smith, comment pouvait-il en être autrement, il avait déjà fait pareil pour Green Hornet.
Et puis un mec bionique ? Dans les années 70, d’accord mais en 2011 ? Même le dernier Captain America était à moitié robotique, sans parler de Cable… Du coup, il nous sert les rivaux bioniques dès le début, ce qui brise un peu le côté “unique” de Steve Austin. Il n’y a vraiment pas de quoi s’emballer. Pas plus que pour Kick Ass 2 dont je ne balancerais aucune image ici. Des enfants qui se font abattre, du viol, des exécutions et des chiens qui mordent les couilles pour une histoire parodiant son Old Man Logan… Boring crap.
Un des comics à lire du moment, believe it or not, c’est Amazing Spider-Man. Redevenu cool depuis quelques années depuis son reboot magique où il a pactisé avec le diable pour que tout le monde oublie son identité, Amazing est petit à petit redevenu rigolo et attachant. Mais avant de vous présenter son dernier arc désopilant, un petit update:
Peter Parker n’est plus marié à Mary-Jane. Oui, ce n’était pas évident à faire avaler, la plupart des gens les croient encore ensemble. Le dernier jeu vidéo en date (et un jeu vidéo vend des milliers de fois plus qu’un comics) le montre encore avec elle, donc l’idée d’un Parker célibataire n’a pas encore fait son chemin. Peut-être que ça s’arrangera avec l’été quand sortira le prochain film. JJ Jameson qui le déteste toujours autant est maire de New York. Mais il est obligé d’avaler son cigare car Spider-Man n’est plus une menace. Il est membre de deux équipes d’Avengers ainsi que des Fantastic Four (ou la Future Fondation comme on l’appelle en ce moment). Ah et il n’a plus son sens araignée qui est aux fraises. Reste plus qu’à ajouter qu’il prend des cours de Kung Fu avec Shang Chi (un mec doué, voir illustration de l’article) pour essayer de palier à ce manque et je crois qu’on est bon.
New-York est infecté par un virus dévastateur qui transforme tout le monde en Spider-Man. Tous les newyorkais se mettent à bondir, balancer de la toile (organique), se coller aux murs… La pagaille monstre qui empire quand les premiers infectés commencent à se transformer en véritables araignées. Personne n’est à l’abri, les amis, les ennemies, les copines etc. Et puis ça donne des séquences absurdes telles que…
et des doubles pages brillantes de nawak comme…
Et malgré l’histoire ubuesque qui utilise (gros sacrilège) des éléments de la saga honnie des Clones de Spider-Man, Spider-Island tient la route comme les montagnes russes, en balançant de pics narratifs en suspense réjouissant. À lire quand ça sort en relié.
Spider-Island a tout d’un plan foireux. Mais go with it :
Et les titres satellites, pas indispensables à lire mais rigolos qui ont fait le cross-over, proposent parfois quelques petites merveilles. Hercules par exemple se retrouve également avec les pouvoirs (et un costume) de Spider-Man, l’occasion d’une parodie géniale.
Dan Slott, le mastermind de Spidey depuis quelques années, a écrit deux des meilleurs comics tout public de ses 15 dernières années :
La mini-série The Thing et une autre, baptisé Spider-Man & Human Torch. Ce dernier est LE comics que je conseille aussi bien aux gamins qu’aux nostalgiques, un petit chef d’œuvre d’humour et de passions pour les deux persos.
Et comme Spidey est dans 3 équipes en même temps, il a bien encore quelques minutes à accorder à son nouveau titre Avenging Spider-Man, qui s’intéresse plus particulièrement à Spider-Man et ses relations avec les Avengers. C’est écrit par Zeb Wells à qui l’on doit les récents New Mutants dont j’écrivais le plus grand bien ici. Il donne un prétexte absurde (Mole Man…) pour que se déchaîne Joe Madureira, enfin de retour pour quelque chose de lisible ET de régulier (enfin, trois numéros d’affilé). Crazy cool shit.
Enfin le bon titre Marvel du moment, c’est Daredevil par Mark Waid. Daredevil dont l’identité était outé dans toutes la presse fait son retour, à la cool. C’est dessiné en alternance par Paulo Rivera et Marcos Martin. Matt Murdock revient à la ville et à son travail d’avocat. La dernière fois qu’il a fait parler de lui, c’était parce qu’un démon avait pris possession de son corps. Le genre de truc qui arrive et qui fait qu’on se réveille à la tête d’un clan d’assassins ninja. Après ce qui peut s’appeler une déprime passagère, il revient, plus ravi que jamais.
Daredevil est un personnage qui a besoin de drames pour exister. C’est ce qui le rend vraiment intéressant. Mais soyons franc: le pauvre gus a vraiment dérouillé ces dernières années. Foutu en taule, son identité balancée dans les tabloïds, évadé, puis divorcé avec interdiction d’approcher son épouse traumatisée, tout ça, c’est dur pour les épaules d’un seul homme. Il en a vu d’autres. Au moins deux copines mortes dans ses bras (dont une qui avait le sida, contracté lors d’un passage par le porno semi-gonzo et la drogue)… Tout pour adorer ce héros. Mais comment faire pour faire oublier qu’il est Matt Murdock à la ville ? Simple: nier.
Remettre Daredevil sur le droit chemin et en faire un héros qui ne donne pas envie de se doper au Lexomil est un vrai défi aujourd’hui. S’il est bien écrit, cela donne quelque chose d’assez semblable à Batman. En réalité, Daredevil prend plaisir à ce qu’il fait. Son kif c’est de rendre la justice en terrorisant les bandits.
Entre deux plongées en enfer, le nouveau Daredevil est un délice.
Je termine avec quelques Tu te débrouilles chez ton bouquiniste ou sur ton net-dealer favori.
V.F, car ouais il parait que la V.F existe :
Wednesday Comics de DC. Maousse comics très grand format chroniqué en longueur et en largeur ici même. À chopper avant la rupture.
Superman Vs Muhammad Ali, un monument du comics des années 70, avec Neil Adams au top de son art. Un beau coffret.
En V.O, twitté à l’époque, tu trouveras l’Omnibus Fantastic Four de John Byrne, une réédition de Batman No man’s Land 1 soit l’histoire qui a grosso modo inspiré Arkham City (voir test) et enfin l’omnibus X-Statix, un mélange réjouissant et absurde de X-Men et de comics indé. Enfin Joe the Barbarian est enfin sorti en relié. L’hiver sans Grant Morrison, c’trop dur.
Voilà, tu passes à la caisse, parce qu’en gratuit, je n’ai que ce web-comics de la mort de Ben Laden.
Rendez-vous dans pas longtemps pour les articles de fin d’année… Juste le temps de choisir par quoi commencer… DC ou les X-Men ?

Dans les dents Volume IV : avec des griffes
Jun 1st
Ce qui est bien avec Steve Rogers, c’est que depuis qu’il a lâché son uniforme de Captain America…
il est vraiment discret. Le leader idéal des Secret Avengers. Cette semaine, d’ailleurs, encore deux comics de composition d’équipe dont je te reparlerai quand y’aura plus de matos en stock. Allez, on se les fait vite fait. A l'(extrême) gauche du ring, Thunderbolts (premier choix de la semaine). Luke Cage se compose une équipe d’ex-félons. Surprise, il n’a pas choisi Balkany pour combattre dans ses rangs, pour prouver les vertus de la prime à la casserole. Les bozos qu’il engage sont prometteurs (Juggernaut par exemple ou Moonstone la désormais nympho. Et surtout Crossbone, le mec qui a abattu Captain America. “parce qu’il faut un mec super haïssable dans une telle équipe, pour galvaniser les colères”. Malin.). Et il fout sa main dans Man-Thing, une des meilleures idées de l’année. Un Suicide Squadron version Marvel. I’m in.
A ma droite, c’est Secret Avengers par Brubaker. Et tu sais que j’aime Bru. Steve Rogers reprend désormais le poste et le taff de Nick Fury. L’heure du nettoyage de printemps a sonné après le Dark Reign d’Osborn. Il compose sa propre team d’Avengers à lui en loosedé. La méthode de selection peut paraitre encore plus absurde que l’ordinateur de M.A.S.K. En quoi est-il secret s’il ne porte pas de masque… Moon Knight, le fils de rabbin drapé de blanc, ça va. Mais Beast, le mutant aux poils bleu et surtout Valkyrie… Qu’est habillé comme une putain de valkyrie… C’est aussi discret que la tenu de Thor. Y’avait pas un meilleur déguisement ? Anyway, sounds good.
Passons à Wolverine: Weapon X tenu par Jason Aaron. Encore un de ces mecs aggacants. Le mec du Team-up débilo cool Astonishing Spider-Man/Wolverine. Il a l’air de tout faire fado, les doigts dans le pif. L’erreur habituelle, c’est de croire que Wolverine est un personnage facile à écrire parce que c’est un petit poilu avec des griffes bien vénèr. Ouais mais pas que, sinon des trucs comme “Old Man Logan” seraient bien plus réussis. Il faut savoir bien les écrire, ces hack’n slash. “Tomorrow Dies Today“, arc encore inachevé mais déjà bidonnant. Logan emmène Steve Rogers/Captain America pour faire la tournée des bars, histoire de fêter son retour. Normal, quoi. Mais un escadron de Deathlocks (!!!) débarquent du futur et commencent à assassiner des nobodies mais appelés à devenir les héros du futur, à la Sarah Connors. Dans leur liste, Bucky Barnes, le nouveau Captain America.
Baston incoming. Snappy dialogs. Ouat mille Avengers en guest.
Ce setup terminatoresque permet tout un tas de délire comme un pauvre clone débutant de Spawn tout ringard qui se fait butter dès sa première page. Ou encore Wolverine qui décapite des Deathlocks par douzaines. Des guests stars, en veux-tu, en voilà et de l’humour au prorata du sang versé. Et des cases bidonnantes comme ça, j’en veux tous les jours pour me réveiller le matin.
Génial.
Wolverine bien écrit en plus. C’est siiii bien que ça devrait s’appeler Avengers tout court et remplacer le machin de Bendis. Cheer pleasure.
Je ne sais pas quoi choisir pour faire le titre exact de ce comics. X-men : Second coming ? Revelations ? Allez, Blind Science ? Ou tout en même temps. Quoiqu’il en soit…
Blind Science est un one shot pas vraiment nécessaire qui se concentre sur le X-Club, l’équipe de super scientifique des X-men. Ou de ce qu’il en reste. Il est principalement orienté vers Kavita Rao (une généticienne, inventée par Josh Wheddon), Madison Jeffries (ex-Alpha Flight, remember Box !) et surtout Doctor Nemesis, un mec revenu du golden age Marvel.. Okay, c’est une histoire avec voyage temporel vite fait, mais plaisante. Mais c’est l’occasion pour moi de redire ici tout l’amour que j’ai pour Doctor Nemesis, un vieux personnage du Golden Age post-domaine public revampé. Co-créateur du Human Torch original, il est réapparu dans le monde Marvel moderne il y a une quinzaine d’année.
Sa page wikipedia est un bonheur : il est un mutant qui ne vieillit pas, il a une vision qui lui permet de voir les imperfections génétiques et de repérer un jeune UMP à une distance de 200 mètres. Et il dispose aussi d’un “self-evolved intellect”. Et que faisait-il durant toutes ces années d’absence ? “After the War, Dr Nemesis moved to Buenos Aires to hunt down any Nazi superscientists and any clones. Putain, ce mec a la vie que je rêverai d’avoir, en fait.
J’en parle ici car on a quand même la chance de le voir assez longtemps dans ce numéro. Cynique, hautain, brillant, sûr de lui. Sans déconner, ce type, c’est l’équivalent mutant du Dr House.
Sucrerie de plus : Dans sa case de présentation-flashback, on le voit aux prises avec….
Il est la meilleure chose qui soit arrivé aux X-men depuis un septennat.
Pick of the Week : The Return of Bruce Wayne N°2
Après un passage torse-nu en plein âge de pierre, amné-Bruce se retrouve quelque part au XVIIème siècle, à se battre contre des bestioles tout droit sortie de Cthulhu. On comprend quel était le plan de Darkseid : en lui faisant perdre sa mémoire, Il espère transformer Bruce Wayne en balle temporelle qui va risque bien de tuer tout le monde lors de son retour au XXIème siècle. Une machine à tuer. Very smart but Wayne is smarter. Superman, en chrono-caméo, le répète assez : il est LE plus fort.
Bruce s’appelle ici Mordecai et porte les vêtements d’un chasseur de sorcières décédé. L’ombre de son chapeau tombe pile poil sur son front. Impression d’un masque, reflexe conditionné, tout ce que tu veux. Après s’être intéressé principalement à l’instinct naturel de survie de Wayne, ce deuxième numéro dessiné par le fantastique Frazer Irving, s’intéresse à l’aspect “detective” de Wayne. Ok, des histoires du genre, c’est très Golden Age adapté sous le génie techno-camé de Grant Morrison, mais tout colle. C’est respectueux du mythe Batman et en même temps c’est des twists conçus avec beaucoup de sérieux. C’est si bien que je le veux déjà en relié, à mettre en bien dans une biblio rêvée.
Au prochain numéro, on passe en mode Bat-pirate !
Je m’attarderai sur Fantastic Four qui est tellement génial qu’il mérite un article plus long que je n’ai pas le temps de fournir, là. Et sans doute Brave and the Bold. Mais c’est sur les tablettes, t’inquiète. Stuff intello in the pipeline, aussi. (Et Batman XXX A Porn Parody ? Je ne sais pas comment et si je dois en parler).
Anyway, même Bat-chaine, même Bat-heure.
Com-Robot