Kamui
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Mission Impossible : Ghost Protocol
Dec 11th
Brad Bird est sans doute un des meilleurs réalisateurs du monde. En tout cas il a réalisé un de mes films préférés de tous les temps, The Iron Giant. Man, si tu connais pas, fais quelque chose. Maintenant.
Mais aussi génial soit-il, il va affronter, pour son premier film avec des acteurs réels, un vrai danger. Un vrai vampire cinématographique. Ce danger, c’est Tom Cruise. Une entité “star” lui tout-seul qui est capable du meilleur (Collateral) comme pire (tous les films où il sourit, l’air heureux, regard caméra). Dans l’article consacré à Knight & Day, je le résumais ainsi (copy paste parce que je suis flemmard et pressé)
“Dans ses derniers films, il a tout joué. Cruise surjoue l’alcool dans Last Samourai, il nous a fait le coma à la Cruise dans Mission Impossible 3 et finalement la mort elle-même lui a donné un prétexte à une réinterprétation cruisienne
(Désolé, mais il fallait que je ressorte sur ce passage avec Arielle Dombasle…)
Comment Brad allait-il se faire respecter par Tom. Souvent les réalisateurs choisissent des histoires assez éloignées d’eux-mêmes pour commencer leur carrière. Fincher a commencé avec le très peu personnel Alien 3 tandis que, dans un autre genre, Roschdy Zem a commencé avec une comédie sentimentale lambda (ha). Bird commence avec Cruise et va devoir canaliser la formidable soif d’existence de sa superstar vieillissante mais à la filmo en fin de compte incroyable. Un film finalement pas très personnel, pour les beaux yeux de Tom Cruise.
Après Knight & Day, je le croyais fini. Impossible de montrer torse poil sa carcasse de cinquantenaire vieillissante. Hé non, il remet ça. Mais, je ne pensais pas dire ça un jour, il est tout en retenue. Enfin c’est relatif… mais à côté de son collègue surjoueur Nicolas Cage, il se fait presque modeste. Simon Pegg est celui qui s’en sort le mieux dans son rôle habituel de comic relief. Jeremy Renner (ouais entre lui et Josh Holloway, ça sent l’homme, ce MI4) livre une compo intéressante, entre le trauma de Hurt Locker et le super-héroïsme rigolo, en bon prélude de son personnage de Hawkeye dans Avengers. Là où MI4 joue habilement son coup, c’est qu’il est très linéaire. Pas de plot alambiqué ni même de trahison. Même pas de masque ou alors si, pour nous rappeler qu’ils ne serviront à rien… Alors qu’ils sont la base même de MI. Au contraire, on est vraiment devant un “team movie”, car c’est la première fois que les équipiers fonctionnent autant en famille ce qui n’est pas une nouveauté pour Brad Bird qui a réalisé The Incredibles. Il n’oublie jamais d’être marrant.
Alors Mission Impossible 4, simple réalisation d’un néo yesman ? Pas tant que ça. Il manque un vrai vilain charismatique, un vrai climax mais les scènes d’ouvertures en Russie sont un vrai bijou d’humour et d’autodérision. C’est quand il essaye de faire la promo de Dubaï et des dernières BMW que MI4 se transforme en tête de gondole un peu usante.
Un actionneur très honnête donc, où Léa Seydoux fait des clefs de bras. C’est important, il fallait le dire.

Dans les dents 30, le swag tranquille
Dec 8th
L’exercice est un poil compliqué. Je voulais parler de Schism, le tweet-clash des X-men. Mais on en est encore qu’au tout début. De plus, j’essaye de ne parler fascisme dans les comics qu’une fois sur deux. Donc Schism attendra. Il y a aussi The New 52, soit toute la ligne de DC Comics qui a repris au numéro 1. Même Batman. Même Action Comics et Detective Comics. Mais là aussi, j’attends d’avoir un peu de matos avant de me lancer, sinon j’aurai l’impression de commenter des trailers… Ce qui est intéressant quand il s’agit des Muppets.
Le thème de ce tir groupé spécial est donc “les trucs cool à lire qui ne sont ni X-Men ni DC“. Des comics de bogosse qui ont le swag velu. Sauf un, assez nul, qui s’est glissé au milieu de l’article, pour rigoler. De Kevin Smith, forcément. En bonus, un label “idée” cadeau pour Noël. Je ne fête pas Noël car Batman ne le fait pas non plus, mais, hé, si je peux aider.
En feuilletant la liste des bouquins que j’ai scanné pour tes petits yeux, je me suis rendu compte qu’il y a un autre thème qui va sans doute être la schizo, ce qui n’est jamais un drame quand on est super-héros aux USA.
Du coup, à mettre DC de côté, cette chronique sera très Marvelish. Ne pas parler de Batman tout un article, c’est une épreuve, mais c’est l’occasion de parler des Secret Avengers de Warren Ellis. Le gus a repris le titre pour quelques numéros, à chaque fois une histoire stand-alone, accessible pour un noob. Captain America dirige ses Scred’ Avengers, Beast, Valkyrie, Moon Knight, Shang Chi, Black Widow, Ant Man et War Machine dans des missions blackops que je pourrais résumer avec le terme “High Octane Espionnage”.
A chaque fois un dessinateur différent et c’est toujours très bien. Et puis Warren Ellis fonctionne mieux quand on lui laisse faire un peu ce qu’il veut, c’est à dire un peu de polar arrosé de beaucoup de technoblabla autour. Et puis il y a le numéro 18, dessiné par David Aja est, sans rire, le comics avec le plus de coups de pied que j’ai vu depuis des années. Les bonnes choses ne durent pas, ce serait dommage de se priver d’un plaisir comme ça.

Un des plus beaux comics de l'année mais aussi celui avec le plus de high kicks. Comme un poème chinois. Mon prof de Kung Fu aurait volontiers dit "qu'il sort la fosss, làààà"
Moon Knight, qu’on retrouve en ce moment dans sa propre série en ce moment.
Voilà un personnage qu’il est compliqué à faire exister. Née comme un rippoff de Batman par Marvel, il est (trivia fact pas très connu) le fils d’un rabbin qui est persuadé dur comme fer d’avoir été ressuscité par l’esprit de Khonshu, ce qui lui fait un point commun avec Jean-Pierre Chevenement. Lunatique (normal vu le nom), Bendis tout comme Ellis ont décidé de l’écrire de plus en plus comme un fou détraqué. Le combo Bendis et Alex Maleev (multi-awards duo pour Daredevil) vont encore plus loin en l’imaginant schizo. Il entend et voit Captain America, Wolverine et Spider-Man qu’il s’imagine combattre à ses côtés. Evidemment, les gus qui le voient parler tout seul le prennent pour un maboule, ce qu’il est mais ne l’empêche pas d’être un héros. “Hé, faut être un peu fou pour être un super-héros” est un peu son modus vivendi. Et d’un point de vue personnel, je n’ai absolument rien contre un mec qui s’imagine des amis imaginaires, vu que je correspond par SMS avec Batman.
Quoiqu’il en soit, c’est un twist intéressant pour un personnage de troisième catégorie, même pas capable d’intégrer les persos jouables de Ultimate Marvel Vs Capcom 3.

Du Bendis: des mecs qui parlent dans des bars lugubres et qui finissent généralement par pécho. Sauf qu'avec Moony Zin-zin, c'est pas gagné...
La Bru-sploitation continue. J’ai tellement écrit sur ma passion pour Ed Brubaker… Le gus continue d’écrire Captain America qui enchaîne les bons dessinateurs. Je n’étais pas vraiment un fan de Mc Niven mais depuis qu’il puise son énergie dans Travis Charest, il est devenu vraiment meilleur. Et derrière, on nous promet Alan Davis, yummy. Il faut rendre hommage à Bru : c’est le seul qui ait survécu au fiasco Fear Itself que j’évoquais ici que je vais résumer dans cette balise spoiler:
Pas un très bon crossover.
Bizarrement, j’apprécie beaucoup le relaunch de Punisher. Le pauvre est mort, ressuscité en monstre de Frankenstein (Frankencastle, LouL). Rucka sait y faire (il sort de son award winning Batwoman absolument génial) avec l’ambiance noire. Il ne cherche pas à alourdir la machine, la présentation est simple. Now, all Frank Castle has is his desire for vengeance, and his need to punish the wicked. That is his mission. That is his purpose. That is all that matters. Frank Castle died with his family. Now, simply, he is the Punisher.
Les dessins de Marco Checchetto y sont pour beaucoup dans cette réussite. Le ton est juste, pas forcément nouveau, mais c’est un goddamn beau comics.
Punisher rebooté n’est pas qu’un comics de violence. Une journaliste le traque évidemment… Mais ne pas s’attendre à de l’amour dans ce comics. Punisher qui aime ? Pouah.

Une des pages les plus joyeuses avec celle où il demande à un passant à qui il vient de sauver la vie de tenir le miroir pendant qu'il va se recoudre ses plaies. Simply.
Et puisqu’on est dans le Bru-Rucka, le moment de rappeler qu’ils ont travaillé ensemble sur le génialissime Gotham Central, une vision au quotidien du commissariat de Gotham. Et Batman n’y apparaît quasiment pas, comme pour faire exister un peu plus ces flics “ordinaires”. Le deuxième volume est sans doute mon histoire préférée du Joker de tous les temps. Ca date de 2003, mais ça n’a pas vieilli d’un pouce. Malgré les multiples awards que le bouquin a reçu, cela reste suffisamment méconnu pour en parler. Croisement du Batverse et du polar, c’est à peu de chose près l’équivalent de NYPD Blue et The Wire mais à Gotham. Rien que ça.
Impossible de ne pas parler de The Bionic Man, l’adaptation moderne de L’homme qui valait 3 Milliards. Oui, le bon vieux show avec le mec qui court au ralenti. Kevin Smith (oui, le Kevin Smith de Clerks et du Batman en obsessif clitoridien mais qui se fait dessus ) ressort un de ses vieux scripts de film du placard et l’adapte pour un comics. C’est à peu près ce à quoi on peut s’attendre : des ninja et même quelques blagues anales. Coz, c’est Kevin Smith, comment pouvait-il en être autrement, il avait déjà fait pareil pour Green Hornet.
Et puis un mec bionique ? Dans les années 70, d’accord mais en 2011 ? Même le dernier Captain America était à moitié robotique, sans parler de Cable… Du coup, il nous sert les rivaux bioniques dès le début, ce qui brise un peu le côté “unique” de Steve Austin. Il n’y a vraiment pas de quoi s’emballer. Pas plus que pour Kick Ass 2 dont je ne balancerais aucune image ici. Des enfants qui se font abattre, du viol, des exécutions et des chiens qui mordent les couilles pour une histoire parodiant son Old Man Logan… Boring crap.
Un des comics à lire du moment, believe it or not, c’est Amazing Spider-Man. Redevenu cool depuis quelques années depuis son reboot magique où il a pactisé avec le diable pour que tout le monde oublie son identité, Amazing est petit à petit redevenu rigolo et attachant. Mais avant de vous présenter son dernier arc désopilant, un petit update:
Peter Parker n’est plus marié à Mary-Jane. Oui, ce n’était pas évident à faire avaler, la plupart des gens les croient encore ensemble. Le dernier jeu vidéo en date (et un jeu vidéo vend des milliers de fois plus qu’un comics) le montre encore avec elle, donc l’idée d’un Parker célibataire n’a pas encore fait son chemin. Peut-être que ça s’arrangera avec l’été quand sortira le prochain film. JJ Jameson qui le déteste toujours autant est maire de New York. Mais il est obligé d’avaler son cigare car Spider-Man n’est plus une menace. Il est membre de deux équipes d’Avengers ainsi que des Fantastic Four (ou la Future Fondation comme on l’appelle en ce moment). Ah et il n’a plus son sens araignée qui est aux fraises. Reste plus qu’à ajouter qu’il prend des cours de Kung Fu avec Shang Chi (un mec doué, voir illustration de l’article) pour essayer de palier à ce manque et je crois qu’on est bon.
New-York est infecté par un virus dévastateur qui transforme tout le monde en Spider-Man. Tous les newyorkais se mettent à bondir, balancer de la toile (organique), se coller aux murs… La pagaille monstre qui empire quand les premiers infectés commencent à se transformer en véritables araignées. Personne n’est à l’abri, les amis, les ennemies, les copines etc. Et puis ça donne des séquences absurdes telles que…
et des doubles pages brillantes de nawak comme…
Et malgré l’histoire ubuesque qui utilise (gros sacrilège) des éléments de la saga honnie des Clones de Spider-Man, Spider-Island tient la route comme les montagnes russes, en balançant de pics narratifs en suspense réjouissant. À lire quand ça sort en relié.
Spider-Island a tout d’un plan foireux. Mais go with it :
Et les titres satellites, pas indispensables à lire mais rigolos qui ont fait le cross-over, proposent parfois quelques petites merveilles. Hercules par exemple se retrouve également avec les pouvoirs (et un costume) de Spider-Man, l’occasion d’une parodie géniale.
Dan Slott, le mastermind de Spidey depuis quelques années, a écrit deux des meilleurs comics tout public de ses 15 dernières années :
La mini-série The Thing et une autre, baptisé Spider-Man & Human Torch. Ce dernier est LE comics que je conseille aussi bien aux gamins qu’aux nostalgiques, un petit chef d’œuvre d’humour et de passions pour les deux persos.
Et comme Spidey est dans 3 équipes en même temps, il a bien encore quelques minutes à accorder à son nouveau titre Avenging Spider-Man, qui s’intéresse plus particulièrement à Spider-Man et ses relations avec les Avengers. C’est écrit par Zeb Wells à qui l’on doit les récents New Mutants dont j’écrivais le plus grand bien ici. Il donne un prétexte absurde (Mole Man…) pour que se déchaîne Joe Madureira, enfin de retour pour quelque chose de lisible ET de régulier (enfin, trois numéros d’affilé). Crazy cool shit.
Enfin le bon titre Marvel du moment, c’est Daredevil par Mark Waid. Daredevil dont l’identité était outé dans toutes la presse fait son retour, à la cool. C’est dessiné en alternance par Paulo Rivera et Marcos Martin. Matt Murdock revient à la ville et à son travail d’avocat. La dernière fois qu’il a fait parler de lui, c’était parce qu’un démon avait pris possession de son corps. Le genre de truc qui arrive et qui fait qu’on se réveille à la tête d’un clan d’assassins ninja. Après ce qui peut s’appeler une déprime passagère, il revient, plus ravi que jamais.
Daredevil est un personnage qui a besoin de drames pour exister. C’est ce qui le rend vraiment intéressant. Mais soyons franc: le pauvre gus a vraiment dérouillé ces dernières années. Foutu en taule, son identité balancée dans les tabloïds, évadé, puis divorcé avec interdiction d’approcher son épouse traumatisée, tout ça, c’est dur pour les épaules d’un seul homme. Il en a vu d’autres. Au moins deux copines mortes dans ses bras (dont une qui avait le sida, contracté lors d’un passage par le porno semi-gonzo et la drogue)… Tout pour adorer ce héros. Mais comment faire pour faire oublier qu’il est Matt Murdock à la ville ? Simple: nier.
Remettre Daredevil sur le droit chemin et en faire un héros qui ne donne pas envie de se doper au Lexomil est un vrai défi aujourd’hui. S’il est bien écrit, cela donne quelque chose d’assez semblable à Batman. En réalité, Daredevil prend plaisir à ce qu’il fait. Son kif c’est de rendre la justice en terrorisant les bandits.
Entre deux plongées en enfer, le nouveau Daredevil est un délice.
Je termine avec quelques Tu te débrouilles chez ton bouquiniste ou sur ton net-dealer favori.
V.F, car ouais il parait que la V.F existe :
Wednesday Comics de DC. Maousse comics très grand format chroniqué en longueur et en largeur ici même. À chopper avant la rupture.
Superman Vs Muhammad Ali, un monument du comics des années 70, avec Neil Adams au top de son art. Un beau coffret.
En V.O, twitté à l’époque, tu trouveras l’Omnibus Fantastic Four de John Byrne, une réédition de Batman No man’s Land 1 soit l’histoire qui a grosso modo inspiré Arkham City (voir test) et enfin l’omnibus X-Statix, un mélange réjouissant et absurde de X-Men et de comics indé. Enfin Joe the Barbarian est enfin sorti en relié. L’hiver sans Grant Morrison, c’trop dur.
Voilà, tu passes à la caisse, parce qu’en gratuit, je n’ai que ce web-comics de la mort de Ben Laden.
Rendez-vous dans pas longtemps pour les articles de fin d’année… Juste le temps de choisir par quoi commencer… DC ou les X-Men ?

Actarus
Dec 1st

… est triste de voir partir un ami.
Shingo Araki (1939-2011)
Son style inimitable a donné vie à Actarus dans de nombreux épisodes, incontestablement les plus beaux de la série. Le meilleur exemple de la qualité de son travail sur Goldarak est l’épisode 68, la Grande Douleur, qui préfigure l’Asgard de Saint Seiya. Il est l’artiste clef de la deuxième partie de la série. Il a dirigé entièrement l’animation d’une dizaine d’épisodes des Chevaliers du Zodiaque dont le célèbre Ikki Vs Shaka. En plus de Lady Oscar, Ulysse 31, l’Inspecteur Gadget et beaucoup d’autres, il aura participé avec Albator / Captain Harlock à trois des plus importantes percées de l’animation en France. RIP

Saint Seiya Senki (PS3)
Nov 30th
Une info qui aurait valu un Pulitzer en d’autres temps, mais voilà: Les Chevaliers du Zodiaque sur PS3 n’est pas nul à chier. Mieux, il est borderline Awesome.
Ça va mieux quand c’est dit.
L’article complet ici
Colorful
Nov 29th
La raison pour laquelle je me retrouve plus volontiers dans la japanime que dans les autres genres, c’est à sa manière si particulière d’évoquer le passé. De poser, quand il faut, un regard nostalgique sur les choses. Comme dans les Ghibli (dont le dernier film se déroule dans les années 60), comme dans les productions I.G et les Ghost in the Shell qui nous inventent un passé hantant le présent. Comme dans Néo Tokyo qui finalement garde les stigmates de son ancienne carapace dans les ruines et les néons cassés. Bon sang, je pourrais écrire une thèse sur les néons brisés dans Akira… Les meilleurs animés sont ceux qui nous racontent un passé. On ne le trouve pas qu’au Japon hein. Les exemples qui me viennent… Iron Giant. Batman The Animated Series et son fabuleux générique-manifesto. Et puis L’illusionniste. Mais grosso modo, la force de la japanime, c’est sa puissance évocatrice.
Il y a dans Colorful une scène absolument géniale, celle où le jeune Makoto se découvre un ami qui l’invite à l’accompagner sur les traces d’une voix ferroviaire disparue. A mi-chemin entre animation et réalité, ils se découvrent à mesure qu’ils s’éveillent à une nostalgie qui leur était totalement inconnue.
Pourtant c’était mal parti pour Makoto, un jeune garçon mort. Il va se faire habiter par une âme qui va essayer de comprendre pourquoi ? On lui dit tout de suite ce qui va pas: son père est amorphe, sa mère le cocufie, son frère est indifférent et la fille du lycée dont il est amoureux vend ses charmes pour se payer des horribles sacs Vuitton. Rien hormis les sacs ne justifie un tel acte. Qu’est-ce qui a poussé ce Makoto a décidé de prendre la porte de sortie ?
Colorful est clairsemé de scènes absolument géniales. Cette famille qui ne se parle plus et qui va finalement manger ensemble dans une formidable construction purement miyazakienne de la grande époque (pré-Chihiro inclus bien évidemment). À un moment, le grand frère ramène un bol brûlant près de son visage, venant embuer ses lunettes avant d’apprécier un bol chaud lors de ce salutaire repas familial. Je ne porte plus de lunettes. Trop gênant, encombrant au sport et lentilles trop ennuyeuses, j’ai décidé de faire une croix sur le cosplay “prof de gauche intello” et de laisser faire la science. J’ai ainsi littéralement rebooté mon regard, une sensation que je ne croyais pas possible jusqu’à présent. Et même si je ne regrette pas une seconde ce choix, je me souviens avec nostalgie de ces moments où cela m’arrivait, aussi certainement qu’une fille se rappellera de ce cheveu resté dans sa main après se l’être passée dans la chevelure.
Avec une certaine naïveté à hauteur d’enfant, lentement comme l’impose son sujet, Colorful puise intelligemment dans la tradition puissance évocatrice si propre à l’animation japonaise.
trailer que je trouve pas gégé, mais whatever works…

Koh Lanta 2011 Episode 9 & 10
Nov 25th
Previously in Koh Lanta Robotics : Episode 7 & 8
Des résumés qui arrivent à un rythme un peu aléatoire mais, hé, novembre décembre, rapport avec les occupations de la vie qui payent. Alors tant que je ne serais pas sélectionné pour Koh Lanta… (C’est le neuvième article sur Koh Lanta cette saison, en comptant les bonus. Et peut-être d’autres surprises)
D’ailleurs, si un jour l’envie te prend d’inscrire quelqu’un à son insu, c’est possible. Mais il faut deux photos, une en portrait, là c’est facile, hop même ton boss a foutu son sourire bonhomme sur Facebook plein cadre, mais aussi une photo en pieds. En maillot de bain. Plus chaud pour faire en loosedé, mais avec un peu d’alcool, qui sait. D’ailleurs, j’ai découvert que les premiers résultats de la requête “photo en pied” sur google nous amène à des gens qui veulent finaliser leur dossier mais qui se demandent de quoi il s’agit…
Maintenant que Florence est partie, j’aimerai attirer ton attention sur une vérité qui se vérifie quasi mathématiquement à chaque Koh Lanta. Plus un candidat invoque ses “valeurs” et sa grandeur morale, plus on découvrira que c’est un gros bâtard. Ou au moins à ranger dans la catégorie pénible.
Florence je parle bien de toi, arrête de pleurnicher et lâche cette machette…
Heureusement, Florence rectifie le tir sur son Facebook, presque sans capslock.
En ce qui concerne l’épisode de ma sortie,je me sens trahi c’est vrai par martin et patricia , je suis très touchée parce que je les appréciais tout deux ,(je les apprécie toujours aujourd’hui hors du jeu, aucune rancune entre nous) Pendant le jeu de confort chez les papous, pat est déçue de ne pas avoir réussi a me convaincre, je passe un super moment avec elle certes, mais je reste rouge,fidèle à mon équipe,mes compagnons de galères ,ceux avec qui je suis restée 12 jours sans quasiment rien mangé entre autres..J Y TENAIS A CE PACTE ROUGE TOUT COMME OLIVIER QUI N AURAIT JAMAIS TRAHI NON PLUS tout le monde savait que c’était tendu entre moi et olive il était facile de faire penser que j avais dit aux jaunes de voter olivier! pourtant c’était faux!! jamais je n aurais fait CA en tout cas pas à ce stade du jeu c sur! et le premier rouge que je voulais voir partir était Martin car son comportement ambigu me perturbait , il se savait en danger avec moi , et bien sur il était encore plus facile de convaincre gerard qui était très triste d avoir perdu son acolyte (et j insiste pour moi cela veut dire’ pote’ et surement pas ‘petit chien’ )de l’aventure.Cela m’ blessé qu on mette m’a parole en doute et encore + de voir l’aplomb de pat qui ne se démonte pas et qui insiste … alors c vrai je me suis sentie désarmée,profondément triste et déçue, et ma peine c’est exprimé en colère et dans ces cas là on se défends très mal c sur ..quand je suis allée rechercher pat ce n était nullement pour m excuser mais uniquement pour qu elle puisse se préparer au jeu comme tout le monde,et rétablir la paix sur le camp car ce que vous ne voyez pas beaucoup dans les épisodes c que j étais très proche des candidats ..ON NE VOIT PAS NON PLUS MON HUMOUR ET MON ACTIVITE SUR LE CAMP MAIS C COMME CA? ON NE PEUT PAS TOUT MONTRER IL FAUT RACONTER UNE HISTOIRE cela reste de la tv , cela reste un jeu et il faut garder un peu de recul avec tout ca.
Le recul avec tout ça donc…
Et puis les valeurs, c’est quoi, sinon la famille.
Il n’y a que deux mots pour définir la surpuissance de cette image et c’est…
De l’autre côté du prisme des valeurs en carton, je vous demande Martin… qui pleure quand une femme dit des gros mots.
A la question “Martin est-il bonnasse?”, des amies m’ont répondu que pas du tout, au contraire, ce serait plutôt le nounours qu’on a envie de serrer très fort dans ses bras pour lui faire des calins. Elles ont raison: il n’évoque pas vraiment le potentiel sexuel d’un type qui te prend sauvagement sur la table basse.
Mais en même temps, il ne s’était jamais pris ça en pleine face…
Putain, ce petit hochement de psychopathe… tes valeurs vont me manquer.

Chagrin métaphysique
Pas besoin d’être Sigmund pour voir que Martin souffre vraiment d’être un fils de. Il a soif de reconnaissance. Martin, ce n’est pas en jouant au golf ou en ouvrant des boites avec le capital paternel que tu vas te défaire de l’image d’un fils à papa. Le meurtre du père, tout ça, mec. En France, il n’y a que Nicolas Bedos qui ne veut pas tuer son père… mais pas certain que la réciproque soit vraie.
Et puis dois-je vous rappeler son cri de guerre ?
Change en “No, papa.” Plus cohérent.
Mais rassure-toi, jeune fille qui aime les bad boys, sitôt exclu, Martin revient en mode badass limite mauvais.
Cette édition souffre du syndrome de la saison 9, où l’on a vu des personnages assez transparents monter haut. Patrick, Isabelle et surtout Christina qui a presque autant le look Animatronic que Ella. Mais je me le garde pour la semaine prochaine, en espérant qu’elles fassent encore moins de vagues. Virginie, watch out.
Juste une pensée: si tu réussis quasiment toutes les épreuves, que tu gagnes une boite contenant des photos de ta famille et le doudou de ta fille (d’ailleurs qu’arrive-t-il aux autres boites ? Elles sont brûlées ? Et les doudous à l’intérieur ?), que tu te la racontes un peu, bon, normal. Mais ne fait pas des putains de cadres photos ! Je crois que ça me rendrait maboule, pas pour les photos, R.A.B, mais le côté méticuleux de la démarche. Djeeez
Si on laisse faire ça, c’est Koh Lanta tout entier qu’on va transformer en boutique de souvenirs.
Enfin, un gros bisou à Deedo qui m’a offert cet inestimable (double) sac Koh Lanta. AWESOME.
Allez, même bat-chaîne, même bat-heure, à bientôt pour le Live-Tweet imparable.
Cup Noodle: Boil Japan !
Nov 22nd
Yoda soutient le Japon.
Et les nouilles déshydratées. La preuve:
Granted, ce n’est que le Yoda en CG, les puristes rétorqueront, à raison, que le vrai Yoda continuerait sans doute à bouffer des racines sur Dagobah.
L’occasion est top belle pour ne pas se faire une rétrospective. Tout d’abord les différentes pubs “Boil Japan” de Nissin.
Tout d’abord, un Gundam (RX-78) qui se lève. C’tout. Mais le fan est content.
La plus bogosse, c’est Inoue Takehiko, le dessinateur de Slamdunk et Vagabond qui peint le Japon bouillant en grandeur plus que nature.
La plus WTF étant les Shocker de Kame Rider sur fond de Morning Musume… pourquoi pas ?
Mais la pub Nissin LoL est une grande tradition qui remonte…
Ici, featuring l’ex-gouverneur de Californie.
Une autre avec l’acteur de Terminator…
Une featuring le héros de Commando:
Une autre avec Mr. Freeze de Batman & Robin:
Et pour finir, une autre avec l’acteur de Kindergarden Cop…
Mais ma préférée ever est forcément avec mon Robocop d’Amour.
J’aimerai tant avoir un deck à brosse à dent Robocop…
Mais comme dit le dicton, il y a forcément quelqu’un en Corée d’encore plus awesome…
ROBOCOP qui sort de ta télé pour manger tes nuggets ? AWESOME !
Bonus, idée cadeau pour Noël:
Pour des milliers de raisons, ces jouets seraient impossibles à sortir aujourd’hui. Cela les rend encore plus fantastique. Sérieusement, c’est des jouets dont le héros est le corps inerte d’un flic abattu dans des conditions atroces et ramené à la vie dans un exosquelette de robot de combat de police qui est là pour arrêter mais plus généralement descendre les trafiquants de drogue dans un futur proche et pas très réjouissant… Mais attend voir, la ville de Detroit, criblé de dettes, revendue aux japonais… À un pays près, Robocop 1,2&3 est une putain de trilogie visionnaire.
Com-Robot