Dans Paris, ou le film du « Mouif ». Quel intérêt de faire un film « nouvelle » vague en reproduisant des schémas, une méthodologie cinématographique ? Ca n’en a pas vraiment en soi, du coup il faut chercher le pourquoi du comment ailleurs. Romain Duris, ok il est good. L’autre jeune, obligé de cabotiner, de simuler le bonheur avec une pointe de malaise, on est un peu plus gêné pour lui. Mais où l’a-t-on vu ? ah mais ouais dans le risqué « Ma mère » d’après Bataille. Du même réalisateur. Okkkééé on comprend mieux maintenant. Très bonne prestation de Guy Marchant, « l’excellent », adjectif simplet et agaçant que les gens en manque de vocabulaire collent à un acteur démodé passé au stade du culte on ne sait pas trop pourquoi. Il devrait jouer plus.

Une énergie du « non projet », une envie de faire vite, c’est ce qu’on ressent dans ce récit improbable de ces deux frères, l’un dépressif, et l’autre, plus cigale. Si votre came, c’est les films un peu poseurs, cinéphile sans risque, tendance fanboy cloneur, Dans Paris est fait pour vous. Le film bobo par excellence, du haut de son parti pris sans conséquence.