Posts tagged Evangelion

Rebuild of Evangelion 3nd Impact
Jan 18th
Hey, un jeu musical Evangelion qui n’est même pas aussi naze que les 3/4 du matos Eva. Adapté des néo-films, donc.

Dans les dents 19 spécial animu
Oct 5th
“Puisque ma pile de comics en attente est déjà bien grande”, bah on y est. Dernière partie de ce tour du monde dans les dents. On a eu la franco-belge. Mangasse, c’est fait aussi. Reste plus que la japanim’. Non, pas de “série TV” surprise la semaine dernière vu que c’est une rentrée blanche et sèche pour moi de ce côté-là. En gros privilégié, Jack Bauer a pris sa retraite à 44 ans, l’île a disparu, plus rien si ce n’est Treme, toujours dans la liste à voir. Quoique, il y a le TV Drama de Ryû ga Gotoku junior où les gens ont l’air de se taper….
Anyway, on va ouvrir le bal avec… Iron Man. On y revient, forcément. Tu n’es pas sans savoir que Kamui Robotics creuse une ligne Maginot devant tous les machins hybrides américains qui se la jouent Miyagi-san. Surtout quand c’est français, remember “Inju“. Parfois, des gus y arrivent, genre le récent No More Heroes 2 qui bridge un peu tout ce qui est possible de trouver de cool sur google en tapant “Robot, Moé, Comics”. Là, c’est le Studio Madhouse, malheureusement touché par la mort de Satoshi Kon cette année qui s’y colle. Le studio de Kawajiri dont les coups de boules sont un des actes fondateurs de mon adolescence.
Le trailer de 2009 laissait présager quelque chose :
Iron Man affrontant un mecha-pirate probablement nazi. Je signe.
L’intro n’est pas si mauvaise, malgré une coupe intestable pour Tony Stark:
Mais la fête est un peu gâchée quand commence la série : à trois jours de la retraite, Tony Stark se rend au Japon où il doit superviser la construction d’un réacteur nucléaire à l’aide du Dr.Tanaka (une jolie femme qui ressemble un peu à Rumiko Fujikawa la copine de Stark circa 1998). Il y rencontre aussi le ministre de l’armée qui comme son homologue français Hervé Morin est pétri d’intentions diaboliques. Parallèlement, Tony bricole des prototypes bleu et argent baptisés Dio, destinés à équiper ses successeurs. Un truc qu’il ne ferait jamais dans la bd, au contraire, il n’a aucune confiance quand d’autres gens manipulent sa technologie. Mais glissons. Comme c’est le Japon, on nous rajoutera bien une journaliste incapable de poser une question. Sans déconner, la scène de l’interview est triste comme un comique qui prend un bide sur scène. Mais la journaleuse rajoute des moments comiques si typiques.
Not so much Tony Stark. Puis Iron Man sera attaqué par une version pimpée d’un robot du Zodiac, l’organisation criminelle qui n’a rien à voir avec le film semi-culte de Fincher.
Bilan : c’est pas brillant. Les personnages sont vraiment foirés et les robots sont en 3D bien laide pour qu’on la distingue bien de l’animation traditionnelle. En mouvement, ça va un chouïa mieux. Je trouvais la 3D de Super Robot Taisen OG (voir plus bas) mal intégrée, mais là, c’est un F.A.Q de ce qu’il ne faut pas faire. Bizarrement, alors que la technique semble vergéturée de partout, c’est l’histoire signée Warren Ellis qui, malgré un script un peu mou, s’en sort pas trop mal, mettant en difficulté Stark de manière crédible, ce qui est quand même indispensable pour tenir durant 11 épisodes.
et demi, mais qui peut pousser vers le deux.
Je ne retiens pas mon souffle pour le Wolverine japanim‘.
Oké passons à Super Robot Taisen OG the Inspector. Bon, je ne me prive généralement pas pour rappeler lors de mes tests de Super Robot Taisen OG que je n’ai pas vraiment d’affinités avec les personnages OG qui ont toujours été pour moi des faire-valoir bricolé pour que le joueur s’identifie lorsqu’il fait le sparring partner de Grendizer, Mazinger ou de Daïmos, le robot qui fait du karaté. Ce qui est incontestablement la chose la plus classe du monde. Et c’était la première fois, vers 5 ans que j’entendais du japonais, grâce à ce générique chopé sur une VHS louée par mon grand-père dans un vidéo club. Un jour à 8 ans j’y suis retourné pour y retrouver Daïmos mais c’était devenu, je crois, un vidéo club pour adultes. Depuis c’est une agence immobilière. Ouais, Daïmos et ses potes, c’était la raison numéro 1 de se farcir 40 maps souvent abominablement longues. Et aujourd’hui débarque SRT OG : the Inspector, réalisé par Ôbari, une autre idole de mon adolescence grâce à ce film que j’avais vu à l’époque en salle. Et dont un nouveau visionnage casserait tout. Mec, je savais pas que ça serait autant memory lane de parler japanim’, sans doute parce que ça fait vraiment faire des lustres que je n’en ai pas vu. À part le dernier Ghibli…
C’est logique de faire appel à Ôbari pour une série SRT. Il a une grosse expérience des séries de robots, il fait guest animator depuis des années sur Super Robot Taisen les jeux, mais c’est la physique distanciée et distinguée des seins de Mai Shiranui qui l’a rendu célèbre. Et ça, SRT OG The Inspector, ils ne s’en privent pas. En fait, quand le parti pris est comique/référentiel, ça passe. Mais là, c’est vraiment bizarre, tous ces personnages qui se prennent tellement au sérieux et en même temps, ces nanas pilotes barely legal qui font niah et wohow en regard caméra avant de balancer une plâtrée de missiles. Sérieusement, c’est si peu subtil que c’est le genre de truc qui me fait sortir instantanément du show. Mais quand c’est dans le générique de fin avec full cast en maillots de bain, je m’en fiche. Si ça pouvait se limiter qu’à ça…
Le problème, vraiment, c’est le fanservice moderne qui se force littéralement à placer un clin d’œil intrusif à chaque plan féminin. Je peux citer des dizaines de shows sérieux et néanmoins hypersexuels qui n’ont pas eu besoin de winker leur public de manière gratuite pour être intéressant. Ça donne vraiment l’impression que SRT OG serait une bien meilleure série si elle se donnait la peine de se la jouer droit au but, expurgée de ces conneries. Ou, hypothèse tout aussi plausible, peut-être que je n’ai vraiment pas saisi un truc sur les fondements dôjin rigoureusement indispensables de la série…
Ceci dit, la 3D ne s’intègre pas si mal comparé au pauvre Iron Man même si on se demande parfois si le studio ne ferait pas mieux de faire un choix au tout début de la chaine de production. En tout cas, le début en mode “fanzine d’Eva” fonctionne vraiment bien et les robots sont vraiment bien animés (hé, le premier épisode, normalement, ils y foutent l’équivalent du PIB de la Suisse avant de baisser le budget dès le deuxième). Ça peut devenir une bonne série mais il y a quand même un problème de ton entre tous ces personnages qui n’ont pas plus d’une minute à l’écran pour rappeler qu’ils existent. Et puis une pensée pour les newbies : même le héros Kyosuke (très loin d’être mon choix perso), une fois l’épisode fini, y’a pas moyen de comprendre qui il est, pourquoi il est là. Ni qui sont ces gens ni pourquoi ces robots différents. Comme si le fait d’avoir un titre un peu long (encore une fois : Super Robot Taisen Original Generation : The Inspector) dédouanait le staff de faire des présentations. Du ready-made pour fans mais il y a un méchant besoin de développer les persos dans le futur pour leur donner un peu de tridimensionnalité. Potentiel classe : les robots que laisse espérer le générique.
et demi, pas si mal pour un début.
Pas vu Heroman, la précédente série de Bones (dont le dernier truc vu était Sword of Stranger) mais j’essaye Star Driver plutôt confiant. Je ne sais pas si c’est l’instinct ou simplement parce que c’est la série “du ramdam ambiant”. Le début fait déjà un peu peur avec son héros rachitique soutiré “le beau gosse de l’espace” et qui porte un t-shirt suffisamment court pour laisser apparaître son nombril. Don’t get me wrong, je n’ai rien contre la peau exhibée, étant moi-même un supporter de topless Batman parce qu’il a la classe, Bruce Wayne. Mais quand tu vois le héros monter dans son robot inspiré des carnavals, avec le chapeau à cornes avec une plume dessus, toi le fan de robot, tu es en droit de faire “houla”. Son design est siiiiiii bizarre qu’il n’apparait que quelques secondes durant le générique de début pour pas faire peur aux gens qui ne sont pas au courant que le Japon a officiellement pété un câble. Safe bet, ça vendra moins de maquettes que SRT OG mais l’animation est vraiment soignée, des simples mouvements casuels jusqu’aux katas du n’importe quoi, vraiment du prêt à gifanimer pour une série qui va sans doute se terminer en ballet.
Pas certain de regarder jusqu’au bout, mais je suis intrigué. Et pour une fois que les robots ennemis sont plus réussis que celui du héros…
Un premier épisode à
On finit ce Dans les Dents spécial par la Gainax. Qui a décidé de nous faire un animé où deux filles plus ou moins sexy affrontent un monstre gluant de caca. Sans rire. Panty & Stocking with Garterbelt. La blonde du duo qui se présente comme une “passionnée de sexe” donne le ton de cette série Powerpuff Girls Cul, où l’une enlève sa culotte tandis que l’autre retire ses bas pour les transformer respectivement en gun et en épée. C’est très bizarre de voir ses personnages SD en pleine exhib’ sexuelle mais ça va vraiment tout droit, en laissant assez peu de liberté pour développer de vrais enjeux. Le ton est à la parodie, quoi. Calibré pour les cosplays, on WTF plus souvent qu’on ne rit franchement. Et puis il y a cette transformation qu’on croirait conçue pour être visionnée sur Youtube devant un flot de commentaires subtils de EPIC OF EPICNESS EPIC.
On y voit quand même des scènes pas banales comme… une des héroïnes en train de caguer…
A voir si ça survit sur la longueur. En tout cas, ce qui blaste, c’est la bande-son de ♥Taku¤Takahashi du groupe M Flo que je suis et apprécie depuis quelques années courtesy mon bro @gkpuyo.
Semaine prochaine, retour à la case comics. Même bat-chaîne, même bat-heure.

Ura Dans les dents 18
Sep 24th
Un dans les dents spécial aujourd’hui, celui du mec qui après avoir rejoint le Japon par bateau s’est retrouvé coincé dans une ville de province en attendant le train.
Donc combo internet-manga café, la solution tranquillou pour éviter de payer tes 10000 yens d’hôtel. Et puis il y a de la distraction, à savoir une biblio manga bien pointues. Un Dans les Dents un peu dans l’urgence, où qu’on voit mes paluches dans des clichés iPhonesques.
Dans les dents, consacrés aux mangas, ouais, du présentoir “actu” comme ils sont, en évitant de googler pour choper l’exactitude de ce qu’il s’y passe. Ça donne une idée de ce qui va peut-être sortir dans un-deux ans en France. La règle, c’est de ne prendre que les séries jeunes (moins de 10 volumes), histoire d’espérer comprendre quelque chose. Keep it roots mais bien sur, une règle que je vais transpercer très vite.
Let’s.
Rushiferu no Migite (la main droite de Lucifer, quoi)
Un volume 1 ! L’histoire d’un docteur revenu trauma d’un pays africain car il a été obligé de s’y battre et de tuer des gens. Il va devoir reprendre la salle d’Op comme d’autres reprennent le combat. Dessin oké, sujet médecine oké.
Kawaguchi Kaiji est plus connu pour ses manga “un peu” nationalistes comme Zipang, le genre où les mecs chialent en repensant à la grandeur du Japon. Boku ha Bittoruzu (Boku ha Beatles, hé) a de quoi changer un peu ses habitudes, avec l’histoire d’un groupe copycat des Beatles qui se téléporte dans le temps pour se retrouver dans les années 60. C’est euuuu… je crois que je suis un peu trop nostalgique de ses trucs militaro-militaire pour m’intéresser à un concept comme ça.
Je sais pas si c’est un spoiler (je n’ai jamais lu cette série) mais à un moment (attention le spoiler est là) débarque Mephistophelès en cosplay de Phileas Fogg. Riiiiien compris mais j’avais envie de dire “qui sont ces gens ?” De toute manière Saint Seiya est devenu si deep que… non mais regardez-moi ce toys :
Ouais, simplement parce que le mythique et viril chevalier du Lézard est apparu tout nu dans la flotte pour se laver une minute chrono que Bandai te fait la version à poil de sa figurine. Voilà à quel point Saint Seiya est devenu deep. Ceci dit, même pour du Saint Seiya et en commençant au vol 21 (une entorse à ma propre règle), je n’ai aucune idée sur la qualité de la série ce qui n’est pas le cas de…
J’avais juste entendu parler d’Angel Heart, la pseudo suite-qui-n’en-est-pas-une (ça sent le “je dis ça au cas où c’est pas populaire”). Mais le lire pour de vrai… c’est à dire que je savais même pas que ça existait encore. Le résumé nous présente un Ryo bien LoL “la queue raide” comme avant… mais comment dire, dans le volume, il n’y a pas un gramme d’humour, comme si Tsukasa Ojo ne savait pas sur quel pied danser. Le dessin est figé dans le temps avec de la laque et au formol, au choix, mais c’est tout ce qu’il y a à en tirer. As Bad as it can get.
Tiens dans la collection oldies, Kazuhiro Fujita (le mec de Ushio to Tora, remember) dessine un nouveau manga… C’est baroque, incomprehensible et il se passe des milliards de trucs sur une seule page. Pour les mecs qu’ont le pied marin.
T’es contre l’entrée de la Turquie dans la communauté européenne ? Shoukoku no Altaïr qui nous propose une version japanim’ de l’histoire du pays. Avec, j’en suis sûr, des ninjas, à un moment ou à un autre. La japanim’ a déjà fait des trucs assez cools dans le genre. Les plus âgés se souviennent sans doute d’Arslan Senki qui se passait déjà dans ce qui deviendra l’Iran, mais avec des magiciens etc. Les dessins d’Altaïr sont un peu marqués par l’air du temps, ce mélange un peu efféminé et très chargé que j’ai pu voir une heure plus tôt dans Lost Canvas. ooooké.
Des styles de combats uuuultra épurés, c’est l’autre tendance du moment, sans doute un dommage collatéral de Togashi et son HunterXHunter (pas lu, enfin j’en étais resté au tome 10… un jour je reprendrais). Là, c’est Hitokatana, un peu trop de blabla, pas assez dans les dents pour que j’y trouve mon compte.


Mardog Scramble, des histoires de baston avec un hamster qui se fait taper. Pas compris mais idéologiquement cool. Le plus WTF du lot

07 Ghost, peut-être le fond du fond de l'originalité. Même le papier semble pompé sur quelque chose.

Magi, une version pimpée de l'histoire d'Alladin est peut-être ce qu'il y a de mieux dans cette FMA-sploitation (dessins, histoires etc)...
Ah oui j’en ai presque oublié de parler de ça :
Avec, en guest, un personnage pas du tout pompé sur Bayonetta…
Pas du tout.
Alors quoi, que des mangas mouifs ? Vais-je me contenter du dernier Vagabond à l’aéroport (le 33, ce septembre) pour bien me persuader qu’il ne s’y passe vraiiiiment rien ? Ou bien juste prendre le dernier volume d’Evangelion (le 12, sorti à peine 3 (trois !) ans après le 11 ? C’est devenu si long que c’est devenu un gag. J’aimerai tellement que ça s’arrête avant le deuxième mandat présidentiel de Sarkozy… Genre pour marquer le coup. Et puis il y a toujours un volume de Salaryman Kintarô (cette année, le 4) qui me fournissait régulièrement des Dans les dents, à l’ancienne. Mais non, voilà les bonnes pièces.
Thermae Romae, il ne m’a pas sauté à la gueule. Une couv avec statue grecque avec serviette rouge posée sur l’épaule comme à l’université d’été du PS, pas grand chose pour se rassurer. En fait, il a reçu le grand prix du manga 2010 (gros panneau à l’entrée) ce qui t’assure la tête des gondoles pour les mois à venir. Le pitch rappellera les belles heures du Glaude et de la Denrée de la Soupe aux choux (et je te linke pas la Soupe aux Choux, y’a des choses qu’on est sensé savoir). Lucius, un architecte romain (quelques bons paquets d’années avant JC) se retrouve happé dans une faille spatiotemporelle alors qu’il prenait son bain peinard. Il se retrouve dans le-japon-terre-de-contraste d’aujourd’hui, incapable de communiquer. Thermae Romae part du principe classique de l’anachronisme temporel pour donner un comique de situation efficace (“LoL les chiottes japonais et leur jet dans les fesses”). Ce qui marche, c’est que c’est sérieux, vraiment premier degré, sans LOL inutile qui alourdirait un concept audacieux mais bancal. Marrant mais je te préviens, il ne contient pas de nudité frontale que ça. Même pas de coup de poing.
Mais le meilleur, le manga que j’ai acheté DIRECT MATIN après l’avoir lu, c’est AOI HONOO de Kazuhiko Shimamoto. Si tu remets pas son “La plume de feu” sorti en France,
alors peut-être que les nombreux fights sur Moero ! Justice Gakuen (Rival Schools) te rappelleront une de ses meilleures créations, Hayato Nekketsu.
Le prof qui éduquait ses élèves à coup de bambou, un système d’éducation que cette petite frappe de Luc Chatel n’a pas sélectionné et pourtant, elle a reçu le prix Satan petit cœur décerné à toutes les initiatives personnelles visant à améliorer notre société. J’évoquais son wilkipedia poétique dans ma wish list de Marvel vs Capcom 3, et impossible de ne pas s’en remettre une couche. “he seems to love corporal punishment as his main weapon is a kendo sword that he hits opponents with.” Totalement Airwolf. Et puis t’as jamais vu un mec avoir plus la classe en jogging.
Donc bon, “Aoi Honoo”, la flamme bleue, où tu sens que Shimamoto reste dans la thématique de la flamme, ne pouvant s’empêcher de dessiner des mecs qui s’enflamment littéralement pour n’importe quoi. Et là, c’est une autobiographie, Un How to be an Otaku enflammé, circa la fin des 70’s début 80’s. Le mec découvre Adachi, il pète un cable. Rumiko Takahashi le foudroie. Mazinger, je t’en parle pas, c’est la gaule. La moto, la SF, tout y passe. En plus, coup de bol, ses potes de classe, c’était Hideaki Anno et les autres gugusses qui ont fondé la Gainax. Moi en gars connus dans ma classe, j’ai eu Karine Costa. Ouais, c’est pas Jet Li, hé mais… “CE RêVE BLEU !” C’était un signe, en fait !
Fondamentalement, si tu n’aimes pas, c’est que tu n’as pas saisi la philosophie Airwolf. C’est vraiment génial, tellement que ça fera sans doute un four en cas de sortie française. Un signe d’élitisme ? Non, ce n’est pas l’otakisme à la sauce MK2, ici on est sérieux mais qui vient du plus profond de sa passion, celle qui te fait vibrer les cheveux dans le vent. Même toi, Alain Juppé.
L’étroitesse de ce Manga café n’y fera rien, j’en reparlerai plus longuement dans un article pour un canard spécialisé dans un futur proche.
Okay, je retourne mater le premier épisode de Koh Lanta Vietnam puis paf, un deuxième dans la face. Enfin ! Les comics arrivent bientôt, les aminches. Il y en a beeaaaauuucoup. Même bat-chaine, même bat-heure.

Summer Blockbusters 20XX, le rappel
Jun 9th
Saison blanche et sèche de blockbusters pour l’instant. Enfin si, on a un Robin des Bois qu’on aime un peu comme on aime la prestation d’un vieux sportif qui vient faire un dernier tour d’honneur sur une piste. J’aime les vieux au ciné. Mais heureusement qu’on a parfois des programmes “appel d’air” qui ne soient pas des comédies sociétales pré-approuvées par Zemmour.
Je te fais un récap rapide, à moins que tu ne sois venu que pour Batman XXX. Hein, coquin.
L’an dernier, ici-même débutait l’opération SOS le cinéma Japonais, pour faire un peu un état des lieux de la cata et des perles à récupérer. Ouais, parce que si t’es pas au courant, même la série Z y est devenu pourrie ces 10 dernières années. Dire qu’on survivait à peine à One Chanbara (dans le genre on adapte un jeu vidéo basé sur la sainte trinité sabres-filles-zombie). 2010, on a droit à ce genre d’horreur…
Gothique et Lolita. Et horreur. C’est triste, on dirait qu’ils n’essayent même plus.
Résultats des courses, les meilleurs films japonais de mon classement, c’était Still Walking (Kore-Eda, brillant), Evangelion 2.0, le Grand Chef (un film de cuisine fighting coréen, mais j’ai déjà expliqué en images pourquoi et comment le kimchi dégomme le Sushisashimi) et enfin… Summer Wars. Qui est un film biclassé, mi-japonais mi-blockbuster. Et il sort aujourd’hui en France. Me le suis tapé déjà deux fois (dont une dans l’avion, ça compte pas), et si j’envisage une troisième, c’est vraiment que ça vaut le temps que tu vas passer dans ton fauteuil. On se la refait : Summer Wars.
Sinon, coup de hasard, ça évitera les doublons. Air Doll du même Kore-Eda sort en salle. La même semaine. Ok, pas évident d’apprécier ce film où une poupée gonflable devient humaine (j’viens de me rendre compte que la bande-annonce est proprement irregardable, donc hop, pas ici). Included, une des scènes de sexe les plus bizarres ever qui te fera frissonner les poils en y repensant. Garanti.
Bon, allez, je vais pas te chercher les séances non plus, allez, houste. Bonus, les salles seront vides à cause de la Coupe du Monde. Attention, ça ne durera pas.
Com-Robot