Industry

Excuses musicologiques 2

  • Brel : Amsterdam lors de l’Olympia 64. Imparable. La chair de poule ultime.
  • « Candy Pop », par Heartsdale feat. Sould’ Out. Son calibré de bonheur d’été, le genre où on lève le doigt bêtement dans la rue en sifflotant quelques bribes du flow improbablement chaloupé de Diggy Mo’.
  • Akira Yamaoka, habitué à faire des musiques de blip et blop pour jeux vidéo, dans une de ces tracks d’un album perso. Une espèce de radicalisme flottant visant sans doute les soirées house.
  • Niagara, « Quand la ville dort ». Oh tu ris mais Niagara ce n’était pas une bombe qui minaudait des hits de l’été. En réécoutant un de leurs albums, on ne peut que se rendre à l’évidence, ils furent l’honneur de la chanson française des années 80, enchaînant des tubes incroyables, jovialement mais aves sérieux. Une retro-claque.

Excuses musicologiques 1

  • Hi-Fi : Hard To beat : En lisant le FHM anglais dans l’eurostar (oui hein, c’est pas Dante, je sais, disons que c’était), j’ai lu une itw de ces gus qu’avaient l’air sympa (et plébiscité par le mag de bon goût, donc. Elire Keeley Hazell femme la plus sexy de l’année, c’est + 30 de charisme. Un lien pour vous éviter de faire Google image). Bref, c’est sans doute la chanson la plus funky de leur album. A écouter à toute heure.
  • « J’ai oublié », par Grand Corps Malade. Ouais alors je les vois les spectres hype qui me disent « ouah commercial, non mais c’est quoi cette lacrymo opération ? » Ouais bah non. C’est vrai, le mec ce n’est pas le cliché d’un black dans la rue qu’a trimé, qui se fait contrôler 5 fois par jour etc. Mais sa dramaturgie, sa vie, sa douleur ontologiquement humaine, ouais elle me touche. Le spleen sincère, ca me touche. Et lui il en a pas mal à te revendre. Location, Bataclan en octobre. Toi-même tu sais.
  • M-flo, Orbit 3 tiré de l’album Expo Expo, celui d’avant le gros succès. De la Jpop sucrée, très calibrée et jolie voix. Imparable.
  • Tegan & Sara Vs Mylo : Un mash d’un groupe de pop canadien (deux petites meufs toute mimi) et de l’archi remixé Mylo.
  • Wangan Midnight : Yuzo Koshiro. Son meilleur boulot depuis des lustres. Idéal pour travailler vite.

Deux gars à Ingres

Ingres, c’est compliqué. Très compliqué. Personnellement j’ai détesté jusque récemment. Et puis il y a 2 ans j’ai vu une expo composées uniquement de dessins, et là, on sentait le travail. Rien n’était laissé au hasard. Et voilà un an que je m’étais plongé dans sa vie/son œuvre. Cité comme une des références ultimes par la plupart de mes peintres préférés, il me fallait comprendre pourquoi… Il représentait le classicisme, l’académisme le plus crâneur. Il est en fait bien plus que ça. C’est le travail appliqué au service de son sujet, une subtilité incroyable derrière ses compositions, une volupté travaillée dans ses formes et ses expressions. Ingres, ce n’est pas qu’un Raphaël à la Française (ce qui est déjà pas mal), c’est une réflexion sur le sens donné par sa propre œuvre. Fantastique. Je ne regrette pas d’avoir sauté la barrière. Au sens propre.

Dans le désert

Where credits is due. Profitant d’un petit moment, je tiens à remercier certaines personnes. On ne remercie jamais assez. Et pourtant on devrait. Voici donc les gens, plus ou moins en ordre d’apparitions qui ont aidé la Robotics que je tenais à saluer.

Loops. Bro’, pour l’inspiration, et l’idée générale de taper sur dotclear. Toujours là quand il faut. Relecteur de pitch universel.

Fab’. Godspeed, gaillard. Le tutorial humain sur MSN. Il sait tout faire sauf marcher sur les mains. Sans doute le mutant le plus puissant du cosmos.

Pcharp’nix. Great deal of good ideas, man !

Tonyo. Happy débuggueur, tripatouilleur dégoupilleur. Méritocratie puissance maxi.

Julien. Entrain, idées. La musique, c’est lui qui a eu l’idée.

H*o*m. Débugueur. Powers: knows stuff.

Et pour élargir le spectre, toi qui prends le temps d’écrire ou même de lire. Toi même tu sais.

Hypnotic J-Rap



Le passage dans la benz est savoureux.