Archive for year 2011
Sucker Punch
Apr 5th
L’heure approche… C’est le moment de sortir les logos :
Artistiquement parlant, Sucker Punch, c’est le mariage harmonieux de Sailor Moon et de Mein Kampf. “On se demande vraiment ce qui pouvait bien mal tourner.” Parce que l’histoire, elle, flirte plutôt avec “Vol au dessus d’un nid de ninja-nazi”.
Babydoll (dont le nom n’est mentionné qu’au milieu du film, go figure) se retrouve dans un asile tenu par Carla Gugino (ow, la pauvre) qui imite l’accent polonais de manière assez rigolote. L’endroit se transforme soudainement en bordel, une espèce de temple de la night qui n’est pas sans rappeler Burlesque avec Christina Aguilera que personne n’a vu. Heureusement.
Seul échappatoire à cet endroit glauque, les rêves dans lesquels Babydoll plonge alors qu’elle est supposée danser. Des rêves où elle et ses pine-co se transforment en combattantes de jeux de baston, combis cuir et bas résille soit la tenue idéale pour affronter des ennemis, enfin selon Internet. Dans ma vie pro, généralement, ce genre d’exactitudes se résume généralement à des bonasses à gros seins armées de la Seconde Guerre Mondiale réinventées par le Japon, dans une harmonie toute kawai-choupi. Ici, le mélange est tout aussi absurde si l’on considère que l’histoire a l’air de se passer circa les années 60 mais les rêves sont des fantasmes nerdy Steampunk estampillés convention de japanim’ des 2000’s. Passons.
Elle va monter son équipe pour mener à bien son évasion qui va l’obliger à aller trouver des MacGuffins un peu débiles, le genre à sortir d’un film de Luc Besson : une carte, un couteau, un briquet etc. Un peu bêta. Du coup dès le deuxième item, tu comprends que la narration va être linéaire : niveau 1, boss de fin de niveau, intermission, puis niveau 2 etc. La phrase cliché voudrait qu’on “débranche son cerveau” pour enjoy the show, mais en fait, non, gardons-le branché pour bien comprendre ce qui a foiré ici.
Parenthèse 1 :
Just FYI, ma préférence va à Jean Malone (“Rocket”) car elle donne l’impression d’y croire un peu plus que ses camarades de combat. Niveau uniforme, celui de Vanessa Hudgens avec les googles sur la tête et la machette fait un peu moins nazi que les autres.
Parenthèse 2.
L’entourloupe des premiers pas de danses qui se transforment en rêve avec des samouraïs, des nazis et des robots m’a rappelé ce grand moment de flemmardise ciné : Sidekicks avec Chuck Norris. Où le sidekick de 16 ans commence son kata au double nunchaku et tout d’un coup s’imagine dans la peau d’un ninja.
L’ellipse vraiment lame pour ne pas montrer qu’elle ne sait pas danser, en plus de ne pas savoir se battre. Enfin, c’est comme Black Swan : ça ne fera pas illusion très longtemps. Dans Sucker Punch, les CG s’occupent du reste comme la mousse expansée remplissant le pneu crevé pour qu’il puisse supporter un dernier voyage.
Il est donc curieux de voir à quel point Sucker Punch essaye tant bien que mal de siphonner “Vol au dessus de coucou” dont il repompe carrément la fin, à la virgule près. Sans déconner. Mais Snyder, niveau subtilité, c’est pas Milos Forman et c’est rien de le dire.
Un film d’aventure, quel qu’il soit, suppose un degré de réussite pour ses héros. Surtout quand ses personnages, des jeunes filles, sont présentés comme des bully ou des victimes. Ouais l’asile ne fait pas dans la dentelle surtout quand il se transforme en bordel. Violence et viol y sont suggérés en flux tendu. Vu l’ambiance hideuse, on aimerait qu’elles s’en sortent. Ou au moins qu’elles arrivent à quelque chose. Un full circle, c’est beaucoup demander, mais une petite forme de satisfaction dans ce merdier assez mal écrit, pavé de failles scénaristiques (l’histoire qui change de narratrice, ookay), on est preneur. Même dans les séries Z les plus zarbi que j’ai pu voir, genre avec des filles qui se font trancher le bras et qui le remplacent avec une spatule à tempura, il y a quand même une forme de revanche, de jubilation dans la réussite. De connivence. Même les teens achievement movie sont plus satisfaisant que ça. Ce sentiment de plénitude et de travail accompli, on le ressent plus dans ce film avec Pierce Brosnan en centaure. Même avec Nicolas fucking Cage avec un putain de chapeau.
Mais non. Sucker Punch, qui loupe le coche du “vengeance movie” 2.0 acceptable, balance à la gueule une sinistre morale à méditer, dérangeante et pas franchement féministe :
“Les filles n’y arrivent pas, MÊME PAS EN RÊVE“.
Bonus track:
Si vraiment ta came, c’est la thématique réel-irréel-fantasmé, je ne saurais trop te recommander (à nouveau) Joe The Barbarian qui vient de se terminer aux USA (j’en parlais ici). L’histoire d’un diabétique qui va faire une crise d’hypoglycémie. Le pauvre va littéralement halluciner. Ses jouets vont devenir ses compagnons d’arme, son chez lui va devenir un monde héroic fantasy et la recherche de ses médocs, une épopée (hardcover relié prévu pour septembre). C’est du Grant Morrison qui se laisse plier par le trip visuel. Une bédé carrément Airwolf pour le coup.
Airwolf Watch 2
Apr 3rd
Ernest Borgnine revient au cinéma mais aussi dans un nouveau Airwolf Watch qui regroupe toutes les productions robotiques de l’Internet.
Le mois dernier, c’était l’avalanche. Malheureusement Mars a été la fin d’une saison blanche et sèche. Putain de tsunami.
Mois de mars, go :
Et… c’est tout.
Un bon paquet :
La 3DS, ‘f course.
Airwolf Watch, même bat-chaîne, même bat-heure.
Superman XXX : A Porn Parody, Review
Apr 1st
Dès maintenant, précautions d’usage : Malgré la puissance de feu d’Airwolf et les balises Spoiler à activer pour tout voir, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Logo de circonstance :
Cependant, les photos où il y a sexe explicite (et manifestement pas simulé) sont masqués par la balise spoiler. Ainsi l’article peut être lu comme cette fonction spéciale du DVD qui propose de regarder le film porno mais sans les séquences pornos. Il passe donc de deux heures à 20 minutes, non sans casse. Et puis je t’ai googlé les sites des actrices, ça aussi NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Fallait-il ou non faire une critique du Superman XXX : A Porn Parody. L’année dernière, celle de Batman XXX, était un vibrant cri d’amour à la série des années 60 dont elle a repris plus ou moins amoureusement les codes pop’art originaux. Et puis quand on y pense, c’est une parodie réalisée avec plus de budget qu’un épisode de l’époque. Ce qui n’est pas le cas de Superman XXX (dispo sur le site off). Mais voilà, je suis un journaliste, comme mon collègue Denis Brogniart, Kamui Robotics n’hésite pas à prendre de gros risques. Il faut en avoir le cœur net.
Petit trailer sans le moindre téton :
True fact, je suis beaucoup plus calé en comics qu’en films de cul. Comme pour Batman, le but n’est pas de jauger l’intérêt porno-wise, même si c’est la question qui reviendra le plus souvent. Le mieux, avec ce genre de parodie, c’est de regarder et d’analyser ce qu’il se passe. Car le mieux est l’ami du bien.
Mais quand Batman XXX faisait son maximum pour recréer sérieusement le délire, Superman XXX ne se donne pas cette peine. Si on retirait le cul chez Batman XXX, le résultat était presque regardable. A Metropolis, on joue la parodie MDR à fond les ballons en reprenant la trame de Superman I & II de Richard Donner. Et cet effet comique est magnifié par la prestation des acteurs parfois absolument calamiteuse. Mais ça doit être un choix conscient.
Quand résonne pour la première fois la musique clonée sur John Williams et que Jor-El (joué par le mec qui faisait Bruce Wayne dans Batman XXX) rend le verdict du procès du général Zod et de ses sbires que ce gouffre niveau acting devient colossal. C’est si mauvais que ça en est hilarant. Mais au moins ils ressemblent un peu aux originaux.
La première vraie scène de cul est tellement gratuite qu’elle ne fait intervenir aucun des personnages de Superman. Tips : c’est un vol et il y a une hôtesse de l’air forcément coquine. Enfin, si. Clark Kent fait un bref caméo, lançant aux milieux des turbulences la fameuse réplique du “voyage en avion qui est statistiquement le plus sûr” à son voisin. Clark n’arrive pas à mettre à mettre sa ceinture. L’hôtesse lui remet bien comme il lui faut, en profitant pour toucher son service trois pièces.
La coquine, c’est Lexi Belle, une actrice qui avait composé une très émouvante et touchante Batgirl dans Batman XXX. Elle va s’occuper ensuite du pilote et du co-pilote qui ont un peu trop picolé. Ah les mérites du pilote automatique. Et c’est bien connu, les hôtesses ont de magnifiques bottes blanches brillantes de strip-teaseuses.
22ème minutes, krakaboom, le réacteur de l’avion prend feu, la scène de cul s’arrête et Clark se lève en prétextant qu’il n’aurait pas du manger du Quick à midi. Superman sauve l’avion.
Daily Planet, Metropolis, le lendemain matin.
Perry White veut savoir qui est ce fou volant engueulant Lois Lane et Jimmy Olsen. Clark Kent débarque comme un cheveu sur la soupe. Il renverse du café sur la main de Lois mais la soigne aussitôt (?!) avec son super-souffle.
Soudain, Luthor apparait. L’acteur essaye aussi de se la jouer Gene Hackman et prévient : Metropolis est fichue, son missile nucléaire qui vole dans sa direction va tout faire sauter.
Le gag légendaire version XXX : Clark essaye de trouver un endroit où se changer. Non, pas dans les chiottes, une dame y est occupée. Peut-être dans le cagibi ? Ah, c’est Jimmy Olsen qui y est occupé. Oh mais c’est la fameuse secrétaire de tout à l’heure. Finalement, il va derrière le desk de la secrétaire et ressort en Superman. Mais où est passée la secrétaire… ?
Mais revenons à Jimmy Olsen.
Pendant ce temps, Lex Luthor enrage. Heureusement, Mme Teschmacher (Alexis Texas) est là pour le soulager un peu. Avec un petit gag : savoir s’il va perdre d’abord son futal ou sa moumoute.
L’arrivée sur Terre de Zod abaisse encore un peu plus bas le niveau global du jeu des acteurs. Mais l’intention est bien le LoL comme le suggère le passage où ils interrogent un terrien pour savoir où se trouve la base des chefs de la Terre.
Et ils sont pas très fut-fut: c’est en récupérant un exemplaire du Daily Planet étalé tel un Direct Matin qu’ils en déduisent que c’est dans les locaux… là où se trouve…
Et ils sont tellement cons qu’ils demandent qui est le chef du Daily Planet. Normalement, le mec assis derrière le bureau est un sacré indice pour deviner qui est le boss. Mais Perry White en gros froussard balance que c’est Lois. Zod, pensant que Lois est donc la chef du monde (mon dieu que c’est bête), décide de la souiller. Comme ça, euuh elle ne pourra plus diriger le monde. Et Zod deviendra… le chef suprême de la Terre. Riiiiiiiiight.
Un mot sur Lois. Jusqu’à la semaine dernière, Andy San Dimas me paraissait être la plus belle de toutes les Lois, ciné, télé inclue. Même la Lois de Smallville, même Terry Hatcher. Mais la semaine dernière, on a appris que c’est Amy Adams (du génial Fighter) qui l’incarnera dans la version Snyder (gloups).
Quoiqu’il en soit, cette Lois est magnifique. Avis aux amateurs déçus par l’absence d’interaction saphique, il y a des contacts femme-femme grâce à Ursa (jouée par Zoe Voss). Enfin, elle est surtout là pour maintenir Lois et mettre des claques.
Puis une fois sur la table…
Clark revient dans les locaux. A la clef, une scène d’acting d’anthologie :
Puis arrive la scène la plus bizarre de tout le film. Enfin pas bizarre comme la scène de baston de fin de Crippled Masters où un cul-de-jatte et un manchot affrontent un grand maître de Kung Fu (comment ne pas aimer cette séquence phénoménale ?). Là, c’est juste Superman qui va affronter des gus en mode torses nus post coïtal comme il se doit.
Ca serait le comble du ridicule s’il ne se concluait pas par le plus mauvais coup de poing de tous les temps dans un film. Pas de bol, c’est tombé sur Superman.
Pour le remercier, Lois invite Superman sur son toit pour rejouer la scène authentiquement culte entre Christopher Reeve et Margot Kidder sur le toit de son immeuble. Et, partant en balade aérienne, comme dans l’original de Richard Donner, Lois se laisse encore aller à ses pensées.
Evidemment, il faut remercier Superman pour ce petit voyage. Et je sais pas si c’est la manière de filmer ou quoi, mais Superman mérite son nom.
Et là, c’est le choc à ma Supermanophilie aiguë. Superman XXX A Porn Parody explique clairement pourquoi Superman porte un slip par dessus son collant.
Et le délicieux finish !
Travail accompli, il range sa super cock dans son costard et se casse pour de nouvelles aventures.
Un détail un peu malin dans ce Superman XXX : d’avoir déplacé l’entrevue Superman-Lois à la toute fin, pour en faire le climax du film. Car finalement, c’est le couple qu’on veut voir, pas cette hôtesse de l’air lubrique avec deux pilotes de ligne vraiment très moches. En fin de compte, il y a une nuance importante entre Superman & Batman XXX, c’est que ce dernier est un pastiche. Un peu ce qu’on voulait faire à l’époque avec France Five (enfin moins le porno…), c’est à dire utiliser des codes de manière amusante tout en les respectant. Ce Man of Steel XXX ne se pose pas ce genre de question, il n’a pas le budget, donc il suit de manière linéaire l’histoire, sur le ton de la gaudriole, en se moquant des films originaux. Ça en serait presque une parodie de cul classique si ce n’était le soin apporté à la ressemblance avec les personnages et ses effets spéciaux. Malgré une certaine ambition et un budget plus élevé que les productions du type (la mode du moment), Zod est si ridicule (et joue si mal, mais il n’est pas le seul) qu’il désamorce tous les effets. Bilan : Batman, la version Pop-boulafacette XXX est plus réjouissante que ce Superman XXX qui a surtout l’élégance d’expliquer le pourquoi du comment du slip sur le collant. Maintenant, on ne pourra plus dire “on ne savait pas”.
St Valentin Zero Counter
Mar 30th
Il y a parfois des critiques qu’on fait en espérant qu’elles finiront dans une machine à remonter dans le temps. C’est le mince espoir que j’ai, parfois. Qu’une personne voyage dans le temps puisse prévenir les gens avant la sortie de ces films. Je me suis souvent raccroché à cette idée en repensant à ces machins sortis opportunément en salle autour de la Saint Valentin ou dans l’entre-deux, le triangle des Bermudes ciné du Noël-Vacances-Jour de l’An. Tant qu’à faire, autant jouer le pire car le pire est l’ennemi du bien. Ou au moins celui qui promet le plus de rinçage d’œil. Oui, pour un travail journalistique sobre et poussé. Au pire, ça fera quelques vannes. Mais cette année, soyons sérieux.
Et en même temps, ça n’existe pas, les machines à remonter dans le temps, sinon un lecteur miraculeux m’aurait prévenu pour le dernier Danny Boon.
La comédie légère, c’est No String Attached. Sex Friends en V.F (déjà, on applaudit). Et c’est aussi léger et inoffensif que ça le laisse supposer. Normal, y a Ashton Kutcher, un des acteurs qui enfile les notes de la honte sur metacritic. On ne peut que plaindre ce mec, joli garçon coincé dans des rôles trop cons de bogosses de comédie sentimentale. Jamais un film pour en sauver un autre.
La fille qui ne veut pas s’engager et qui préfère se taper des 5-à-7 énergiques, c’est Natalie Portman. Et le peu de crédit acting qu’elle a chopé dans Black Swan s’estompe ici d’un coup, paf fumigène ninja, devant ce triste retour à la réalité. Ni craquante ni intéressante, elle arrive quand même à survoler ses pires interprétations du genre “Garden State”.
Un détail qui ne trompe pas: tous les seconds rôles, en général le truc qui amène un peu de légèreté à des idées un peu bateau, sont nuls. Le summum étant l’inévitable papa-copain qui ici se tape l’ex de son fils en fumant de la beuh pendant la journée. QUI a bien pu croire que c’était une bonne idée ?!
Et puis ultime soucis. Arrive une love-comédie avec exactement le même sujet, mais avec Justin Timberlake et la oooow Mila Kunis. Qui a l’air telllllllement mieux.
http://www.youtube.com/watch?v=yfgAFx-a5Kc
Parfois on veut vraiment refaire les choses, mais correctement.
S’il y a bien un mérite qu’a “Comment savoir“, c’est d’avoir un titre pas complètement débile. How do you know. C’est smart sans être drôle (pas tellement le long du film), mais parfois touchant grâce à…. j’ai du mal à le formuler tellement c’est fou, mais grâce à Owen Wilson, le mec qui va jouer Woody Allen dans le prochain film de l’intéressé. Le problème de cette smartitude, c’est qu’elle a besoin de se surligner au stabilo à tout bout de champs, avec des mimiques, des silences, pour qu’à un moment on en arrive à se dire : “merde, est-ce que je regarde le bon truc”. Et puis Paul Rudd (vu la dernière fois dans le remake de “Diner de cons”, ce qui pose là un peu sa carrière) n’a clairement pas la carrure pour porter le côté masculin du film. Et puis Reese Witherspoon… Mais peut-être que tout cela n’était qu’un effet voulu ? “Comment savoir ?”, précisément.
Last Night est une romance où Guillaume Canet est parachuté comme french lover en face de Keira Knightley. Quand t’as dit ça, t’as plus peur de personne.
Last Night a la prétention des grands soirs, celui de poser les questions ow so importantes : un couple soumis à la tentation, le même soir, chacun de son côté. Il ne manque que la voix off “DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÎLE, DIANA SE LAISSE PLEINEMENT ALLER À LA TENTATION” pour que ce soit rigolo façon l’île de la Tentasse. Mais le film ne s’intéresse qu’à la problématique judéo-chrétienne moraliste de la relation en dehors du mariage. Mais rien de plus. Ça se termine d’ailleurs, je vous le spoile, sur Sam qui couche avec Eva tandis que Keira roule juste une galoche à Canet. C’tout. Et Keira, Sam Worthington, Eva Mendès et oui, Guillaume Canet, vont devoir jouer toutes les scènes interminables l’air pénétré d’importance.
Last Night se déroule de manière si sirupeuse que ça te donnera envie de passer le film en avance rapide. Ou de ricaner en pensant à tous les couples qui se sont infligés ça en croyant que ça allait être la fête. Avec le même sujet, One Night Stand de Mike Figgis était carrément mieux.
Bref, le meilleur film des quatre, c’est sans doute celui qui n’est pas encore sorti.
Ernest Borgnine revient !
Mar 29th
Je n’ai pas besoin de te rappeler qu’Ernest Borgnine est mon acteur préféré de tous les temps. En plus, true fact, il est l’acteur oscarisé le plus âgé, ouais même devant Kirk Douglas. Et il s’associe avec Mickey Rooney (que ma grand-mère trouvait hyper beau avant, donc o.k) dans un film où ils jouent deux retraités qui transforment leur maison de retraite en nightclub. Je VEUX voir ce film (présenté le mois prochain au festival du film de Phoenix).
Mec, les vieux, y’a que ça de vrai…
Source le Toronto Sun via Bleeding Cool
Francis Lax, Norio Wakamoto et San Ku Kaï
Mar 26th
Il y a des jours où ça vous fait tilt. Comme ça. Comme une évidence.
Francis Lax est le Norio Wakamoto français. Cette idée me tournait dans la tête depuis le 143ème visionnage de Superman (que je ne peux plus voir sans chialer aujourd’hui, mais ça, c’est une autre histoire. Autant les crimes lacrymaux comme Hachi, ça va, autant Superman avec Christopher Reeves…). Anyway, dans Superman VF (formidable comme toutes les VF des années 80), il y avait Pierre Arditi dans le rôle de Kal-El. Et Francis Lax dans le rôle de Lex. Sa destinée s’est jouée à une lettre près.
Mais Norio Wakamoto ? C’est l’ultime bad guy du moment. Cabotin, fou, le genre de mec qui doit te foutre la trouille. Le God Almighty badass motherfucka.
La preuve :
http://www.youtube.com/watch?v=33P3X0aJGV8
Le meilleur choix de carrière, quand on a ce timbre et ce charisme, c’est de jouer les méchants. Ou au pire, les neutre-démoniaques. Le genre de mec à qui tu confies les portes de l’enfer. Mais globalement, il faut mettre sa voix au service du mal. Si tu viens ici pour les jeux vidéo et que tu t’apprêtes à prendre du Francis Lax dans la tronche, Wakamoto, tu l’as entendu récemment en Devil King Nobunaga dans Sengoku Basara, Xenoblade ou encore Catherine. Et bon dieu, c’est Cell dans DBZ.
Francis Lax a quand même été un héros mémorable dans sa filmo. Optimus Prime et ses mémorables duels contre Megatron (a.k.a Henry Djanik, un timbre de voix assez culte, entre mon Ernest Borgnine d’amour dans Airwolf, Kojak, MR T et 134 personnages différentes dans Saint Seiya, du Grand Pope à Ikki en passant par le vieux maître, le Scorpion, le Capricone, legendary Masque de Mort du Cancer ou le Verseau. Rien que ça.
Random Moment de Bonheur :
Mais donc, Francis Lax, toute cette présentation pour arriver à ce que je voulais montrer… Ce mec qui passe de Sancho des Cités d’Or, à Samy de Scooby-Dou en passant par le Schtroumpf à lunettes, touche, dans l’extrait qui suit, AU GÉNIE. Ce caméléon qui se fond dans l’esprit tordu de Lex le génie du mal, nous offre ce moment de bravoure où il incarne à la fois Siman le chimpanzé de l’espace et le terrifiant Cyclotor. Et c’est aussi extraordinaire que ça en a l’air. Sans la moindre hésitation, je pense qu’il s’agit des 6 minutes les plus importantes tournées en langue française depuis Gerard Philipe dans Fanfan la tulipe et de Gaulle qui libère “Paris outragé, Paris martyrisé”. Classe ? Non, sidérant !
San ku kai “best of Cyclotor” by superdave37
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