Posts tagged Politique
Direct -Matin- Robotics Vol.7
Aug 3rd
Je sais qu’il y a des gens qui ne sont pas partis en vacances rien que pour la suite de Direct Robotics. Alors go ! Go !
On a fait la majorité. On a vu l’opposition. Mais il serait temps de montrer le grand timonier, celui qui se donne corps et âme à la France. Voici un publimercial proposé par Direct Matin et Kamui Robotics.
J’vais être honnête avec vous, je pourrais en foutre 3 fois plus. Mais Sarkozy, c’est comme les carambars. T’en prends trop, ça finit par te faire mal aux dents. Donc on s’en fait une autre fournée bientôt et tout comme Sarkozy…
La suite d’Awesome Direct Robotics bientôt !
Direct -Matin- Robotics Vol.6
Jul 27th
Aujourd’hui, Direct Robotics voudrait en placer une pour Fillon. Le pauvre a été un véritable punching ball de la Vème république, un simple “collaborateur” de Sarkozy. Mais rien à faire, “Fillon, toi ma star”. Il a traversé les tempêtes, il s’est fait rouler dans la boue par son Président mais aussi par tous les Xavier Bertrand et tous les Darcos qui veulent prendre sa place. Heureusement, les mecs de Direct Matin, ils ont jamais lâché l’affaire. Son seul problème, c’est d’être “relativement” absent. Voilà les quelques courageuses couv’ que j’ai débusqué.
Bon celle-là est un peu nul parce ils l’ont copié sur :
Big up, François. Moi et Direct Matin, on ne te laissera pas tomber. Représente !
La suite, ow very soon !
Direct -Matin- Robotics Vol.5
Jul 25th
Pour mes textes, je vois à peu près où je veux en venir avant même de taper le premier mot. Les bonnes (enfin j’espère) phrases de sniper, facile, le rythme, oké, référence Politique et Koh Lanta, I got that… Mais là, moins évident, j’avais prévu de parler de ma pomme ou plutôt de Direct Matin Vs ma tronche. Pour expliquer à quoi ça rime, tout ça. Si c’est pour du factuel, faudra attendre l’épisode 6.
Mais tout a réellement commencé par ces magnifiques couv’ politiques partiales qui me paraissent toujours aussi hallucinantes. Et visiblement, tout le monde s’en fout, c’est comme “accepté”, cette entité politico-publicitaire qui t’agresse dès que tu rentres dans le métro. Ces programmes TV absolument sidérants. Et puis ces éditos incroyables, surtout de Morandini qui ramollirait même le plus solide des métaux. C’est “normal”, on est habitué. Ceux qui savent toute la portée de ce conglomérat “Direct” se demandent sur qui ça marche. Car il y en a bien sur qui ça doit marcher.
S’il y a bien un truc pour lequel je remercie Direct Matin+Soir, c’est peut-être d’avoir mis le doigt sur un point crucial résumé ainsi par l’accroche en haut à droite de cette page : “obsédé plus qu’il ne devrait”. Voilà quelques années que je ramasse dès que possible ces maudits journaux, dès que je peux. Pour les débusquer, ça va jusqu’à prendre la sortie la pluuuuuuuus éloignée de celle dont j’ai réellement besoin. Et c’est assez gênant d’avouer à la personne qui t’accompagne que tu fais un détour pour une feuille de choux gratos. Ou encore refaire un petit tour de couloir, même quand c’était un jour off, sans aucune raison d’aller se fourrer dans le métro. Et puis quand vient un anniversaire, c’est toujours une bonne raison pour en prendre une vingtaine d’exemplaires pour les paquets cadeaux. J’ai encore une dizaine du déjà mythique numéro de l’équipe de France 2010 : “Voyage au bout de l’enfer”. Et quelques Mario & Naruto, comme ça, pour le plaisir du collector.
Ca a l’air facile, il y en a partout, mais c’est quand on les veut le plus qu’ils ont disparu des stands. Si tu manques le gus à casquette estampillé “Direct Soir” des grandes stations de métro pour les working people, il faut se rabattre sur les espèces de présentoirs accrochés aux murs par des vis dont je n’ai malheureusement pas la bonne clef, sinon ça fait longtemps que j’en aurai choppé un pour le mettre chez moi, pour stocker tous ces numéros de manière cohérente.
Parce que si l’on est pas méthodique, on finit par se laisser déborder par des centaines de petits journaux, pliés n’importe comment. Du coup, j’ai récupéré un présentoir “égaré”. Pas un genuine, avec le logo, mais il fait l’affaire. J’en suis parfois à tester les vendeurs, pour savoir si ce parasol Direct Soir leur est vraiment utile contre quelques billets. Ça ferait un beau trophée. Mais l’ultime achievement journalistique, ça serait qu’on me l’offre. *croise les doigts*
Ah oui, tu vas me dire, certains scans font vraiment délavés. Evidemment. Certains ont bravé la pluie, se sont retrouvés au fond du sac Franprix, ont été utilisés comme marque-page géant, oubliés depuis dans des bédés. Il eut été possible d’aller sur le site internet et de récupérer les PDF correspondants pour avoir l’image la plus propre possible. Mais c’est pas le but de la maneuvre. Le papier cra-cra, les pliures, les traces du temps, j’aime. Je les affiche, voir les encadre parfois (ceux-là feront l’objet de soins attentionnés dans ces colonnes dans les prochains articles). Ces petits canards, je les ai vraiment tous, y’a zéro bidouille photoshop. Authentik, toi-même tu sais.
Mais en fin de compte, mon objectif principal, c’est d’arriver au bout de cette étude, pour tous les foutre en l’air, sans regarder, sans avoir à reclasser les billets Morandini par ordre de bêtise. Ou bazarder les vieux exemplaires sans me dire “oh merde, je peux pas jeter le numéro du 8 Janvier 2010, il y a quand même une cover sur Philippe Seguin”. Ou ce précieux numéro oversized Jean-François Copé. Ce regard “WTF mais pourquoi tu collectionnes ça?” de tes amis, ou cette dame qui te regarde méchamment parce que tu l’as envoyé bouler parce qu’elle te demandait un exemplaire un soir dans le métral, c’est plus possible. Pas de sentimentalisme, pas de jolie boite Muji pour tout stocker, faut que ça s’arrête. C’est là que Direct Robotics intervient.
Bref, this is serious business.
Prochain épisode, une spéciale pour le collaborateur de Nicolas Sarkozy.
Direct -Matin- Robotics Vol.4
Jul 22nd
La dernière fois, on a vu les couvertures consacrées aux membres du gouvernement. Ca balançait à fond avec des accroches toujours acerbes et ironiques. Le poil à gratter de la presse gratuite !
Passons un peu à l’opposition. Après tout, tout le monde va en bouffer.
Après des années d’études et de ramassage compulsif, on peut aisement constater que cette opposition, quand elle arrive en première page (soit euuu pas souvent), est montrée sous un jour pas vraiment favorable. Doux euphémisme que nous allons constater avec quelques couvertures. Lettsago !
Le choix des photos en dit toujours long. Regardez par exemple la frimousse machiavélique de François Chérèque
Passons à un autre membre de l’opposit… non, hé là, ho attendez, là !
J’ai toujours trouvé bizarre qu’un mec aussi “mineur” que Bockel (Bockel, quoi !) fasse la couverture d’un mag qui diffuse à des milliers d’exemplaires dans le métro. Il doit sans doute sa matinée de célébrité à son courageux revirement politique. Donc cover story, direct.
Une dernière couv’ d’opposition pour la route ? Allez, Direct Matin revient à une vraie neutralité pour cette couverture avec du vrai socialiste dessus.
Convaincu ? Direct Robotics, même Bat-Chaine. A suivre !
Direct -Matin- Robotics Vol.3
Jul 17th
Plus jeune, je croyais que c’est l’alternance politique qui déterminait l’orientation politique d’un journal. Par exemple, le Canard Enchainé tape plus facilement sur un gouvernement en place que sur une opposition. Cette généralité a beaucoup changé depuis l’arrivée au premier plan de Ségolène qui, à force de bouger les bras pour exister, a fini par empoisonner tout son monde, y compris son entourage.
Mais déjà, deux observations. Primo, prendre le Canard comme maitre étalon de la rigueur de traitement politique, c’est mettre la barre très haut. Deuxio, des journaux comme Direct Matin n’ont jamais connu la gauche au pouvoir. Sans déconner. Du coup le ratio des couvertures publi-informatives du gouvernement sont bien plus importantes que les normes imposées du CSA (qui, “parait-il”, chronomètre ça très précisement).
On reste dans les couv, et on va commencer gentiment avec des membres de gouvernements toujours bien traités, malgré les tempêtes, accroches superbes en prime.
Je vous conseille d’ailleurs l’intro en flash de son site off’, une merveille qu’il faut enregistrer avant qu’elle ne disparaisse…
J’en garde pour la suite, mais une de mes préférées, pour la route. Remember…
Il m’en reste encore des zilliards, mais à suivre.
Direct -Matin- Robotics Vol.2
Jul 16th
(Tu te demandes de quoi on parle ? check l’intro ici)
Commençons par les bases. Désolé si je commence par les évidences, mais comme disait ma prof de Kung Fu : “si toi pas bonnes bases, toi pas bien faire Taolu, après pas bien“. Et c’était une prof exceptionnelle qu’on ne contredit pas.
Direct Matin et Soir sont édités par Bolloré, un conglomérat financier qui détient forcement une part de toi. Cherche bien. Ciné, télé, magasins, c’est du gros, du lourd, qui pèse des milliards. Pas le genre à avoir une boutique de sappe à Clignancourt.
Direct Matin, dispo en général jusqu’à 14 heures, arbore une couverture qui reflète l’actualité. Mais autant dire qu’elle est politique la plupart du temps. C’est le plus facile à se procurer car les gens s’intéressent sans doute moins à la politique. Ou ils ne sont pas dupes, ce que j’aimerai bien croire.
Un exemple :
Avec Direct Soir donc les premiers exemplaires bourgeonnent vers 15h, on se lâche. C’est le plus recherché, sans doute parce que les gens ne veulent pas-de-politique.
Point commun des deux éditions, la première page est souvent recouverte d’une sur-couverture publicitaire, habilement maquillée façon infomercial. Surcouf et SFR marient leur rouge avec celui de Direct Matin tandis que le gros film à sortir du mercredi aura droit à un joli article pas trop rentre-dedans. Echange de bons procédés. On y reviendra.
Le bonus, c’est le Vendredi. La fête du slip. Direct Soir devient bicéphale avec Direct Sport de l’autre côté et se permet des plages entières de pubs ciblées, du publimercial bien planqué ainsi qu’une double page de Playmate, façon cover girl d’un canard anglais. Vers la fin du fascicule, petit coquin.
J’aimerai parler de tout. Les articles, les pubs, les choix, l’horoscope, le programme Télé et bien sur l’insurmontable JMMorandini. Mais pour l’instant, on va se concentrer sur la principale source d’agression visuelle, la couverture.
Direct -Matin- Robotics
Jul 16th
Bienvenue dans le Direct Matin Project. Ou Direct Soir Project. Mes Charybde et Scylla. Au début, je voulais tout balancer dans la gueule, en un post, régler cette histoire une bonne fois pour toute pour pouvoir reprendre une vie normale mais on va faire en douceur, avec une mise en condition comme il faut.
Tu te lèves. Tu te douches (peut-être). Tu es dégouté car y’a plus de lait pour tes céréales. Bref la journée commence plutôt mal. Rien chez le marchand de journaux, des cahiers du cinéma à Biba, t’as déjà tout lu. Tu t’engouffres dans le métro. Et ils sont là. Lassifs. Provoquant… Les Direct Matin. Ton seul œil ouvert a du mal à comprendre ce qui lui arrive. Can’t compute, il te fait. Tu avances tel un un zombie jusqu’au présentoir. Malgré le canard enchainé que tu tiens plié en deux dans ta poche, ton bras s’est déjà porté sur ce journal gratos.
Le soir, rebelote. Une bouche de métro d’un début de soirée parisien est forcément jonchée de Direct Soir. Ohama Beach. La couv tristement déchirée, le papier grisé par la crasse du sol, la star de la TV qui sourit en couverture se retrouve avec la marque d’une pompe sur la gueule. Partout, on les voit partout, même à travers les poubelles en plastoc transparentes, héritage de Vigipirate. “tut tut tut tudududu Attention des pickpockets sont susceptibles d’agir dans cette sta…”
Voilà, je veux comprendre. Faire le tour de la question. C’est pour cela que Kamui Robotics lance le Direct Matin Project.
Le sommaire. Stay Tuned pour la suite.
Direct Robotics 2 (Le FAQ)
Direct Robotics 3 (La majorité)
Direct Robotics 4 (L’opposition)
Direct Robotics 5 (l’obsession)
Direct Robotics 6 (Spéciale Fillon)
Direct Robotics 7 (Sarkozy Extravaganza, partie 1)
Direct Robotics 8 (Direct Soir)
Direct Robotics 9 (Sarkozy Maxi best of partie 2)
Direct Robotics 10 (en vacances)
Direct Robotics 11 (la rentrée)
Direct Robotics 12 (Spéciale Equipe de France)
Direct Robotics 13 (Les couv’ Facepalm, le tuto)
Direct Robotics 14 (Facepalm, partie 1)
Direct Robotics 15 (Facepalm, partie 2 et la fin… momentanée ?)
Direct Robotics 16 (2012, Direct Matin & la télé)
Film Socialisme
May 24th
Je te vois arriver. Jean-Luc Godard, c’est pas vraiment un yesman du film d’action. Deux raisons pour le faire rentrer dans le cockpit des blockbusters de l’été 2010. D’abord, il faut respirer un peu. Ensuite, regarder un Godard aujourd’hui, c’est comme un sport de combat. Faut être confiant, bien concentré sur ses appuis, jamais baisser la garde et laisser passer l’orage quand une rafale de montages zarbi et de quotes te tombent sur la gueule.
Flemme de chercher “Notre Musique“, son précédent film, dans mes archives (2003, Raffarin était encore Premier ministre, t’imagines…) Mais en gros, à un moment, il y avait un indien qui traversait les ruines fumantes de Sarajevo, tandis que Godard lui-même se filmait, donnant une master-class à une foule à moitié-assoupie. Ce détail somnolent est important. Indiens d’Amérique, juifs, JLG fonçait à toute vitesse malgré sa voix monocorde. Je crois me souvenir d’une phrase lancée à cet auditoire mis en abime “Si vous avez compris quelque chose à ce que j’ai dit, c’est que j’ai mal fait mon travail“. Sans fucking déconner, quoi.
C’est ce qu’on appelle de la “captatio malevolentiae“, une figure rhétorique qui vise à s’aliéner son auditoire. (Oh rien d’extraordinaire, j’ai retenu ça dans un épisode de Cosmocats Saison 1 Episode 5). Bref, Godard-Kun, il ne fait rien pour se mettre son public dans la poche. On retrouve ce trait de caractère délicieusement odieux chez des profs de fac maléfiques qui considèrent que le savoir ne doit être dispersé qu’à la plus pointue des élites.
Film Socialisme a deux qualités. Il a une bande annonce à tomber par terre qui déroule l’intégralité du film sur une minute.
Deuxio, c’est le meilleur titre de tous les temps, fruit d’une boulette typographique digne de Monkey Kong. Le reste du temps, on passe entre des passages joués expérimentaux, du pseudo-making of d’une croisière, puis on voit des ânes, des lamas, du gros pixel venu d’internet, des fausses séquences de “F3 Regio”… Les phrases volent mais ne se terminent pas. La moitié du film et t’es déjà perdu. Et pas de repère pour t’accrocher, d’explosions, de Liam Neeson ou de Russel Crowe. Puis viennent les 15 dernières minutes. Du pur Godard semi-laïusard, passionnant, raccourcis de mauvaise foi. Tu passes de la Palestine à Odessa et Barcelone en 3 syllabes. Si t’es pas préparé, t’es mort. Ca cite à tout va, ça invoque, même. Coup de chance, un camarade de jeu (bisou Tristou) vient de m’offrir le bouquin-script de cette expérience. Je ne résiste pas, je vous en offre un morceau sélectionné vraiment au pif..
Un captif amoureux
Et le deuxième ange répandit sa coupe sur la mer
Et elle devint comme le sang d’un mort
Dans son deuxième cours de l’école libres des hautes
Etudes de New York Roman Jakobson démontre
Pendant l’hivers 1942-43 qu’il est impossible de
Dissocier le son du sens et que seule la notion de
Phonème permet de résoudre ce mystère
D’une façon générale écrire pour deux voix
Ne réussit que lorsque les dissonances sont
Annoncées par une note commune
(Suivent deux phrases, une en arabe et l’autre en hébreu, n’ayant pas le clavier pour, on va zapper)
Je me suis farci 2h de rapsodie avec des lamas et des gens qui se parlent tout seul pour kiffer en fin de compte ce finish attendu, décoré par ses typos de type Evangelion. Un finish comme une clef de voute de son système, tel le bêtisier d’un film de Jacky Chan où il se brise tous les os : indispensable. Mais la voix de Godard, bien que suisse d’entre les suisses, me manque. Son propos n’explose vraiment que quand c’est lui qui balance ses hyper-raccourcis du cosmos.
Harry Roselmack, les immersions de l’impossible
May 11th
Harry Roselmack, c’est le néo-journalisme cool qui n’hésite pas à se mouiller à la première personne. Avant d’être noir, il est surtout beau gosse, ou bonne, c’est selon. Il plait à nos meufs autant qu’à nos mamans ce qui en fait le gendre idéal + alpha: il connait la politique aussi bien que le zouk.
Il ne s’est pas contenté d’enquêter en banlieue. Regard plissé à la Eastwood scrutant sur le lointain. Il la domptait. Sa seule protection, un petit blouson cintré, juste ce qu’il faut de métrosexualité pour rassurer les truands de la galère. Villier-Le-Bel n’a plus de secret pour lui qui a loué pendant quelques jours un appart dans un HLM. Ensuite, il est allé au plus profond de Marseille pour dénicher les plus fondamentalistes des musulmans de la ville. Il a mis un terme sur les fantasmes de mass murder de moutons. Ce soir, il ira au plus près des gens de la rue, ceux qui ont mordu le bitume et qui ne s’en sont pas relevés. D’après la bande-annonce, il va pousser son enquête en allant jusqu’à se grimer en SDF en mettant un bonnet. Mais en vérité, j’ai envie d’entendre sa voix de baryton pour me raconter d’autres enquêtes dont voici quelques extraits.
Harry Roselmack chez les néo-nazis
“Dès le début, je savais que mon déguisement n’allait pas faire long feu. Rodolphe s’est tout de suite senti agressé par la caméra tandis que Raymond peinait à retenir son chien Göering. “Vous savez, monsieur Roselmack, ce qu’on dit sur nous est très exagéré parce qu’on fait juste GÖERING, AU PIED ! J’vais vous dire, moi avant, j’étais centriste mais un jour j’ai compris quandGOËRING, LACHE LE CAMERAMAN ! Je disais quoi… Ah oui, Monsieur Harry, on nous diabolise, c’est la faute des médias. Mais ils ne l’emporteront pas au paradis !”
Harry Roselmack infiltre un tournoi de Street Fighter
“Et vous, vous Cross-upez souvent?” “Et dites moi ce Hakkan, il n’est pas trop dégradant pour l’image de la Turquie qui cherche justement à entrer dans l’Union Européenne”. Le silence comme seule réponse, Lim continue sa partie, se faisant “linker sans pouvoir faire de dash cancel”, comme il dit rageusement. Dans un milieu qui interdit les filles aussi surement qu’un monastère, j’ai décidé de me lancer. Dudley me plait mais j’opte pour Dee-Jay, un peu dépité devant les 3 combattants noirs que propose le jeu. Première taule. Street Fighter, c’est un peu comme être journaliste à TF1, on est dans le top-tier…”
Harry Roselmack chez les fans de japanim’
“Fulguropoing, Kamehaméha“, ces mots ne me disait rien avant d’entrer dans le monde de ces adulescents comme disent, avec ironie, les médias. Je voulais en savoir plus. “Et c’est en portant ces vêtements roses à oreilles de chats que vous échappez à votre quotidien ?“. Sophie est une fille comme il y en a tant d’autres les autres à Chaumont-en-Vexin. Sauf qu’elle fait changer son nom. Désormais il faut l’appeler Kawaii Neko. Elle a abandonnée l’école pour se consacrer à sa passion, le cosplay, cette manie qui touche les “japanimaniacs”. Son armoire est remplie de robes à 500 € pièce.
Je m’approche alors d’un Stormtrooper sorti de la Guerre des Etoiles pour lui demander si le choix de son costume trahissait son ancrage à droite… Mais Sophie est déjà partie rejoindre ses copines, toutes déguisés en filles-lapins, motivées pour gagner le grand “Cosplay”, le sacrement de toute une vie d’abnégation. Nos caméras s’arrêteront à la porte du vestiaire…”
Harry Roselmack chez Jean-Marc Morandini
Défrayé, raillé, Morandini a quand même réussi par miracle de redorer son blason en se faisant passer pour un journaliste critique des médias. Certain y croient. Télé, radio, internet et même dans les journaux gratuits Direct Matin et Soir, il s’est crée un petit monde où viennent commenter la frange la plus analphabètes des internautes. “Jean-Marc, vous proposez un journalisme axé autour de vous-même. L’info que vous découvrez le matin à la radio est recrachée sur votre suite puis digérée avant de passer dans votre émission de TV, avant de finir en billet d’humeur dans Direct Soir”.
“Attendez, je vous arrête, aujourd’hui , je reçois celui qui fait le buzz, Mickaël Vendetta pour l’interview que tout le monde attendait. Vous saurez tout sur le livre qui va raconter sa vie, et les meilleurs moments seront dispos sur mon site. Hier j’avais Léo et Jonathan de Secret Story et vous saurez tout des dernières infos sur le porno de Laly !” Ne connaissant, pour tout people, qu’Evelyne Dheliat, je n’ai pas su quoi lui répondre. Mais Jean-Marc va à toute vitesse, déjà accroché au téléphone à dicter les deux, trois phrases de son édito à son stagiaire.
Croisons les doigts et peut-être verra-t-on le tant attendu “Harry infiltre l’industrie du Porno”.
Com-Robot