Les films de 2011 qui restent
“Tu devrais essayer de faire plus bref“. Bref, ce mot désormais associé pour quelques années à la vie de merde d’un trentenaire qui narre sa putain de vie. Mais on sait tous que le plus gros problème d’un mini-show comme celui-là, c’est les parodies. En échappant de peu à l’ère des podcasts et de YouTube, on s’est évité des dizaines de clones d’un gars, une fille…
Bon, je suis un peu ivre et épuisé…
En fait, chaque fin d’année, je reprends la liste des films vus mais pas évoqués ici, puis aidé par une de ces bonnes bouteilles de Vodka que seuls les gens de l’Est ont le secret, je me les remémore. Du coup, j’en oublie aussi, mais à la rigueur, tant mieux, Comme il y en a beaucoup, ça sera court, deux phrases et saut de ligne, promis. Désolé pour la typo… L’alcool, tout ça. Si c’est vraiment trop n’importe quoi, j’efface au petit matin pour remplacer par un podcast filmé au fish-eye. Promis, pas de majuscule. Bon nouvel an russe (avec un peu de retard).
A dangerous Method
Pour celles qui espéraient voir du dashing Fassbender, il y avait ce match retour avec un bon cas de transfert des familles avec sa patiente Keira Knightley sur jouant la folie mais demandant la fessée, attachée à un lit. Et le plus génial, dans tous ça, c’est le merveilleux Viggo, revenu vivant après the road. Chronenberg poursuit sa quête de filmo académique avec un biopic pur jus, classico mais qui a des choses à dire.
Et puis, les filles, hunk alert.
inépuisable.
Toutes nos envies
J’adore Vincent Lindon. Maniéré, intense, il n’en existe pas d’autres des comme lui pour incarner la détresse sociale. Et sinon, qui va les jouer, ces rôles-là ? Pas Magimel, quand même…
Le stratège
Par Sorkin, le scénariste de social network, le mec qui a gagné le droit d’avoir son nom en gros sur l’affiche. Le mec qui écrit des dialogues comme dans le meilleur des mondes. Un rise & fall sur le monde du Baseball. À défaut d’une réa inspiré, de fantastiques moments d’acting. La meilleure saison de Brad Pitt acteur.
50/50
Pour faire un feel-good movie sur le cancer, ne pas opter pour Vincent Lindon. Lui préférer un bégé sur la pente ascendante qui aura pour sidekick un des gros comédiens feuj de la galerie Apatow. Seth Rogen, parfait, c’est le meilleur. Mais que le héros au ratio de survie incertain sorte avec sa jolie psy dont il est le deuxième patient ever et que ça soit considéré comme “normal”… Ouaif. Le transfert le plus cheapos de l’histoire.L’effet spécial le plus maboule de ce film con con, c’est de voir la fille courir avec des talons dingues. Comme dans Iron Man 1.
Or Noir
JJ Annaud tente de faire son Lawrence d’Arabie. Pour cela, il prend, dans le rôle du vieux gentil Mark Strong (super choix) et pour le vieux méchant il a opté pour Antonio Banderas (choix potté).
Les Immortels
Les immortels n’est sans doute pas loin du pire film que j’ai vu cette année car il donne l’impression de découvrir un panthéon des dieux, un mélange de bon goût des pubs ferrero rocher et “Mozart l’opéra rock”. Je ne lui pardonnerai jamais.
The Artist
Joli pastiche. Dommage que tout le film ne soit pas au niveau des 5 premières minutes qui, pour le coup, sont géniales, une vraie déclaration d’intention. (note, j’avais écrit ça avant les #GG awards. Ça tient toujours)
Les 3 mousquetaires
Ça commence avec Athos en scaphandre de combat qui tire à bout portant de son arbalète octogonale pour finir en duel de navire svolants comme dans Final Fantasy IV. Pas aussi nul qu’on pourrait le croire, parfois hilarant mais souvent désespérant. Milady / Jovovich en bullet time, la bouffonnerie a ses limites.
L’exercice de l’état
Le film génial aurait été celui-ci, fusionné à la Conquête, le vieuxpic avec Nicolas Sarkozy. Ça aurait donné un autre film, vraiment bien celui là, qui se serait appelé “l’exercice de l’état”.
Melancholia
Il paraît que, comme Twilight, il y a deux teams. La team Melancholia et la team Tree of Life. Et que généralement les uns détestent l’autre et vice versa. Melancholia m’a laissé totalement indifférent. Kirsten Dunst (naked) pas forever. Et en même temps, quand tu prends Jack Bauer, tu t’arrange pour qu’il tire des balles dans les genoux. Qu’il trucide la moitié du casting. Là, il trucide personne. ‘fin presque. Bodycount quasi nul pour lui, la honte.
Real Steel, avec sa problématique inspiré d’Over The Top ne serait-il tout simplement pas le meilleur film d’Hugh Jackman ?
True Legend
Même décoré de CG inutiles, True Legend répond au cliché numéro 1 des films d’arts martiaux chinois de ces dernières années: volontairement biopiqueux sur les bords, il se termine systématiquement avec un duel oppressé / oppresseur, généralement occidental ou japonais.
Dans cette vie du créateur du style du Zui quan (la boxe de l’homme ivre), tout se veut authentique, à part le combat contre le gentil génie à barbe blanche incarné par Kaneshiro. Drunken Master 1&2 >>> que ça.
Tu seras mon fils
Loran Deutsch VS père à la con joué par Niels Arelstrup qui en fait des tonnes dans l’humiliation de son rejeton. Duel au sommet ?
Dance Battle Honey 2
Sérieusement ? Non. Même pas en rêve.
Le chat du rabbin
Couldn’t care much.
Voir la mer
Avec “la fille de la météo moins jolie que celle d’avant, moins jolie que la canadienne d’après, mais tout de même bien jolie avec les cheveux courts. Harmless as you can get et je crois que c’était l’objectif recherché.
La ballade de l’impossible
Des acteurs japonais en cosplay de gens tristes des années 70, portant du faux uniqlo vintage. Une adapt d’un roman triste de Murakami. Haruki, hein, sinon y’aurait eu un peu plus qu’une scène de baise tournée de loin, dans la neige.
Midnight in Paris
Un ami d’enfance a joué dans le Woody Allen annuel. Malheureusement, il ne partage aucune scène avec Carla Bruni. Il pourra s’enorgueillir d’avoir gagné la même chose qu’elle pendant 3 jours. Sinon, la période d’expat. d’Allen, on va dire que c’est une mauvaise passe. Quand tu vois l’intro interminable de clichés parigot, tu te dis que c’est du deuxième degré et tout… En fait, pas du tout.
Le complexe du castor
Depuis 2, 3 films vraiment christiques (où on le voit s’infliger des trucs affreux à lui-même), Mel Gibson nous raconte en fait le deuil de l’acteur qu’il était. Ici, il est un père de famille lambda qui ne va plus que s’exprimer via un tatayet empaillé au bout du bras. Flippant comme un bon Confession Intime.
Ne t’étonne pas que malgré un pitch rigolo, ça se termine limite en Braveheart.
Never let me go
Un film de sf tourné avec la direction artistique et l’ambition d’une comédie romantique d’Allemagne de l’Est. Affreux.
Pina
La meilleur utilisation JAMAIS de la 3D dans un film à ce jour aura été pour mieux représenter le réel dans un film de Jim Jarmusch. Si l’on enlève le côté “film de témoignages” avec des interventions pertinentes du genre “merci d’avoir été formidable”, le résultat de Pina est assez extra, techniquement parlant. Plus que Batman le spectacle Live à Bercy. Et je sais de quoi je parle.
Scream 4
Le début le plus couillu de l’année ne pouvait déboucher que sur la fin la plus lamentable de l’année. Une perte de couilles hallucinante en l’espace de deux heures.
Et soudain tout le monde me manque
J’en avais parlé dans cet article guest de mon camarade Paso. Mais autant en remettre une à son film frère jumeaux, Beginners. Avec la même Mélanie Laurent. Avec le même mélange de bon sentiment bande-son indé sur les bords… T’as pas remarque qu’a chaque fois qu’on voit un acteur jouer l’artiste un peu incompris au ciné, à chaque fois, ça donne de la merde. Dans “et soudain” Mélanie fait de l’art en assemblant des clichés de rayon x. “Car tu vois, la beauté intérieure, on l’a voit que comme ça”. Et dans Beginners, Ewan McGregor est un artiste qui repeint au feutre noir sur des calques de photos. Nuls, séparément ou ensemble. C’est tout. À ranger dans le tiroir de 500 days of summer et Garden State.
Snowtown
Une histoire de tueurs de pédophiles qui se transforment en serial-killers. L’Australie filmée comme un parc d’attractions nord-coréen.
Animal Kingdom
Une histoire de famille mafieuse à la James Gray, mais en Australie, décidément l’eldorado de la grosse déconne. Pas mal.
B.A.T / Hall Pass
Les frères Farelly Se rachètent une morale: le couple “héros” ne va pas voir ailleurs tandis que le couple sidekick se la joue quasi buccogénital m, chacun de son côté. Autant dire que les Farrelly sont devenus comme Tim Burton: chiant à crever depuis qu’ils sont mariés.
Inside the New York Times
Si tu t’intéresses à la presse, péta-le, cousin. Documentaire Airwolf
Largo Winch II
Le dernier rôle de Terzieff. Ça fait mal.
Harry Brown
L’anti-attack the block, soit le classique du vieux qui décide de défoncer les jeunes délinquants. Un genre qui nous manque. Ah non, attends voir…
Source Code:
Dommage que Jake n’a pas la même jolie veste que sur l’affiche.
The Adjustment bureau / the Agency
Dommage qu’Emily Blunt ne porte pas la même belle robe rouge que sur l’affiche.
Sinon un bon pitch d’une nouvelle de K.Dick donne toujours un film meh. Si on arrêtait ces conneries, hein ?
Pour finir, le Top 2011
4 Footnote
Après avoir filmé la guerre comme une déprime intimiste, le mec du genial Beaufort tourne le conflit familial comme une guerre. Palme d’or du meilleur scenario mais perso, je lui aurai plutot filé celui de la réa.
6 Tintin
7 Drive
9 Moneymaker (voir plus haut)
10 Super 8
Meilleurs film de 2010 sorti en 2011
I wish I knew
Meilleurs trailers de l’année
Tree of life et l’intégrale de The Muppets (dvd prévu pour fin mars, avant la sortie française…)
Print article | This entry was posted by Kamui on 17/01/2012 at 08:25, and is filed under Cinématographe. Follow any responses to this post through RSS 2.0. You can leave a response or trackback from your own site. |
about 11 years ago
Je suis un grand fan de david Cronenberg (et non c(h)ronenberg, petit filou), je ne sais pas quoi penser ,si ce n’est que je l’ai trouvé très verbeux. J’aimerais bien qu’il revienne
à cette période 1989- 1997 .Ou mieux encore, qu’il contemple mon dessin le plus viscéral que je lui ai offert et qu’il ai une idée géniale (là je rêve). Sinon, les deux autres films que j’ai apprécié en 2011 sont el piel que habito et melencholia.
Quant à david lynch… oui putain!…qu’il arrête de faire de la propagande et de jouer les poseurs!….qu’il reprenne enfin sa putain de caméra et qu’il nous pondent un film.