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Dans les dents 2 : Special “Siege”
May 18th
Oui, “GTT”. Mais parlons peu, parlons Siege.
Siege, c’est le nom du dernier cross-over de Marvel. 7 years in the making. 7 années depuis Avengers Dissassembled, émaillées par des mega-events pas toujours top. Remember :
- House of M, ou les héros sont transportés dans un monde alternatif où les mutants sont rois et Magneto leur Kim Jong-il.
- Civil War, ou les héros se battent entre eux pour leur statut judiciaire, un peu comme pour le Pacs mais avec des guns.
- Secret Invasion, ou une race extra-terrestre infiltrée sur Terre et qui finit par se battre au grand jour.
(Oui, c’est stupide mais ça s’est passé comme ça.)
Et puis il y a les mini-events genre Avengers Vs Dark Avengers et Dark Avengers Vs X-Men pour un gain de temps et de place. Ou Dark Reign, une ère entière. Ouais, carrément, ma gueule. Le monde Marvel est régit par ses événements qui font généralement mourir un ou deux persos de manière assez gratuite. Dans les comics, c’est ça le truc pour se donner de l’importance, un peu comme parler fort en soirée.
Mais Siege n’a pas vraiment d’idée directrice forte. Il fallait juste un prétexte à une baston générale dans laquelle on essayera de fourrer le maximum de gonz. Siege se déroulera au dessus d’Asgard (flottant au dessus de l’Oklahoma, c’est long à expliquer). Osborn, devenu le chef des armées, veut en découdre. Comme ça. Il se bricole un prétexte et part à l’assaut. En fait, l’élément déclencheur du conflit est absurde. Le pire, c’est que Loki et Osborn se vantent de refaire le coup de Civil War, genre “haha on a pas d’idée, alors on fait ça, ça avait bien marché une fois”. La phrase qui assume le manque d’idée. Pas de plan secondaire, du subtilité, Loki n’ayant même pas de motivation spéciale. “Loki, c’est le dieu des coups tordus, donc voilà, c’est tout”. Loki, Orangina Rouge, même combat.
Dès le deuxième numéro, on va comprendre qu’il n’y aura plus à tergiverser, Obama comprend enfin qu’Osborn est fou. Les Avengers partent au combat à Oklahoma / Asgard.
4 numéros, ça passe vite. Tant mieux, 7 ou 8 mois c’est trop, surtout quand il y a des retards. On peut dire ce qu’on veut sur la qualité globale des events Marvel, ils ont au moins l’avantage de ne pas vous forcer à lire les 573 autres titres liés par la même thématique. Ultime élégance, il n’y a vraiment que les titres Avengers qui soient concernés. Marvel n’a pas essayé de nous vendre du Power Pack : Siege ou des conneries du genre. Pas d’X-Men qui passaient justement des vacances là-bas. Ouf.
L’autre avantage, et pas des moindres, c’est Olivier Coipel. Qu’est-ce qu’il dessine bien, ce mec. L’armure classique Rouge et Or d’Iron Man, sous ses crayons, c’est complètement Airwolf. Du cheese-cake de classe internationale. Ce serait presque parfait si on lui donnait plus de chose à dessiner. Ouais, la baston, car c’est de ça qu’il s’agit, n’est pas vraiment “à l’ancienne” dans le sens réjouissant du terme. C’est plutôt “combien de connards pourra-t-on mettre sur une page” tout en zappant de scène en scène. Certains flows sont un peu discutables (le discours du premier volume, qui tient plutôt de l’actionneur tourné à l’iPhone que de la vidéo HD). Le pire étant atteint par le dernier volume où Norman Osborn tape avec un caillou sur la tête de Captain America pour se faire rattraper juste après et surtout un climax naze d’anthologie, le méchant expédié par un éclair sur un quart de case. Anti-climax à mort. A se demander si c’est sérieux.
Mais voilà, on tient le problème de Siege. C’est le contenu. Pas de scénario. C’est juste des mecs qui vont d’un point à un autre pour déclencher le script suivant, comme dans un Call of Duty. Zéro finesse, on pourrait presque aimer ça comme un guilty pleasure. Le big deal de l’épisode 1 c’est Thor qui se fait défoncer la gueule. Chap’ suivant, il se fait sauver par Maria Hill qui fonce dans le tas, en tirant un coup de bazooka et récupère le héros inanimé (qui se relève 3 mn plus tard de toute manière). C’est un agent secret, j’sais pas, elle aurait pu faire un truc un peu clever, non? De l’action stupido, on a compris. Mais c’était vraiment ça, le climax devant ponctuer 7 ans de scénario parfois difficilement supportables… ? Dur.
On va passer à Siege numéro 4 et maintenant ça va vraiment spoiler. RDV le paragraphe d’après.
Arès le dieu de la guerre version Marvel meurt. Sniff, le seul perso intéressant de ces 7 années. Puis Asgard n’est plus qu’un tas de ruine. Osborn est à poil, battu. Sentry se découvre vraiment sous la forme d’une entité maléfique, une espèce de gloubi-boulga tentaculaire proche du dégueuli, comme on en voit souvent dans les scènes de fin des Miyazaki. Loki devient d’un coup super émo et implore son père. Oui Loki, le dieu du mischief, des coups tordus asgardien implore comme une chienne son père qu’il a trahit. Et dont il a tué le père aussi, il y a moins d’un an. Ah ces dieux, toujours aussi joueurs. Après avoir bien chialé, il balance des power up aux héros qui les perdront 3 pages plus tard. Comme ceux des Power Rangers, tu ne sauras pas concrètement ce qu’ils font ni en quoi ça consiste. Loki réduit en bouillie cosmique, Thor balance la méga foudre et Iron Man pirate à distance l’hellicarrier de H.A.M.M.E.R pour le transformer en projectile. C’est un peu le classico du comics d’action, balancer des gros trucs sur les gens pour faire une explosion à la Michael Bay. Puis Sentry redevient humain. Suis le très classique “Tuez-moi.” “Non”. “Tuez-moi !” “Bon, Ok.” Sentry crève donc dans un quart de page, un éclair sur la gueule. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est con pour un mec qu’on nous a vendu comme surpuissant, “la puissance d’un million de soleils en fusion” nous disait l’accroche. C’eut été cool de voir l’ébauche d’au moins un seul. Et c’est à peu près tout. Osborn destitué, tout le registration act semble se saborder tout seul, dans la minute qui suit, rendant les super-héros légaux à nouveau. Ouais, c’est passé sans doute en motion instantanée spéciale Jean-François Copé. Encore plus vite qu’une loi sur la burqa, dont l’urgence constitutionnelle est absolue.
Fin des spoilers de Siege 4 et conclusion.
Enters the Heroic Age, la nouvelle période moins sombre où les super-héros pourront refaire des trucs héroïques et pas juste discuter dans des caves à la Bendis. A vrai dire, toute la période Dark Reign a surtout trahi un timing assez maladroit. Osborn en patron du monde, des armées et des supercopters, c’était une bonne idée. Bien utilisée, ça pouvait faire des trucs intéressants. Mais fallait-il vraiment que ça commence PILE au moment où Obama se faisait élire président des USA ? Etait-ce vraiment le bon moment pour faire des scénarios à base de parano et de conspirationisme ? Non évidemment, et ça a tourné court. J’en parlais pas mal ici, pics improbables d’Obama inside. En fait, le ton noir à la Marvel, ça n’allait pas plus loin que les titres Avengers, Iron Man et Captain America. Ca n’a pas empêché certains titres exceptionnels de naitre et d’exister, comme Incredible Hercules (dont la suite, la minisérie Prince of Power, commence cette semaine. Olalala il faudra que je revienne là-dessus, bientôt.
Siege devait faire rase de 7 années et foutre les vieux jouets sous le lit, comme quand tu rangeais vite fait, tout môme, pour faire plaisir à tes parents. En fait, ce qui me parait bizarre, c’est de lancer une nouvelle ère avec exactement la même équipe créative. Là, on nous donne rendez-vous le mois prochain, avec Thor, Captain America, Iron Man, Wolverine et Spider-Man. Merci, la nouveauté à son meilleur. Et toujours chapeauté par le même mec. Bendis. Brian Michael Bendis, on a eu le temps de le comprendre en 7 ans, les super-héros, c’est pas son truc. Il est plus à l’aise pour écrire un dialogue entre une lesbienne et une nympho hétéro qui discutent des vertus et désavantages des bites, tout en fumant des bédos sur un lit d’un dortoir dans une fac américaine. A la Vertigo. Ça, il sait faire. Mais bon, il continue de faire du super-héros car il a rapporté finalement pas mal d’argent à sa boite. Comme on dit chez les Balkany, c’est “la prime à la casserole”.
J’ai peut-être été un peu long. Alors je vais sniper.
Dark Avengers 16 : Cross-over de Siege par Bendis et pas un flashback pour une foi, autant dire un miracle. Le dessin archi photoshopé pour rien (du genre flou, reflet, toute la gamme de filtre Adobe en gros) ne gâche pas la bonne scène du comics (Thor qui retrouve Phobos, le fils d’Arès).
The New Avengers Finale
Ou comment renommer New Avengers 65. Dessins de Brian Hitch en très très petite forme. Sérieux, son Wolverine, c’est pas possible. Globalement, c’est les New Avengers qui partent à la poursuite de the Hood qui a perdu ses pouvoirs et de Madame Masque. Autant dire zéro risque donc zéro vibe. Le tout dans un numéro double (qui inclut 16 pages de splash pages flashback par d’autres dessinateurs, bonjour l’arnaque) qui aurait pu en faire la moitié. Pas nul mais pas rassurant sur les capacités de Bendis à gérer des Avengers héroïques.
The Sentry : Fallen Sun One Shot
Spoiler
Sentry est mort et ses copains viennent quand même porter un toast. Depuis son retour dans le monde Marvel, il y a 7 ans, il n’a jamais bien fonctionné. Née comme un poisson d’avril, il a été réintégré de manière abrupte. “Souvenez-vous, c’est le meilleur amis de Reed Richards et de Hulk”, ce genre-là. Comparé à Alias (pourtant également de Bendis), c’était vraiment très maladroit. Puissant comme environ un million d’explosions solaires, on ne l’a jamais vraiment vu faire quoique ce soit. Il n’a pas avengé quoique ce soit en 7 ans. Son seul moment intéressant fut la minisérie de Romita Jr où il allait chez le psy pour soigner sa schizophrénie galopante, son seul point faible. Onfray en aurait eu pour son grade. Mais finalement, Sentry n’est qu’un Eric Besson signé Marvel, tout le monde s’en foutait avant, un clone franco Wu Tang Clan. Au contraire, nous, on est content de s’en débarrasser. De Sentry, hein.
Mais ce comics… Un assemblage de speechs nullissimes et de commentaires qui font déjà le ramdam sur internet: The Thing nous parle d’un bus remplis d’enfants tués par The Wrecker. Bienvenue dans Heroic Age, les mecs ! Mais surtout, Cyclops et Rogue débarquent et on comprend grâce à des potins chuchotés que Rogue aurait couché avec Sentry (Qui est marié, mais pas de jugement). Normalement, si tu as lu jusqu’ici ce post, mon ami, tu sais qui est Rogue. Une mutante dont le pouvoir lui fait absorber toute la psyché des gens qu’elle touche, une malédiction qui l’isole du reste du monde. As far as we know, elle est vierge. Une métaphore du rejet du monde. Le perso costaud mais fragile. Il y a quelque chose de dégueulasse de saccager le background d’un personnage historique des X-men, juste pour le plaisir d’un bon mot, d’un bon effet de manche dans un comics dont tout le monde se foutrait autrement. Surtout par Sentry, le clone Leader Price de Superman. Ce genre d’étron de comics, on espère bien ne plus jamais en revoir dans l’Heroic Age. A éviter à tout prix. Sauf si vous tenez absolument à lire ce qui sera un des pires comics de la Marvel de 2010.
PS: je me relisais ce spoof que j’avais fait à l’époque sur Illuminati. Bon sang, je suis bien content que Marvel passe officiellement à autre chose.
Pick of the week:
Batman : The Return of Bruce Wayne n°1
C’est tellement plein de promesses que ça en est trop beau. “Batman, topless, affronte des hommes des cavernes”. Comme un poème.
The Return of Bruce Wayne 1 n’avait même pas besoin d’être aussi bien et pourtant il est fait avec tellement de talent que ça en est crado. Chrono-exilé et amnésique, Bruce se retrouve chez les hommes préhistoriques. Après quelques tergiversations, il va se faire une cape à partir d’une peau de chauve-souris géante et va même jouer à Scorpion avec son batgrapin sur un gus. “Commeeeyere ! Gettooovavèère !” Et malgré ses moments Airwolf, beaucoup de niveaux de lectures, de psychologie et même un caméo génial de Superman. Qui a tout compris.
Badass. Grant Morrison au top et Chris Sprouse, le mec de Tom Strong. Et Bruce Wayne torse nu, donc.
That’s it. Ca et Prince of Power 1 of 4.
Bon, j’essayerai de compiler quelques titres DC la semaine.

New “Dans les dents” Robotics, go !
May 8th
C’est le retour des…
Gauff, oui, parfaitement.
Le pick de la semaine, c’est évidemment Batman And Robin qui termine sa première boucle annuelle. Prends ça, Robin.
Ce que tu dois savoir : Bruce Wayne est mort (pas pour longtemps). Dick Grayson (ex-Robin, ex-Nightwing) reprend le flambeau (pas pour longtemps non plus). Son nouveau Robin est Damian Wayne (le fils de Bruce et fruit de l’union avec Talia (la fille de Ra’s Al Gul, qui lui avait fait boire la drogue du violeur. Looong story tout ça). Damian déteste Dick au moins autant que je hais Christophe Maé. Mais ils font équipe quand même. Les deux arcs de ses derniers numéros suivant se sont révélés aussi inestimables que les précédents, pourtant remplis de pièges creepy et de coups dans les dents.
Feel the goodnest, les mecs :
Dans Blackest Knight (num de 6 à 9), Dick se met en tête de ressusciter Bruce en le plongeant dans un Lazarus Pit. Normal quoi, la mort, finalement, ça passe comme une tendinite dans les comics. Mais Dick se fait flouer. Le corps qu’il plonge est celui d’un clone sans âme, un duplicata loupé. Forcément, sans la psyché psychotique de Bruce, ce Bat-pantin ne pouvait que devenir fou. Bat-fight à venir. Ow, il y a aussi BatWoman en guest, la nouvelle héroïne juive et lesbienne odieusement cool. DC l’aime à tel point qu’elle va avoir son propre titre. Mortellement blessée, elle préfère crever par overdose que de vivre avec ses blessures. Sans déconner.
L’arc suivant (10 à 12) se résume à son titre : Batman Vs Robin. Classy. Bruce Wayne n’est peut-être pas mort, mais simplement chrono-exilé. S’il était malin, il aurait laissé des indices à ses amis dans le manoir Wayne ? Attendez-voir… Ah, c’est bien ce qu’il fait.
Ce qui est génial dans un comics écrit par Grant Morrison, c’est que tout y est tendu, affuté, jusqu’à l’impensable. L’absurde n’est jamais très loin, mais ça passe, même le côté “En route pour l’aventure” à récupérer des indices dans la batcave. On mélange magie, technoblabla, action avec des grands moments de panache, comme Damian qui répond à sa mère.
Totalement Airwolf, recommandé avec passion.
Pas vraiment recommandé car en cours de route :
Second Coming. Part 6 (dans Uncanny X-men 524) qui vient de sortir. Je vais résumer encore plus vite que Batman. Phrases courtes, pas de guillemets, pas de parenthèses. Les mutants, 200 à tout casser, sont en voie d’extinction. Ils vivent sur Utopia, une île au large de San Francisco. Une fille nait un jour, mutante. Le miracle. Beaucoup de bastons. Cyclops la confie à son fils Nathan/Cable qui l’emmène avec lui tuer le temps. 24 numéros plus tard de courses-poursuites, les revoilà. Second Coming commence là. La fille, Hope, est maintenant une ado. Tout le monde veut sa peau.
Un cross-over aussi prévisible que le JT de Pernault : ça court à droite-à gauche, courses-poursuites etc. Et à un moment, un X-Man historique meurt. Première fois pour lui. Je sais bien que la mort passe plus vite qu’une rhinopharyngite chez les X-Men (voir plus haut), mais tout cross-over qui se respecte se doit de clouer un de ses héros. Wolverine est furax, comme d’hab. Un peu trop même. S’il y a bien un mec qui comprend qui devrait comprendre qu’il faut se sacrifier pour la cause c’est lui et Michel Rocard.
Malgré ce détail, Matt Fraction nous offre de si typiques petits moments dont il a le secret. Comme Cable qui interdit à Hope de parler au vieux Magneto allongé dans l’infirmerie. Ou encore ça :
Prévisible donc. Normalement si tout va bien, la Phoenix Force devrait surgir pour sauver la race mutante avant la fin des 14 chapitres (plus les limited series). Ca permettrait ainsi de remettre un peu d’ordre dans les titres X, un beau bordel à comprendre et à suivre. Pas de focus, pas de vista, ils sont un peu à la dérive dans le catalogue Marvel, se contentant de quelques petits éclairs de coolitude.
Aussi, Astonishing Spider-Man & Wolverine. Même principe que All Stars chez DC, une aventure lisible par n’importe qui. Pas d’historique méga long à comprendre, pas de continuité. C’est juste Spider-Man et Wolverine coincés et déprimés, en pleine préhistoire, à cause de diamants magiques (…). Normalement, ça devrait finir avec des dinosaures robots ou des ninjas cyborgs. Classico, fun ride et dessins fantastiques d’Adam Kubert.
Pour rester de bonne humeur, je me garde Brightest Day pour la semaine prochaine.
Cover la plus cute de l’année de la semaine:
Terminons avec le pick of the Week magique.
One shot. Hellboy in Mexico. C’est simple, à l’intérieur, il y a tout ce que tu dois aimer dans la vie. Mais le pitch vaut son pesant de cacahuètes. Admirez la musicalité des mots.
“During the 1950s, Hellboy caravans across Mexico with a trio of vampire-killing luchadores, finding the undead; evil turkeys; a terrible bat god; and a little too much tequila.”
Hellboy avec des luchadores tueurs de vampires. Comme un poème.
C’est tout pour cette semaine, vouuuush.

Batman XXX : A Porn Parody
May 5th
Oké les loulous, voici le trailer de Batman XXX : A Porn Parody. Ca y est, j’ai votre attention ?
Quelques mots quand même, il est totalement SFW. Pas besoin de cliquer vite aif’ avant le patron se ramène. D’habitude, je suis pas spécialement fan de parodies XXX qui doivent exister par paquets de 12. Surtout si c’est pour tomber sur du fanfic gay Batman&Robin.
Mais ce pastiche-là a l’air d’être réussi. Plus que ça : il donne l’impression d’avoir plus de budget que dans la série originale.
In memoriam
Regardez encore le trailer du Batman XXX. Cette Batmobile de ouf reconstituée avec classe, ces costards soignés et pas des copies de carnaval nazes avec marqué “BATMAN” sur le front. Ca respecte même les codes visuels un peu warholien de la série des années 60.
Bon, si vous insistez, bientôt une critique sur Robotics. Mais seulement parce que c’est Batman.
Edit: en attendant, deuxième trailer + making of
Iron Man
May 9th
« You gotta believe ». C’est le mantra de Richard Donner qui alpaguant Christopher Reeves, harnaché en équilibre sur le tournage de Superman, premier du nom. Bizarrement, les deux-trois meilleurs films de super-héros de l’humanité (Superman, donc, et Rocketeer*) mettent toujours en scène des mecs qui volent. Bon signe pour Iron Man.
Aussi loin que mes souvenirs me portent, j’ai toujours aimé Iron Man. Passionnément. J’ai noirci des centaines de feuilles quadrillées en cours de math de 6ème C en tentant de concevoir une armure qui pourrait fonctionner. J’aime plus que de raison l’époque Romita. J’idolâtre encore plus le run formidable de Layton et Michelinie. Un petit détail justement datant de cette période-là : à un moment, Stark se fait faire une manucure juste histoire de draguer une belle nana, ce qui lui vaut des vannes de Rhodey. Léger mais sérieux à la fois. Note : il a beaucoup « changé » en comics aujourd’hui. Récemment, il passait surtout ses week-end à envoyer ses copains super-héros dans des camps de concentration cosmiques, pour la déconne, ce qui peut le ranger dans la case « uncool »). L’original cabotine, mais avec un grand recul sur lui-même, à la limite du Bruce Wayne, le génie technologique en plus. Ce n’est pas un mec complexe, on peut le comprendre en une histoire. Robert Downey Jr (formidable dans Für, intriguant mais trop bref dans Zodiac) le joue exactement comme il doit l’être, à la drôle mais sans perdre son sérieux d’acteur. Il ne se fait pas un trip à la Timothy Dalton (Licence to Kill) du genre « j’ai joué Shakespeare, je peux quand même faire de la bédé pour mômes ». Les adaptations de bédé, c’est un peu comme la lutte interne du PS, chacun pense voir clair dans la direction à prendre pour un parti qui n’existe plus que pour essayer de rester en Ligue 1. Le parti pris de Favreau, c’est d’aller droit au but sans faire de relectures qui, en général, ont pourri les précédentes adaptations. Pas de méta-références, de vannes LOL qui se moquent du genre (à la X-Men 1 ou Spider-Man, avec l’inévitable clin d’œil démago de connivence avec le public), Iron Man ze movie est vraiment fidèle, dans ses très grandes lignes au comics original. Pas non plus de relectures psy (« Tu vois, Hulk, c’est finalement qu’une vision postfreudienne des rayons gamma Œdipien »), ni de pamphlets (« Les mutants, ce peuple opprimé », sans parler des lourdes métaphores de Superman Returns, toujours de l’indigeste Singer). Pas besoin de défaire des idées qui ne sont pas cassées, comme ne s’était pas privé de faire les Fantastic Four 1&2. Il y a certes pas mal de lectures possibles dans l’attitude de Stark qui découvre, tel un ado son premier téléfilm érotique, les méfaits de ses armes dans le monde ce qui le pousse à changer de fusil d’épaule. Tout ça, c’était déjà dans le génialissime arc Armor Wars.
Favreau prend même des risques en passant pas mal de temps, plus que de raison, à expliquer les personnages, à tel point qu’il reste vraiment peu de combats (D’ailleurs le jeu vidéo est lamentable). On quitte la règle canonique qui stipule qu’un blockbuster d’aujourd’hui doit commencer par une scène de baston « dans ta face » pour bien tester ton Full HD et ton 5.1 de bourgeois. Les effets spéciaux font tous pour normaliser une technologie de ‘ouf, mais sans trop forcer la main comme les Transformers qui jouent à cache-cache. D’ailleurs, le moment le plus improbable, c’est quand Gwyneth Paltrow (Pepper) se tape un sprint en talons hauts. Autre risque supplémentaire : le premier Némésis est un doppelganger, un simple clone d’Iron Man. Imaginez Venom en ouverture de Spider-Man 1 ? Ou la baston des Supermen dans le premier film ? Heureusement Jeff Bridges est bon même s’il campe un personnage radicalement différent de l’original, plus en badass. C’est d’ailleurs une des rares films du genre où le casting se tienne vraiment. Un détail qui fait qu’il se passe quelque chose, c’est quand on reçoit mail, SMS vous disant « mec, je suis hétéro mais Robby Downy c’est quand il veut ! » ou encore « Je n’ai pas eu envie de noyer Gwyneth, c’est fou ! ». Bah oui, c’est fou, mais le Hollywood-verse choisit aujourd’hui des acteurs talentueux ET qui ressemblent physiquement aux personnages originaux. Tout ne se décident plus sur une disponibilité d’emploi du temps… A moins que…
jeez
En général, un projet de film de super-héros, ça se traine pendant 20 ans. 20 ans qu’on entend des trucs infâmes, que Tom Cruise a racheté les scripts pour le jouer, et puis que Selleck, l’autre Tom, a été casté pour jouer Stark (oui, vous voyez, il a une moustache). Sans parler des rumeurs avec Nicolas Cage, jamais très loin quand il s’agit de comics. 20 ans et plus pour monter Watchmen ou Spider-Man. Du coup, c’est presque comme une bénédiction de voir Sexadelicious Downey incarner Stark, de voir un Rhodey qui se tient ou une Pepper gentiment cruche. Le coup de génie fanboy aura été de caser 3 armures d’un coup et pas que pour sortir de superbes jouets. Elles ont été adaptées aux contingences modernes. Pas d’armure polarisée. C’est un choix judicieux qui rappelle le Bat-char d’assaut, suite logique des Batmobiles adaptés à un monde embouteillé par les vélibs et les couloirs de bus. Même dans son mecha design « conventionnel », Iron Man impressionne. Le jet privé de Stark est tout simplement sublime. Ses robots qui l’aident à gérer son atelier et qui coupent le gaz en été parce que GDF n’arrête pas d’augmenter ses tarifs en cabotinant gentiment avec Downey sont tops !
Evidemment, il reste pas mal de trucs en suspens pour l’inévitable suite. Comment intégrer le Mandarin ou Fin Fan Foom dans la situation géopolitique de l’Afghanisthan ? La suite, l’étape casse-gueule.
Au final, superbe adaptation d’illustré qui mérite bien ses
- Rocketeer. Sérieusement. Enfin, il y a aussi Master of The Universe qui vaut son pesant de cacahuètes pour les amateurs de Kirby.
Un mot sur la fin, donc tu zappes. L’idée d’outer Stark à la fin. Mouif, une pilule assez difficile à avaler pour un fan de l’Iron Man pré-2000 mais vendue assez bien par Downey Jr. Par contre, la surprise de Nick Fury « motherfucka » après le générique final, c’est non !
Comics jumping point de mai
Jun 14th
Critique croisée de Infinite Crisis 7 et Civil War 1 Quel hasard cosmique, comment ne pas faire le rapprochement entre ces deux crossovers de compagnies différentes. Un comics s’éteint, un autre s’éveille. Crisis a été over the top. Autant son introduction était chiante, autant sa motivation est justifiée. Le monde DC est devenu fou, Batman parano, Superman angoisse sur sa propre condition humaine, Wonder Woman tue et Ségolène Royal est en tête de tous les sondages. Bref plus rien ne marche. Et pour bien montrer que le monde part en sucette, Superboy d’un autre monde débarque, et devient fou. Littéralement. Le monde lui a fait peter un câble. Il devient truly evil. Mais voilà lui et son pote Alex Luthor ont le plan qui bat de l’aile. Kal El et Kal L s’allient, c’est la grosse roumba des super héros, avec pleins de petites cases pour fanboys. Doomsday battu en une double spread. Alors l’effet est de fusionner tous les univers parallèles du monde DC en un seul. Bon désolé j’ai pas fait « DC » Bac + 12 comme étude, mais je croyais que c’était déjà le cas. Et franchement à part l’aftermath du Flash, je n’y vois aucune force d’intérêt pour un casual reader. Yet, l’histoire avait vraiment de bons moments fanboys, et surtout l’idée de base Avec Civil War, on entre dans une autre sphère. Plutôt que de faire un monde heureux, chez Marvel, on joue le dark. Apres plusieurs numéros d’introduction (amazing, illuminati) plus ou moins réussi, voilà enfin la guerre. World at War. Les New Warriors s’en prennent à des bad guys plus costauds qu’eux. Nitro, pour une fois, décide de faire tout sauter. La ville explose, les New Warriors meurent, mais aussi des tas de civils. La crise est bien palpable. Le registration act obligeant les super héros à se faire ficher va devenir une réalité. Captain America goes rogue. Oui, très bonne scène et zéro dilemme pour celui que plein de gens s’imagine être un chien du gouvernement. Il casse la gueule et s’évade avec une classe de fou. Il va falloir choisir son camp, les pro ou anti registration act, avec bien sur des gars pris dans un dilemme cruel (Parker et ses convictions face à ses promesses). Alors bon c’est passablement out of character. Reed Richards rejoint le camp des Pro alors que bon, il est intelligent, il sait pourquoi ce n’est pas viable. Ensuite Johnny Storm, avant de se faire tabasser par une foule en colère se moque des new warriors mort… hum. Mauvais goût ? Il était quand même pote avec eux, et est même sorti avec un de ces membres. Editor, anyone ? Sinon, avec ses airs de se prendre au sérieux, Civil War s’annonce comme ses mini séries remontant à 20 ans… les Xmen Vs Fantastic four… Le côté cool de voir des gentils se fritter entre eux. Semi bonne intro. Mais amusant de voir que la même semaine DC et Marvel choisisse des itinéraires totalement différents.
Batman Robin All stars 4
On commençait dans la joie, on continue perplexe, on finit atterré. Miller, qu’as-tu fait à Batman ? Il n’y a pas une seule phrase qui puisse avoir été prononcé par notre héros. Et dans aucune version que ce soit. On est peiné pour Miller, mais on ne sait pas où se mettre pour Jim Lee. Aucune finesse ni légèreté d’antan. Non non. Après avoir enfilé quelques splash, il enfile un panoramique de la batcave. On espère qu’il n’a pas fait ça pour les 20000$ de la planche originale. Non mais vraiment ça fait de la peine à voir. C’est comme un réalisateur autrefois talentueux (Spike Lee par exemple) qui cachetonne, comme ça, pour la thune, et enfile les navets roublards. Triste. Ah et l’histoire, on passe, c’est surtout les odieux dialogues qui véhiculent toute l’aigritude de Miller. Irk. A la fin, Batman dit au futur Robin : « bon bah tu te débrouilles dans la cave, si t’as faim, y’a des rats à manger ». Alfred lui donne à manger, et là Batman empoigne Alfred et le menace. Peut-on être plus hors de propos que ça ? LAID
Y the last man 45 Bon numéro intermédiaire qui laisse présager 1) du cul 2) des révélations.
Friendly Neighborhood Spider-man 8 Histoire vraiment bizarre où un elseworld où Ben Parker a vécu à la place de May s’entrechoque avec le monde réel. Vraiment étrange, et on espère vraiment que ce n’est pas une histoire de clone de Ben Parker… tout ça pour déboucher sur un combat avec le Hobgoblin… eu comment dire ?
X-Men Deadly Genesis 6. L’histoire d’un fiasco. Déjà ça a commencé par un concept mal marketé. Un huge événement retconesque, mais en mini série, le cul entre deux huuuge event que sont House of M et Civil War. D’ailleurs Deadly genesis commence après le début de C.W. Bonjour le retard. Puis au cours des interviews, Quesada se rependait en « ep les gars, achetez le, ça va compter, non non vraiment, huuuuge event ». Le problème, c’est qu’à force de rewrighter, retconner, resaucer, eh bien plus personne en a rien à battre du frère caché de Cyclops. Le pauvre subplot né de la période tacheronesque de Xmen, un lapsus de Mister Sinister. Non mais vraiment. Bon, donc Xavier revient clopin clopan mais powerless. Gabriel Summers a recourt à Rachel pour fouiller la mémoire d’un peu tout le monde. Suis un scénario TARABISCOTé du genre « mais si t’es resté vivant, c’est que le couteau qui a tué ta mère a évité son ventre de justesse », « si tu es vivant, c’est que ton pote autre mutant t’a touché le pied au moment fatidique pour créer un champ de force ».A chaque problème éventuel de scénario, on avait droit à tout un laïus pour nous faire dire « non en fait il a retenu sa respiration quand Krakoa lâchait une caisse, donc il n’est pas mort. Viens une scène de baston minable (le dessin n’aide pas) et Gabriel s’envole. Il y a une scène de funérailles (1 page) et puis Scott qui envoie chier Xavier. Mais c’est tout. 6 numéros de build-up à chier, un perso historique des X-Men qui crèvent pour CA ? Et le mec, il s’envole, et boom. C’est quoi cette fin Dragon Ball Z ? En plus ne parlons pas de cohérence dans les X-Titles, Astonishing a déjà son histoire avec Scott, Scott est avec Wolverine dans civil War, bref on en sort plus. On aura que les répercutions de tout ça dans le titre de bru. Mais est-ce que tout cela en valait la peine ? Le changement, le retcon, why not. Mais là, vraiment, pour faire une histoire foireuse, non merçi. Niveau dialogues rien à sauver. C’est même bizarre. Y’a Scott et Alex, mais Gabriel ne s’adresse qu’à Scott… normalement, il devrait parler à ses frères, pas à juste l’un d’eux. Problème ? Et puis le dessin alors la… Scott Hana ne peut plus sauver le layout affreux de Trevor Hairsine qui a baclé son boulot. On se bat pour reconnaître les types : « c’est qui ça ? Quicksilver ? Pas possible… et ça, Polaris ?? » La scène de fin, mon dieu. Il n’y a qu’un mot, on est embarrassé pour lui. Mauvais comics en tout point. S’il existait une bible des trucs à ne pas faire dans les comics, Deadly Genesis en compile tout les chapitres. Le nouveau testament du comics à chier.
Cable Deadpool 28 : Fill in pas déplaisant et une histoire qui reprend son cours après un crossover imbitable. L’histoire, même placée dans un ex pays de l’est tendance la Syldavie de Tintin, prends une tournure comico tragique avec Deadpool qu’on voit quasiment à toute les pages. Cable est re de nouveau absent mais toujours aussi mégalo. Passablement marrant, just warming up.
Uncanny Xmen 473 Mon dieu c’est Roger Cameleon Cruz. Et le plus dingue c’est que c’est pas si laid. Il se donne même un mal fou à émuler Bachalo qu’il remplace. Mais alors l’histoire… Le watcher débarque… 2 fois ! Il est aussi visible ce mois-ci dans Civil War1. Oui faut croire qu’il y a toutes les semaines des événements cataclysmiques dans le monde Marvel. Seulement là, l’histoire est juste chiante. Y’a quelqu’un que ça intéresse, le pourquoi du comment de la disparition de Psylocke, son frère fou ? Chiant. A noter le script plutôt rigolo de Bedard qui remplace Claremont, en congé sabbatique suite à des problèmes cardiaques. Cheer up, Chris.
52 1 Et ça y’est DC a fini sa révolution, c’est le retour de sa branlette. Des personnages dont un fan moyen n’a pas la moindre idée de qui ils sont, des histoires elliptiques… mon dieu… un hebdo. 52 numéros comme ça, 4 auteurs constants… 52 numéros à se taper des seconds couteaux à la con (Superman, Batman et WonderWoman ont prit de longs Rtt, une année sabbatique, comme Claremont). Au moins les dessins sont beaux… Mais va falloir plus pour que je continue passé le 3, parce que la mayo prends pas.
Superman Batman, 25 3 ans de subplot qui se goupille dans un dernier arc délirant. Une fin en queue de poisson atomique… Pas mauvais, mais juste déroutant. Il faudrait tout relire d’un coup, mais est ce que ça en vaut vraiment la peine ? Pas certain. quelques bon petits passages quand on y repense, quand même…
52 #2 C’est officiel, je m’emmerde. Bye bye et bonjour 2,50$ * 50.
Anecdotique, pécho le dernier Captain America, espérant que l’histoire de Bucky se soit estompé. Mais yaaaaaawn, ça se passe toujours de nuit. C’est Cap, va falloir mettre un peu de lumière quand même. Ca suffit avec la Daredevilisation de tout le catalogue Marvel.
Xmen 186 Les Xmen sont aidés par les Nu Avengers (pas longtemps hein). C’est grotesque, passablement idiot, mais assez réjouissant, mais p’tet un peu moins qu’avant. Les Xmen mené par Havok (oui, pas Scott, alors qu’Alex s’était barré y’a même pas 6 mois) sont aidés par des robots géants, croisement de Sentinelles, de Goldorak et d’Evangelion. Pas mal de questions restent en suspent (où est Gambit ? Faites bien en sorte qu’il crève !). Non sérieux, arc pas mal qui sauve Milligan de justesse.
Haunt of Horror par Corben (et beaucoup Poe). Mystérieux, ambitieux, cette surprise donne vraiment envie de se replonger dans Poe. Et puis de suivre cette mini série bien angoissante comme il faut. Excellent.
Powers : besoin de relire NextWave 5 : besoin de peindre
XFactor 7 On continue le mode une histoire par numéro. Excellent principe renvoyant bien loin les story arcs si contraignant. Ici, Syrin est en phase de négation de la mort de Sean. Evidement, le monde Marvel a un aspect positif : la mort n’est qu’une phase de léger baisse de régime. En même temps Sean est cuit, écrasé comme un insecte sur un pare choc. Madroxx affronte la boite concurrente et utilise son pouvoir de manière assez maligne. Sans doute le meilleur X title du moment.
She Hulk 8 (civil War tie in) Jennifer doit jouer l’avocate des New Warriors restés vivant. Les malheureux sont au prise avec un net stalker qui les « out » en public. Du coup, les gens, furieux, s’en prennent à eux ou à leurs familles. Très bonne idée d’angle pour un tie in intelligent. En fait, un ami m’a fait découvrir le boulot de Dan Slott. Il est vraiment très bon, très malin et en plus, sa manière d’écrire sent le respect des personnages tout en leur donnant des facettes marrantes. Vraiment très bon, je me prendrai les tpb. En tout cas, bon jumping point^^
Wolverine 42 Civil War Tie in Miracle, il se passe VRAIMENT quelque chose dans un titre Wolverine. Le petit poilu a décidé de partir traquer Nitro, le mec responsable de ce qui a causé la guerre marvelo-marvelienne. On a même droit de revoir certaines scènes de Civil war 1. Attention, ce n’est pas révolutionnaire ni même très original. C’est un bon comics bien écrit, joliment mis en forme par Ramos et parfaitement distrayant. Encore une fois, un angle intéressant pour ce cross over (et donc un bon jumping point bis).
The New Avengers 19 Deodato est en perdition artistique. Mais au moins ça fight pas mal. L’histoire avance peu (le tic de la série) et se télescope déjà avec le début de Civil War. Mi figue mi raison, on va dire « C », à cause du dessin qui plombe tout. Attendons (enfin) la fin de l’arc pour le mois prochain.
Squadron Supreme 3 Et attention, il y a plus de baston dans ce numéro que dans tout la série précédente. Comme quoi, un relaunch, ça a du bon. Gary Frank delivers, mais c’est surtout les dialogues qui résonnent vraiment très bien. L’histoire se passant dans un pays fantoche d’Afrique, on a donc droit à pas mal de laius façon Kunta Kinté, mais ça passe pas mal. C’est surtout de voir l’équipe en action, et de combattre de manière intelligente et stratégique. Du comics de Super héros vraiment bien pensé. Vivement la suite.
Green Lantern 11 Encore une histoire de « Hal qui doit se battre avec ses vieux démons ». Bon passe encore, espérons que ça changera bientôt. Mais pour l’instant, grâce à Ivan (on fire) Reis et Geoff qui ré explore encore le passé proche de GL, ça reste bon. Faudra juste penser à changer de recette sinon ça va se voir.
Sgt Rock 5/6 Tellement bon que j’en parlerais bientôt. En même temps que Jew Gangster que je me suis enfilé hier.
Daredevil 85 Où Matt retrouve le kingpin. Aucun personnage clef ne meurt dans l’histoire. Excellentes idées. Vraiment du tout bon. Et énervant à la fois. Vivement la suite. (ah oui le Punisher est à peine reconnaissable. C’était ça, de porter seulement un tshirt à la con d’identifiable^).
Superman Batman 26 Ecrit par Sam Loeb et scripté et dessiné par un casting all stars (dont Lee, Tim Sale, Art Adams, Madueira etc). L’histoire vaut ce qu’elle vaut, c’est surtout la backup écrite par Jeph et illustré par Sale, la jeunesse de son môme Sam, décédé vraiment très jeune, sans doute à cause d’un cancer des os. Quelques pages touchantes qui nous rappellent à quel point on n’a pas le droit de mourir si jeune.
Ion 2 Notre jeune Ion bascule du statut de Spiderman de Dc à celui de fou. Il pète les plombs. En 12 volumes la série, j’espère que ça tiendra. En attendant, c’est plutôt pas mal et chouettement dessiné.
Amazing Spider-Man Civil War tie in
Voilà le premier nœud du problème de Spiderman. Le titre n’a jamais été aussi intéressant depuis facilement 5 ans. Mais à quel prix. Parker a fait son coming-out masqué à Aunt May. Il a rejoint l’Avengers’ Tower avec toute sa famille… Au moins tous les actuels Avengers connaissent son secret. Sans parler du Shield, des Xmen etc Enfin Iron Man est devenu son pigmalion. Les titres Iron Man ne bougeant plus, c’est donc dans Amazing que ça évolue. Et le problème, c’est qu’il passe pas mal pour un connard. Pas un pragmatique hein, mais un magouillard, le Bernard Tapie des Super Héros. On est loin de la prise de conscience d’Armor Wars. Ici, Tony est un bel enfoiré. Alors fallait il en arriver là pour rendre Spiderman intéressant ? Bref, pour lire un Tony à l’ancienne, faudra se rabattre sur Ultimates… ah oui ça fait plaisir de voir Ron Garney ne pas faire du run d’1 seul numéro
Infinite Countdown To Crisis part 1 of 72
Apr 20th
6 mois plus tôt, dans une galaxie pas très lointaine…
Carte de voeux alternative 2
Feb 1st
Batman Begins
Jun 16th
Autant le dire tout de suite, les deux films de Burton ont toujours été à mes yeux de piètres films de Batman. De très bons “super vilains featuring Batman”, ça d’accord. Mais ils sont toujours passés à côté du héros. Mais voilà, depuis des mois, on voit défiler les teasers de ce nouveau Batman, largement inspiré sur Batman Year One de Miller / Mazuchelli (si vous ne l’avez pas lu, foncez l’acheter, sans doute une des meilleures histoires jamais imprimée sur papier avec l’homme chauve-souris), alors on y croit. Le point de départ est d’imaginer (comme le propose la continuité classique moderne) un Bruce Wayne qui part à travers le monde, tel Zorro, pour s’initier à la criminologie ainsi qu’à de multiples sports de combat. Perdu dans sa soif d’apprendre, il se retrouvera en Asie où s’initiera aux arts suprêmes chez Ra’s Al Ghul, celui qui dans la bédé deviendra son arch-nemesis, un magna du crime international, félon comme Lex Luthor. Enfin ici, il est joué par Ken Watanabe qui ressemble à Yul Brunner dans Anna & le Roi, avec ses 3 minutes en temps total on screen. Toute l’organisation criminelle devient une ligue de ninjas qui veut faire le bien par le mal… enfin c’est super flou, mais au final, ils sont montrés comme des dingues façon méchants de James Bond et bombe mégalo.
Retour à Wayne. Après son super entraînement de ninja avec son maître jedi, Bruce revient à Gotham et se confectionne son identité de Batman. C’est à peu près le sujet du film : comment il se bricole son identité avec la fortune que lui a légué son paternel, qu’il se taille ses batrangs, jusqu’au plus petit détail. Intervient, en plus du majordome Alfred, celui dont j’ai oublié le nom, mais qu’on appellera Danny The Dog car c’est Morgan Freeman qui delivers encore une fois, dans ce qu’il fait le mieux, le vieux noir charismatique. Inégalable. Il n’y a pas vraiment de “nemesis” au sens classique du terme, et finalement ce n’est pas plus mal. Au moins le film est centré sur Batman (et pas sur le Joker ou le Pingouin). Visuellement, c’est calibré, y’a du savoir faire, et on sent que Chris Nolan s’est donné du mal, sans que cela sente le CG partout. Maintenant, un truc chiffonne le fan que je suis…. On sent même que c’est trop appliqué, dans le sens où les origines de Wayne ont été “spidermanisé”. Bruce se sent coupable de la tragédie qui l’a laissé orphelin… comme Parker pour son oncle Ben. Ce sentiment de culpabilité est renforcé par une phrase répété comme un motus vivendi, tel “Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités”. On peut ne pas adhérer également à l’armure de combat urbaine. L’arme principale de Batman est la peur. Peu importe qu’il se fasse toucher ou pas, il fera toujours peur. Le foutre en armure le réduit un peu à ça… juste un mec en armure. Un mec cognable, loin de l’être mythique qui hante les rues de Gotham.
D’autres bons points…. Et bien, Bruce Wayne est excellent. Hautain, snob, arrogant play-boy de la jet set, il est comme il faut. L’humour n’est pas en reste, avec des catchline vraiment très marrante. Oui, les gens ont tendance à oublier, depuis Dark Knight Returns de Miller, qu’avant de devenir la caricature d’un psychopathe justicier, Batman prends plaisir à ce qu’il fait. Très bien senti. Même avec ses 20 minutes de Bat-ninja, malgré sa musique signé les écuries Hans Zimmer (on a l’impression que Gladiator va nous tomber sur la gueule avec des valkyries, Ja ja!), Batman Begins s’impose de fait comme la meilleure adaptation du caped crusader, loin devant les univers esthètes de Burton et des délires techno-gay de Schumacher. Même la fin est pas mal. Autant de bonnes intentions méritent un satisfecit appuyé. C’est parti pour deux suites encore…
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