Cinématographe
Cars
Jul 3rd
D’un premier abord, Cars n’inspire rien. Il reprend la trame ultra classique « du connard qui débarque chez les ploucs qui le resteront jusqu’à la fin alors que le connard deviendra moins connard », déjà vu cette année dans l’affreux Camping. Mais voilà, il y a Pixar aux commandes et c’est toute la différence. Le studio nous vend encore une fois un univers totalement mécanique, une vraie proposition d’un Transformers sans les transformations justement. Un monde où les humains n’existent pas et où tout est matérialisé par des caisses. Même les mouches sont des tutures ! Et la pate de la classe : chaque voiture a un comportement social, une origine ethnique, un vraie maniérisme propre à elle et à son statut (C’est d’ailleurs assez flippant quand on y pense, car la société des voitures présentés est ultra hiérarchisée, sans aucune évolution sociale. Ce n’est pas une nouveauté, la voiture est un signe extérieur de richesse, mais elle est aussi signe d’indépendance et d’individualisme, surtout aux USA. Autant de considérations sous-jacentes qui font de Cars un film pertinent…). Et le casting… Owen Wilson pour le héros, impétueux mais prétentieux, mais surtout Paul Newman, un de ses meilleurs rôles ever, qui incarne le bourru Doc Hudson. Du très bon Pixar, en hommage au cinéma quin-ri.
Vivement la suite: Scoot
A Bittersweet Life
Jun 25th
Le cinéma coréen me passionne, mais parfois, faut bien avouer qu’il n’est pas forcement génial (suffit de voir le récent Duelist). Bitter sweet life s’en sort plutôt moyennement, avec néanmoins quelques bonnes scènes. Oh ça reste quand même moins idiot qu’Old Boy, mais c’est dans la même veine. Malheureusement, le retour à la pègre « classique» n’empêche pas ce film de genre d’être victime de sa propre banalité. A voir peut-être mais sans vigueur.
Da Vinci Code
Jun 23rd
Déçu. Je suis déçu. Vraiment. J’espérais vraiment que l’espèce de tornade de ventes d’un polar mystico-bullshitique soit un bon gros nanar. Mais il n’a pas la flamme du mec qui croit en ce qu’il fait (Ron Howard, fidèle à lui-même, qui réalise son film avec un bouquin de type « la réalisation pour les nuls »). Attention, je ne parle pas de l’idée même de jouer avec la religion qui est en fait plutôt divertissant en soit. Y’a même pas lieu à crier à l’arnaque tant qu’on ne croit pas à ces foutaises, sinon les Chevaliers du Zodiaque deviendraient la plus grosse escroquerie du XXeme siècle, loin devant les Mystérieuses Cités d’Or. C’est réalisé à la truelle, c’est joué n’importe comment (la palme revient à Gandalf / Magneto qui nous ferait presque croire à la fin qu’il a des éclairs qui lui sortent des mains). Jean Reno est admirable de faiblesse, Audrey Totou fait visiblement ce qu’elle peut. Mais l’histoire, bon dieu, c’est juste ennuyeux. Y’a un ventre mou phénoménal dans le film, où l’on rêve que ça s’arrête. Jezus, tenir plus de deux heures avec une espèce de cluedo avec le regard lunaire de Tom Hanks qui joue comme dans une comédie des Frères Cohen. Entre les courses poursuites en Twingo, le moine ninja envoyé par l’opus dei (rires) pour tuer les descendants des chevaliers protégeant le graal (qui compte parmi leurs membres éminents Leonard de Vinci, Newton et Mitterrand), on se retrouve avec un rire refoulé, pas vraiment le même qu’avec gorge déployée et mâchoire endolorie. Pas suffisament naze pour être plaisant, et pourtant, dieu que c’est stupide par moment. Déception.
Inside Man
Jun 16th
Inside man est le prototype de film qui se croit intelligent. Hop, un méchant qui a profité du génocide, des gentils comme zorro, des alterjusticiers, un keum en turban pour bien faire comprendre que y’a du racisme, un passage obligé sur la violence des jeux vidéo (avec images hardcore bricolée pour l’occasion). On a tout déjà vu des milliards de fois, mais tous traités mieux que ça, parce qu’ici, tout vous est enfourné dans le gosier de manière vulgos et lourde. Si en plus, on ajoute les acteurs qui cabotinent à tout va, et des dialogues à la wanagen fatiguant, on comprendra aisément qu’Inside Man est un film de daube « à messages » (=> qui se prend pas pour de la merde). Horripilant.
Dans la peau de Jacques Chirac
May 31st
Bon je sors de la farce de Royer et Zéro. A chaud. A vrai dire j’allais avec un a priori ultra négatif. Taper sur Chirac à 11 mois de la fin de son mandat, alors qu’il est attaqué de partout, ce n’est pas vraiment du courage. Le pauvre est une ambulance à ce niveau là. Il l’a bien cherché, ok ok. Mais voilà, l’actualité ne devrait pas être un président qui a joué avec les instruments d’état, qui s’est cramé et qui maintenant fini ses douze ans de règne sous perfusions. Le film finit même par faire oublier que c’est Didier Gustin qui l’imite, et balance toute une série d’extraits dans un ordre plutôt logique et plus ou moins chronologique. Selon K.Zéro après la projo, c’est l’autoportrait d’un animal politique qui ne croit en rien, une vraie girouette électoraliste. Un keum dont l’unique envie sur Terre est de conquérir le pouvoir… et c’est tout. Et bien ça se tient, et c’est surtout marrant. Enfin drôle façon Karl Zéro bonne période, celle d’avant le Vrai Journal. Le Zérorama. Chirac n’en sort pas vraiment plus sympa. Enfin en tout cas pour moi et mon compagnon d’armes qui somme plutôt hermétiques aux films de propagandes. Certains passages auraient sans doute gagné à être plus montré, recadré. D’autres sont tout simplement incroyables. Les montages, la prestation de PPDA le highlander des journaleux TV… Et puis la non-poignée de mains entre Giscard et Chirac est absolument fantastique. Mais que reste-t-il du film ? On aurait pu faire un grand panaché Mitterand-Chirac, ou « la dégradation de la Vème République »… Ce qui est plus grave, c’est les gens qui vont dire encore que ce film (certes partial et partisan) dégrade l’image de la politique sans rationaliser ce qu’ils ont vu. C’est un Karl Zéro show. 90% de ce qui le verront sont de toute manière de gauche. A un an de la présidentielle, dès la moindre opinion anti Ségolèniste, on peut se voir opposer le célèbre « ah mais non, malheureux ! souvient toi du 21 avril ! ». La vie politique est assez fascinante car sa perception change du tout au tout selon les individus. Chirac et Jospin discutant ensemble du bienfait de ne pas se rentrer dedans lors de leur débat, est vécu comme une grave accoquination, des mecs qui vendent leurs chemises. Alors qu’on peut simplement y voir des gens bien élevés débattre. Au final, il en reste un film drôle, mais rien de plus. Ni fleurs ni couronnes.
Klimt
May 29th
Klimt, c’est un biopic d’un autre genre. D’habitude l’histoire sert le réalisateur pour mettre en place plein d’élement de sa vie. Ici, c’est le réalisateur qui se sert de la vie de Klimt pour dire ce qu’il a à dire. (en general, quand ça arrive, la fréquentation d’un psy est plus précisement recommandée). En tout cas, Klimt, incarné par un baroque John Malkovitch, est un objet tout bizarre. Ca recite la divine comédie, il y a des scènes hallucinées, des répétitions à tout va, des éléments incongrues totalement illogiques, voire anachronique, bref de l’assemblage de n’importe quoi. Et le pire, c’est que c’est parfois pas mal jusqu’à un certain moment, celui qui aurait du être la fin. Mais voilà, le message (de Raul Ruiz) continue. Un film non-biographique sur la vie d’un artiste connu. Klimt aurait fait un procès pour tout ça.
X-Men 3: The Last Stand
May 25th
Sans spoilers
Il fut question pendant un temps de faire un film « Wolverine » entre le premier et le deuxième film, racontant ses origines. Visiblement, ils l’ont fait dans X-Men 3. Ils ont réussi à rendre Cyclops plus pathétique que dans les films précédents, c’est inouï. Pour t’expliquer, ami newbie, Cyclops est la clef de voûte des X-men. Leur âme, le field leader ultime. Ici, il est de la bouillie pour chat. Tout le film a été orienté sur Wolverine, le bad ass. Mais comme disait l’excellent cartoonist Alan Davis, Cyclops est le ying indispensable d’un enfoiré comme ça. Là, non c’est the Jackman show. Toujours consciencieux d’ailleurs, mais trop grand (oui, il est normalement petit, ce qui est assez importante pour définir son caractère). De l’autre côté, l’oscarisé Berry qui a des lignes de dialogues un peu moins consternante que dans le passé. On nous ressort aussi l’idée d’une guérison pour les mutants, un petit mutant Leach qui court-circuite les pouvoirs.Visiblement, ils l’ont fait pisser dans un flacon ce qui a donné un sérum annihilateur de mutants. Ouiiiii d’accord. Mais bon, au moins le film a le bon goût de ne pas nous vendre une machine toute droit sorti d’un James Bond. Il y aurait beaucoup de choses à dire, mais glissons sur ces considérations fanboyesques… non encore un peu, allez pour la route :
Le probleme de Xmen 1&2 c’est que c’est la vision subjective d’une bédé par un réalisateur. Le 3, c’est la panique des producteurs qui avaient mis en chantier une suite, mais sans histoire, sans même de réalisateur, Singer s’étant barré pour nous gay-ifier Superman. Du coup, ils ont pioché à droite, à gauche des concepts pour bricoler un scénario. Le concept de Phoenix / Dark Phoenix fonctionne car c’est une histoire qui s’étendait sur des mois entiers, faisant du build up, montant en spirale pour donner une fin apocalyptique. Version ciné, ça rend aussi bien que le mélange saucisson / nutella. De plus, tant qu’à pécho des idées n’importe comment, autant puiser dans le vivier de mutants du monde Marvel, pas d’inventer le mutant Porc-épic. Non mais Mutie the Hedgehog, pfff
Réjouissance cependant, Wolverine reste bon on screen. Il tue. Sans pitié. Une chose qu’il ne peut plus faire en bédé, sauf si son esprit se fait posséder. Comme quoi Hollywood devient super permissif s’il s’agit de violence. L’autre aspect vraiment réussi c’est que Magneto est ce coup ci truely evil. (en gros il fait un peu le ouf avec ses pouvoirs, comme dans l’arc de Morisson : Planet X dans New X-men). Il a l’air tellement puissant que Jean Grey / Dark Phoenix passe au second plan niveau evil, tellement c’est gros. Un blockbuster du pauvre, très discutable à bien des égards.
Le Samurai et le Crépuscule
May 22nd
Ce Samurai là, joué par Hiroyuki Sanada, n’a rien de crépusculaire. Sanada (le mythique Hayato dans San Ku Kai, le mec dans Ring ou le barbare qui ne parle pas dans le Dernier Samurai et qui renvoie du même coup Tom Cruise au rang de tâcheron du bushido actors’ studio) incarne toute la classe et l’aura d’un samurai pacifique pré-Meiji. Bon, il est sensé être limite clochard, vivre dans la pauvreté avec ses filles, endetté qu’il est. Mais malgré ses vêtements en loque, il irradie devant la caméra, il vampirise l’écran. Un des meilleurs samurais depuis Toshiro Mifune.
L’histoire s’appuie plus sur l’existence sociale du samurai. (en gros, si vous voulez du fight, allez voir Kill Bill). Seibei n’a pas l’ambition de changer son monde. Le tourbillon qui va bouleverser le Japon lui passe au dessus de la tête, lui, samurai de petite catégorie. Il sent le changement, mais lui ne rêve que de simplicité, s’occuper de sa famille, loin des envies de richesses de ses collègues. Le prisme de la pauvreté n’est pas nouveau, on le voyait déjà dans le mythique Harakiri. Ici, c’est la tâche quotidienne d’un samurai bas de gamme qui est dépeinte… Et ça a l’air vraiment pénible. De la paperasse, des comptes à faire, une gestion des stocks. Un vrai chef de rayon. Mais Tasogare Seibei touche juste, en créant une dynamique de la lassitude, une espèce de vérité sociale rarement traité, où tout monte en spirale pour un conflit final puissant et limpide. Le Samurai et le Crépuscule est sans doute le plus grand film politique venu du Japon depuis très longtemps. BIS.
Mission Impossible 3
May 18th
L’entente fusionnelle entre ciné et TV se poursuit avec Mission Impossible III. Ce dernier fait largement oublier la tentative John Woo recruté « parce que les réalisateurs de HK étaient à la mode » il y a quelques années. Non, là c’est JJAbrams, le goupilleur des séries Alias et Lost. Un cador du cliffhanger haletant. Du coup, on a un film d’action qui se prend ‘achement au sérieux avec quelques zestes d’humour. Et là, on peut sortir sa liste des règles de tout bon « actioner » :
- Un héros qui ne loupe rien. Qui n’essouffle jamais et surtout qui n’est pas effrayé par la verticalité d’un mur, tel un ado dans un film de Miyazaki.
- Un méchant mais très très méchant. Plus il est méchant et fou, plus ça marche. On peut même se payer le luxe d’avoir un héros naze si le Némésis est complètement barré. Cf filmo de Brukenheimer et ses Malkovitch et autres bad guys.
- Très important, un supérieur, généralement flic et con. Le type psychorigide. Le genre qui soulignait à la règle ses cours avec son bic 4 couleurs. En vieillissant, il devient une tête de con. Si le héros est blanc, prendre un noir. Ici c’est Lawrence Fishburne, qui déclame ici sans doute les meilleurs one-liner qu’il n’ait jamais exprimé au cinéma. On le voit peu mais il tient une forme olympique. Les apprentis commissaires de police devraient étudier son rôle avec attention.
- Il faut à un moment, une situation de crise ultime. Genre les prisonniers s’évadent (voir filmo Brukenheimer, Con Air etc). Ici, c’est une évasion qui se fait au chasseur de combat, et avec des équipes de Kerberos (séquence incroyable dite du « tu en as pour ton argent » ).
- Un personnage comique pour mettre en relief tout l’humour de notre héros. En général, un flic avec du bagout, ici, un informaticien tendance « Otacon » de MGS, joué par le mec du très over-hypé Shaun of the Dead.
- Une résolution de type happy end mielleuse. Exemple : le héros retrouve sa meuf / fille / le vilain flic devient bon, il prend sa retraite mais reviendra dans la séquelle. Soit une, soit tout ça en même temps. Voir toute la filmo de Brukenheimer. Encore lui.
2h d’une machine d’ entertainement à toute allure, l’efficacité dans tous les plans. Ca explose de partout (étrange quand on se souvient de la série TV et de son rythme derrickien.) Y’a du savoir faire. Cruise joue de manière touchante et surtout personnelle les émotions de base. La colère, la joie, l’arrêt cardiaque. On ne lui en demande pas plus. Comme pour le film. Une machine à divertir où l’on retient son souffle, qui broie tout sur son passage, tel une argumentation unilatérale d’un congrès de Lutte Ouvrière. Si MI :3 était une technique de combat, ça serait un coup dans les couilles. Un coup bas.
Trilogie d’Avril: Jean-Philippe / O.S.S / Camping
May 6th
Parfois les surprises peuvent être bonnes. C’est le cas du pittoresque Jean-Philippe. Johnny y joue un périlleux rôle d’auto-flagellation permanent. Mais surtout il évite de tomber dans le cynisme d’un Podium Yann Moixien qui se pose la question sur la futilité du fan (parce que maintenant, c’est devenu limite un marronnier à la noix. D’un côté le fan de Cloclo qui fait du cosplay au karaoké, de l’autre, le fan de Johnny qui se fait tatouer sa gueule sur la fesse gauche). Ici, on ne se pose pas la question, on est là que pour faire rire d’une idée improbable. Et, grand étonnement, ca marche. Ca fonctionne même ! Alors que tout laissait à croire qu’on aurait un putain de docu-concert limite infomercial sur la prochaine tournée de Johnny, J.P tient extrêmement bien la route, rendant le personnage limite attachant. Luchini (présent sur tout les plans, accrochez vous) a enfin l’occasion de jouer celui qu’il est sur les plateaux de tv, repoussant très loin son propre délire mégalo. Mais alors trèèèès loin. Que faire de plus pour lui maintenant d’ailleurs. Là, il est allé au bout. Quelque part, ce film aurait pu s’appeler Fabrice.
Autre surprise, OSS. Un film qui oscille entre parodie et pastiche et qui pourtant sort son épingle du jeu, avec une vraie démarche, une vraie envie de faire rire, sans cynisme, sans calcul. Le réalisateur aime le genre, ça se sent (dans les flashbacks fantastiques), Dujardin adore se la péter, il est un arrogant comme S.Connery, mais en absolument débile, ce qui rend l’entreprise ambiguë. Un peu le cul entre deux chaises. Mais ca fonctionne… Et tout y est, les méchants ubuesques (il manque cela dit un vrai grand rôle en méchant, genre un vieux à la Rochefort ou Marielle), les clins d’œil digne des films de De Funès (« ils rentrent à l’Hôtel), la séquence de l’Imam infaisable depuis Rabbi Jacob, c’est surréaliste, ça va à fond ! Brillant… surtout si l’on considère ….
Camping. Et là je dois expliquer un truc. Il y a eu un matraquage de la bande annonce. Et avec mes complices, mes ‘soss, on fait le concours du passage le plus pathétique d’une bande annonce comique. Avec JP c’était compliqué. Celle d’Oss était brillante. La bande annonce des Bronzés 3 était un mix fabuleux de moments non-drôle qui faisait frissonner jusque dans l’échine. Mais Camping, mon dieu… “Alors… On ne reconnait pas Patrick?!” Olalala. C’est 2 heures de ma vie que je ne rêverais jamais. Schéma classique, un riche débarque chez les pauvres. Ils l’accueillent, ils sont cons comme des balais, mais ils ont bon cœur. Le riche, lui, est un connard. Mais alors un fieffé connard. Il ne voit sa fille changer sous ses yeux et passe à côté de l’essentiel. Et au final, il devient moins con et redevient amis avec les ploucs. Un message beau comme une pub pour les knacky Herta. Mais très franchement, on tombe dans le cynisme le plus mesquin, celui des gens qui se croient supérieurs. C’est vraiment… affligeant. Cruel. Prévisible. Le message ? Les ploucs ont bon cœur, ils sont peut-être borné comme Dieu sait qui, ils trompent leur femmes, mais finalement, ils ont bon fond. Dans l’adversité ils sont soudés, et contrairement au riche (qui va devenir un des leur à la fin), il comprendra que-la-vie-c’est-une-histoire-de-petit-bonheur-sans-prétention. Ahhh please someone, make the PAIN *STOP* ! Et en même temps, il faut remarquer 2 choses. Lanvin ne joue pas. Il est un connard dans la vie (tout du moins, c’est ce qu’il fait largement transparaitre dans ses itw, donc bénéfice du doute) et il n’a pas de mal à le jouer. Et Frank Dubosc ne joue pas non plus. Il fait du Dubosc, de l’humour qui se veut touchant, rêveur, enfantin (il s’ingurgite en 5 jours 10 boites de Benco, et c’est un gag du film. Les gens ont rigolé ! Mais AU. SECOURS. Et ce n’est que la partie émergé de l’iceberg), il nous fait là une espèce de melting pot de tout son actors’ studio. Il va très loin, à un moment il est sensé faire semblant de pleurer. Il pleure mal. Jusque là, ok. Mais à un autre moment, il est sensé pleurer en vrai… et là, on ne sait plus quoi penser. Et si on est sensible à cela, sans doute le film peut avoir quelque chose de plaisant. Mais l’emballage autour… berk. Ah et Mathilde Seigner. Il n’y a plus rien à ajouter. Plus envie.
Mais deux films comiques sur 3, c’est un excellent score pour le cinéma comique français (et pas encore parlé d’enfermé dehors !)
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