Search results for xxx
Spider-Man XXX: A Porn Parody, Review
Oct 14th
Précautions d’usage. Malgré la puissance de feu des Airwolf et les balises Spoiler qui dissimulent les scènes de sexe non simulées, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Je ressors donc le logo de circonstance :
En n’activant pas les balises spoilers, cet article pourra se lire “presque” normalement, non sans perdre quelques vannes aux passages. Mais globalement on va nager dans des eaux NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Note: À vrai dire, je me suis interrogé sur la pertinence de parler de ce film. Après Batman XXX et Superman XXX, en devenant une véritable franchise, j’ai pensé que Vivid avait un peu épuisé le filon. X-Men XXX ? oookay. Faire des articles rigolos, d’accord quitte à découvrir que des balourds viennent ici via des mots de recherche vraiment débiles. Et puis si la routine arrive, même jusqu’au porno… Mais la porn parody de qualité est suffisamment rare pour ne pas être chroniquée, surtout quand elle essaye de réunir deux mondes distincts, celui des films Spider-Man des 2000’s et l’univers, plus profond, de la bédé. Et, plus trivial, j’ai manqué le Milestone du 1000ème post de Robotics. Du coup, Spidey XXX tombe précisément pour mon 9,999ème tweet. Mon prochain chiffre fétiche étant 2112, j’ai de la marge.[/note]
Donc, selon toute vraisemblance, Spider-Man XXX A Porn Parody sera le dernier article de cette série, l’ultime partie d’une trilogie consacrée à cette niche bien précise. J’ai encore beaucoup d’idées en tête sur la question que je développerais sans doute ici ou ailleurs. Comme pour les deux autres collègues, le but de cet article n’est pas d’évaluer du porno, surement pas d’en recommander mais de se pencher sur le cas d’un personnage fictionnel populaire (et que j’aime) qui devient un héros porno de manière plus ou moins cohérente.
Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, Batman est moins sexuel que Spider-Man per se. Oui, malgré le costume noir. C’est sans doute parce que la sexualité de Batman est presque exclusivement liée à celle de Catwoman et si elle n’est pas couchée correctement sur papier, cela donne en général de la pisse-copie digne d’un mauvais fanzine. C’est surtout Wayne qui séduit et qui alimente ainsi sa persona de playboy comme un leurre. Comment Bruce pourrait-il être Batman, lui qui plonge si facilement dans le stupre et dans la fornication ? La sexualité de Spider-Man est beaucoup plus joviale: il a ses Catwomen à lui, ses Mary-Jane, ses Gwen Stacy et surtout le sexe est l’un des rares moments où Peter Parker peut lâcher du lest et être un peu “irresponsable”. Mais la sexualité de Batman et de Bruce Wayne sera pour la prochaine fois. Aujourd’hui, ça sera Spidey.
De toutes les parodies porno “pro” de comics, Spider-Man XXX est donc la plus étrange puisqu’elle reprend à la fois la bande-dessinée et les films de Sam Raimi. Elle commence même par les origines d’un némesis pas connu du grand public, Electro. Un accident sur une ligne à haute-tension et il se retrouve avec le pouvoir de manipuler l’électricité. La magie des accidents industriels du monde Marvel. La mort d’Oncle Ben est finalement aussi connue que le décès de Thomas & Martha Wayne, autant consacrer ce temps au vilain du jour.
La première scène de dialogue est assez intéressante et donne le ton fanboy du film : Jonah Jameson, une de ses meilleures interprétations avec celui des films de Raimi, fulmine contre Spider-Man. Pour lui, Kraven le chasseur qu’il défend en toute hypocrisie, a été piégé par Spider-Man. Ce même Spidey a, selon lui, ravagé la ville à l’aide du Juggernaut. Ce que conteste Robbie Robertson, sur la foi des informations fournies par les Fantastic Four. Ces premières minutes sont un long défilé de clins d’œil pour les fans, comme pour se donner une légitimité avant que tout bascule dans le stupre et la fornication. C’est ce qui arrive quand Betty Brant (Sarah Shevon) propose au brave Robbie de lui parler d’articles consacrés au harcèlement sexuel. Visiblement, le sujet mérite un aparté.
Evidemment, il n’y a pas harcèlement, ni même promo canapé. Juste une longue scène de cul, entre la photocopieuse et les archives. Comme si la première scène porno de ces parodies se devait d’être anecdotique, entre des personnages totalement secondaires.
Pendant ce temps, Parker, Gwen Stacy sont tout tristes. Harry Osborn enterrait son père.
Parker décide alors de rentrer chez Aunt May et se fera surprendre par une jolie fille qu’il a visiblement oubliée. “Et qui a bien changé”. C’est Mary-Jane (Alexis Capri) qui a l’occasion de balancer alors sa quote la plus célèbre.
Un plan de coupe sur le panneau sordide d’un motel cracra. Electro y baise une prostituée (Tara Lynn Foxx), à travers son costume vert équipé d’un trou (comme Superman XXX). Par soucis d’égalité sans doute, la fille garde ses talons rouges brillants et quelques vêtements aguicheur au lit.
Pour ceux qui ne connaissent pas Electro, c’est un pur méchant du Silver Age de Spider-Man (1964!) dont le destin a récemment pris une tournure quelque peu gauchiste, puisqu’il a pris en grippe et terrorise les grands patrons et les magnas des média de droite. Power to the people !
La scène se finit sur une image atroce: Electro, au moment de jouir sur le ventre de la dame, lâche un éclair qui va foudroyer sa partenaire qui tombe, inerte. C’est sans doute un des coïts les plus tristes que tu puisses jamais voir de ta vie, sans atteindre les cimes de sinistrose de certains films français. Et j’ai des exemples glauques qui me viennent en tête mais ce n’est pas le sujet ici.
Plot thickens quand apparait Wilson Fisk alias Kingpin, un némesis de Spider-Man devenu l’archenemy de Daredevil. Toi qui le connais, rassure-toi, on ne le verra pas en train de copuler, sa particularité étant d’être méga balaise sous sa couche de gras. Dans la version ciné, il était malhabilement joué par Michael Clarke Duncan. Sans doute parce que des mecs très malins à Hollywood ont pensé qu’un caïd de la mafia, c’est encore plus menaçant en noir…
Parker et MJ sortent d’un club newyorkais où, encore un namedropping un peu fou, se déroulait un concert de Dazzler. Juste un aparté pour présenter la dite-Dazzler juste parce que ça me fait plaisir : un pur produit des années 80, la seule période de l’histoire de l’humanité où l’on a pu inventer des concepts aussi awesome qu’une mutante chanteuse de disco qui rejoint les X-Men.
Le club donne malheureusement sur une ruelle sombre et inquiétante de Manhattan, le genre d’endroit où le sens araignée de Parker frétille d’office. Il s’éclipse alors avant que déboulent trois mecs qui vont agresser Mary-Jane. Spider-Man va intervenir, pour la première fois dans le film qui a déjà 46 minutes au compteur.
Ils refont la scène du baiser de Spider-Man, le premier film.
Puis sans prévenir, Spider-Man remonte hors champs, puis redescend à hauteur de ceinture. C’est l’heure de la fellation. Mary-Jane s’exécute brillamment. Certains avaient félicité Tobey Maguire pour sa performance, sur l’air de “oh un baiser à l’envers sous la pluie, sacrée épreuve” mais 8 mn de blowjob, tête en bas, ça, c’est une prouesse. Il n’y a guère que la musique, en bon pastiche de scène romantique tournant tourne en boucle de manière insupportable qui pourrait déconcentrer. Mais ça, les acteurs ne l’entendent pas.
Et pendant que le Kingpin demande à Electro de voler un “item” dont on ne saura rien, Parker revient au Daily Bugle, malgré son licenciement. “I’m like the spring, I always come back.” dit Parker. “So does Herpes” lui répond Jameson. Mais ce n’est qu’une scène d’ambiance avant le retour de cinéma de Parker, Flash Thompson (le mec qui le persécute depuis le lycée mais qui néanmoins son ami), Mary-Jane et Gwen Stacy (Ash Hollywood). Flash a plusieurs fois l’occasion de montrer à quel point un joueur de football américain peut être bête (cliché!). Soudain, coupure de courant. Peter décide d’aller voir pendant que… hé ouais tu devines la suite. Flash, visiblement pas si con que ça,, Gwen, MJ, together. Ce qui est, j’imagine, la scène que tout le monde attendait. Eclairé à la bougie, le tout sur une musique qui semble s’échapper d’un SPA de luxe parisien, les deux filles se laissent aller au saphisme.
La bataille finale est sans surprise: après deux, trois coups, Spidey attache les mains et les pieds comme pour faire un court-circuit.
La fin ? Hé non. Débarque alors Black Widow, une agent secret russe passé à l’ouest. Que ce soit pour le travail ou le reste, elle a un sacré palmarès de conquête. Iron Man, un des Captain America, Red Guardian le Cap soviétique, Daredevil… C’est le personnage de fiction dont je connais le plus d’ex si l’on fait exception de Carla Bruni. Elle est devenue beaucoup plus mainstream depuis qu’elle a été incarné par Scarlet Johansson au cinéma, dans Iron Man 2. Malheureusement, ici, pas de Johanssoning. A la place, on a Brooklyn Lee qui joue… nettement moins bien. C’est même la pire actrice de tout le film. On paye pour avoir eu une Mary-Jane plus intéressante que dans les films de Sam Raimi, ça doit être ça.
Elle veut l’aide de Spider-Man pour le compte des Avengers et du Shield pour récupérer le fameux “item” dérobé. Et pour ça, évidemment, elle est prête à tout.
Evidemment cela va donner…
Alors les nécessités d’avoir du sexe pour un Spider-Man porno peuvent paraître évidente mais en fait, c’est ce que fait souvent Peter Parker.
Il faut d’abord préciser que dans la plupart de ces incarnations, Peter Parker n’est plus avec Mary-Jane. Dans le monde Marvel, son mariage a été “magiquement effacé” par Mephisto. Il ne la trompe pas, ils ne sont tout simplement plus ensemble. Et Black Cat, l’équivalent Marvel de Catwoman est là pour se charger de lui.
Black-Cat est l’illustration parfaite de l’expression “A girl’s gotta eat”, elle consomme, vole et assume sa vie. Mais elle n’est exclusivement attirée que par Spider-Man en costume. L’être humain, elle, c’est pas sa came. Ce qui donne ce genre de scènes postcoïtales étranges.
Well, back to the good part…
Epilogue, la vraie. Peter Parker entend Otto Octavius rentrer chez May Parker. Tandis que le Kingpin déballe l’item qu’il a récupéré durant le larcin, le bouclier de Captain America (XXX ?).
Même s’ils sont tous issus de comics, Superman et Batman sont des archétypes alors que Spider-Man est avant tout “un môme génial du Queens qui positive dans son malheur”. Et aujourd’hui, ils n’existent pas de la même manière dans les médias. Prenons par exemple Batman. Il apparaît dans, allez, une dizaine de comics par mois. Il a en permanence une série animée à l’écran, plusieurs jeux vidéo assez différents à chaque fois qui sortent à un rythme annuel. Le comics reste le centre de toutes les idées mais l’idée d’une histoire canonique a tendance à devenir caduque. Batman et Superman existent aussi bien sur les serviettes de plages qu’en polygones de jeux de baston et n’ont presque pas besoin du comics pour exister. Qui du grand public sait que Bruce Wayne est mort et a affronté (torse nu) l’Histoire elle-même. Et qu’il a implicitement couché avec Carla Bruni. Spider-Man incarne un peu cette “différence Marvel”, des héros traditionnellement plus down to earth. Ce n’est pas un hasard si cette version se base autant sur la bande dessinée. Spider-Man XXX n’a peut-être pas l’aspect rigolo de Batman XXX qui pastichait la série de 66 avec quand même plus de budget qu’un épisode de l’époque. Spider-Man XXX reconnaît de facto que l’original reste le Peter Parker du comics. Soit, et on pourra s’en réjouir, une version canonique, avec du sexe.
Le trailer SFW:
Flashback, les deux articles précédents :
Superman XXX : A Porn Parody, Review
Apr 1st
Dès maintenant, précautions d’usage : Malgré la puissance de feu d’Airwolf et les balises Spoiler à activer pour tout voir, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Logo de circonstance :
Cependant, les photos où il y a sexe explicite (et manifestement pas simulé) sont masqués par la balise spoiler. Ainsi l’article peut être lu comme cette fonction spéciale du DVD qui propose de regarder le film porno mais sans les séquences pornos. Il passe donc de deux heures à 20 minutes, non sans casse. Et puis je t’ai googlé les sites des actrices, ça aussi NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Fallait-il ou non faire une critique du Superman XXX : A Porn Parody. L’année dernière, celle de Batman XXX, était un vibrant cri d’amour à la série des années 60 dont elle a repris plus ou moins amoureusement les codes pop’art originaux. Et puis quand on y pense, c’est une parodie réalisée avec plus de budget qu’un épisode de l’époque. Ce qui n’est pas le cas de Superman XXX (dispo sur le site off). Mais voilà, je suis un journaliste, comme mon collègue Denis Brogniart, Kamui Robotics n’hésite pas à prendre de gros risques. Il faut en avoir le cœur net.
Petit trailer sans le moindre téton :
True fact, je suis beaucoup plus calé en comics qu’en films de cul. Comme pour Batman, le but n’est pas de jauger l’intérêt porno-wise, même si c’est la question qui reviendra le plus souvent. Le mieux, avec ce genre de parodie, c’est de regarder et d’analyser ce qu’il se passe. Car le mieux est l’ami du bien.
Mais quand Batman XXX faisait son maximum pour recréer sérieusement le délire, Superman XXX ne se donne pas cette peine. Si on retirait le cul chez Batman XXX, le résultat était presque regardable. A Metropolis, on joue la parodie MDR à fond les ballons en reprenant la trame de Superman I & II de Richard Donner. Et cet effet comique est magnifié par la prestation des acteurs parfois absolument calamiteuse. Mais ça doit être un choix conscient.
Quand résonne pour la première fois la musique clonée sur John Williams et que Jor-El (joué par le mec qui faisait Bruce Wayne dans Batman XXX) rend le verdict du procès du général Zod et de ses sbires que ce gouffre niveau acting devient colossal. C’est si mauvais que ça en est hilarant. Mais au moins ils ressemblent un peu aux originaux.
La première vraie scène de cul est tellement gratuite qu’elle ne fait intervenir aucun des personnages de Superman. Tips : c’est un vol et il y a une hôtesse de l’air forcément coquine. Enfin, si. Clark Kent fait un bref caméo, lançant aux milieux des turbulences la fameuse réplique du “voyage en avion qui est statistiquement le plus sûr” à son voisin. Clark n’arrive pas à mettre à mettre sa ceinture. L’hôtesse lui remet bien comme il lui faut, en profitant pour toucher son service trois pièces.
La coquine, c’est Lexi Belle, une actrice qui avait composé une très émouvante et touchante Batgirl dans Batman XXX. Elle va s’occuper ensuite du pilote et du co-pilote qui ont un peu trop picolé. Ah les mérites du pilote automatique. Et c’est bien connu, les hôtesses ont de magnifiques bottes blanches brillantes de strip-teaseuses.
22ème minutes, krakaboom, le réacteur de l’avion prend feu, la scène de cul s’arrête et Clark se lève en prétextant qu’il n’aurait pas du manger du Quick à midi. Superman sauve l’avion.
Daily Planet, Metropolis, le lendemain matin.
Perry White veut savoir qui est ce fou volant engueulant Lois Lane et Jimmy Olsen. Clark Kent débarque comme un cheveu sur la soupe. Il renverse du café sur la main de Lois mais la soigne aussitôt (?!) avec son super-souffle.
Soudain, Luthor apparait. L’acteur essaye aussi de se la jouer Gene Hackman et prévient : Metropolis est fichue, son missile nucléaire qui vole dans sa direction va tout faire sauter.
Le gag légendaire version XXX : Clark essaye de trouver un endroit où se changer. Non, pas dans les chiottes, une dame y est occupée. Peut-être dans le cagibi ? Ah, c’est Jimmy Olsen qui y est occupé. Oh mais c’est la fameuse secrétaire de tout à l’heure. Finalement, il va derrière le desk de la secrétaire et ressort en Superman. Mais où est passée la secrétaire… ?
Mais revenons à Jimmy Olsen.
Pendant ce temps, Lex Luthor enrage. Heureusement, Mme Teschmacher (Alexis Texas) est là pour le soulager un peu. Avec un petit gag : savoir s’il va perdre d’abord son futal ou sa moumoute.
L’arrivée sur Terre de Zod abaisse encore un peu plus bas le niveau global du jeu des acteurs. Mais l’intention est bien le LoL comme le suggère le passage où ils interrogent un terrien pour savoir où se trouve la base des chefs de la Terre.
Et ils sont pas très fut-fut: c’est en récupérant un exemplaire du Daily Planet étalé tel un Direct Matin qu’ils en déduisent que c’est dans les locaux… là où se trouve…
Et ils sont tellement cons qu’ils demandent qui est le chef du Daily Planet. Normalement, le mec assis derrière le bureau est un sacré indice pour deviner qui est le boss. Mais Perry White en gros froussard balance que c’est Lois. Zod, pensant que Lois est donc la chef du monde (mon dieu que c’est bête), décide de la souiller. Comme ça, euuh elle ne pourra plus diriger le monde. Et Zod deviendra… le chef suprême de la Terre. Riiiiiiiiight.
Un mot sur Lois. Jusqu’à la semaine dernière, Andy San Dimas me paraissait être la plus belle de toutes les Lois, ciné, télé inclue. Même la Lois de Smallville, même Terry Hatcher. Mais la semaine dernière, on a appris que c’est Amy Adams (du génial Fighter) qui l’incarnera dans la version Snyder (gloups).
Quoiqu’il en soit, cette Lois est magnifique. Avis aux amateurs déçus par l’absence d’interaction saphique, il y a des contacts femme-femme grâce à Ursa (jouée par Zoe Voss). Enfin, elle est surtout là pour maintenir Lois et mettre des claques.
Puis une fois sur la table…
Clark revient dans les locaux. A la clef, une scène d’acting d’anthologie :
Puis arrive la scène la plus bizarre de tout le film. Enfin pas bizarre comme la scène de baston de fin de Crippled Masters où un cul-de-jatte et un manchot affrontent un grand maître de Kung Fu (comment ne pas aimer cette séquence phénoménale ?). Là, c’est juste Superman qui va affronter des gus en mode torses nus post coïtal comme il se doit.
Ca serait le comble du ridicule s’il ne se concluait pas par le plus mauvais coup de poing de tous les temps dans un film. Pas de bol, c’est tombé sur Superman.
Pour le remercier, Lois invite Superman sur son toit pour rejouer la scène authentiquement culte entre Christopher Reeve et Margot Kidder sur le toit de son immeuble. Et, partant en balade aérienne, comme dans l’original de Richard Donner, Lois se laisse encore aller à ses pensées.
Evidemment, il faut remercier Superman pour ce petit voyage. Et je sais pas si c’est la manière de filmer ou quoi, mais Superman mérite son nom.
Et là, c’est le choc à ma Supermanophilie aiguë. Superman XXX A Porn Parody explique clairement pourquoi Superman porte un slip par dessus son collant.
Et le délicieux finish !
Travail accompli, il range sa super cock dans son costard et se casse pour de nouvelles aventures.
Un détail un peu malin dans ce Superman XXX : d’avoir déplacé l’entrevue Superman-Lois à la toute fin, pour en faire le climax du film. Car finalement, c’est le couple qu’on veut voir, pas cette hôtesse de l’air lubrique avec deux pilotes de ligne vraiment très moches. En fin de compte, il y a une nuance importante entre Superman & Batman XXX, c’est que ce dernier est un pastiche. Un peu ce qu’on voulait faire à l’époque avec France Five (enfin moins le porno…), c’est à dire utiliser des codes de manière amusante tout en les respectant. Ce Man of Steel XXX ne se pose pas ce genre de question, il n’a pas le budget, donc il suit de manière linéaire l’histoire, sur le ton de la gaudriole, en se moquant des films originaux. Ça en serait presque une parodie de cul classique si ce n’était le soin apporté à la ressemblance avec les personnages et ses effets spéciaux. Malgré une certaine ambition et un budget plus élevé que les productions du type (la mode du moment), Zod est si ridicule (et joue si mal, mais il n’est pas le seul) qu’il désamorce tous les effets. Bilan : Batman, la version Pop-boulafacette XXX est plus réjouissante que ce Superman XXX qui a surtout l’élégance d’expliquer le pourquoi du comment du slip sur le collant. Maintenant, on ne pourra plus dire “on ne savait pas”.
Batman XXX : A Porn Parody, la review
Jun 4th
A priori rien d’exceptionnel à une parodie cul. Chaque film à succès a sa version porno. Ghostbangers, Schindler’s Lust, Clockwork Orgy en passant par Easy Ride Her. Big up à toi, Dennis Hopper qu’on ramassa tout nu au Mexique à parler aux fils électriques. C’eut été un chouette film. Mais là, on va parler de Batman XXX : A Porn Parody.
La version X est aussi un rituel acquis pour les séries (NYPD Blew ou Inspect Her Gadget, Sasha Grey’s Anatomy). Mais c’est Batman qui en a morflé. Toujours un peu craignos, mal défini, ces parodies étaient systématiquement nulles, faute de vraie cohérence. Et vas-y que j’te bouscule de la version pré goth-mou de Tim Burton à l’humour du tout premier show en passant par la version gay de Schumacher (ici en mode auto-critique).
On trouvera toujours un spécialiste lambda pour te vendre des relectures fumeuses sur la probable “impuissance de Bruce Wayne, le mec obligé de se balader en costume, métaphore de la puissance sexuelle retrouvée qui lui permet de se taper Catwoman, la fille qui ne se découvre vraiment qu’en latex“. Please, quoi. Et encore on ne va pas rentrer dans la polémique Batman & Robin. Pas-de-polémique. Les relations de Bruce et de Dick sont celles d’un classique père-fils. Sauf dans la version dont je vais parler aujourd’hui, car ils se finiront à deux sur Catwoman.
Une dernière info avant de balancer le logo de prévention, le DVD (oui, un DVD à acheter, dès fois que la Warner fasse un procès, mais bon, les pasticheurs ayant l’air d’être blindé juridiquement) offre une fonction “épisode normal”. Ça donne quelque chose qui ressemble aux trailers (que tu as forcément vu ici ou encore là). En gros, on peut regarder Batman XXX sans les scènes de cul, presque comme un épisode normal des années 60. Option gag car qui va s’en servir, hmmm ?
Voilà, c’est le moment de mettre le label pour adultes. Les images “pour adultes” seront balisées. Et si t’es mineur, va demander à tes parents Mario Galaxy 2 ou encore aller va potasser Kids Robotics, un cycle consacré aux films qui parlent de mômes en 2009. Y’a L.O.L, Neuilly sa mère, Hanna Montana et plein de trucs pour toi. Voilà, cette précision passée, on y va.
La chose la plus remarquable avec Batman XXX : A Porn Parody, c’est le budget qui tape à la gueule. Pas dans le sens Michael Bay du truc. Oh on voit bien une magnifique copie de la Batmobile d’époque passer à toute berzingue mais pas de courses poursuites ou de Bat-copters. Pas d’explosion au moindre créneau. Tout le fric est passé dans les costumes et les décors. Les années 60 version Pop Art dans les dents. Et puis peut-être aussi pour arroser les actrices, me souffle-t-on dans l’oreillette, puisqu’il y a Tori Black et
Lexi Belle dans le casting, des stars dans ce créneau. Parait-il, hein. L’ironie de cet assemblage un peu fou, c’est que ce Two hour show a sans doute bénéficié de plus de budget que n’importe quel épisode de la série originale. Même les Poooww et les Kabroom viendront spammer l’écran, comme dans la première saison de la série (Anecdote : à l’époque, le procédé d’incrustation a été jugé trop couteux et après les incrustations, ils sont vite passés à des dessins d’onomatopées dessinés vite aif’ sur fond jaune. Cheap, ouais.
Décors et habillages mis à part, la série originale, volontairement maladroite et kitsch, est bien reconstituée. Les fameux plans de caméra dingues façon Pop Art cèdent parfois à l’efficacité d’un plan serré sur une levrette ou d’un cum shot, d’accord, mais on ne peut pas tout casser dans le porno.
Les acteurs garderont généralement leurs costumes. Tant mieux, la scène d’orgie du Joker serait un peu creepy s’il se mettait à étaler son maquillage sur le cul d’une de ses servantes. Ow, j’ai du mal à croire que je regarde tout ça pour en parler jusqu’au bout. On est fan de Batman ou ne l’est pas, après tout, je discute pendant des plombes de Bruce Wayne topless contre les hommes des cavernes.
The story, car il y en a une. Un soir comme tant d’autres au manoir Wayne. Bruce explique à Dick sa facilité à gagner 4 parties d’échecs en même temps. 16 coups à l’avance, facile. Mais Lisa Carson, la fiancée de Bruce, se fait enlever par The Riddler. Bruce confond son cri de détresse avec Alfred, le vieux coquin. “Holy viagra !” Le setup est réussi. La ressemblance avec Adam West et Burt Ward est frappante. Mais le vieux Gordon qui reluque sa secrétaire est là pour nous rappeler que bientôt, le cul va débouler.
Lisa, enfermée dans une prison décide, séance tenante, d’allumer The Riddler à coup de porte-jarretelle. Puis elle lui fonce dessus et lui taille une pipe à travers la cage. Direct, sans transition. Comme cet épisode de Twin Peaks mais où il ne s’était malheureusement rien passé. (Une spéciale pour toi, adolescence perdue)
La coquine ne peut s’empêcher de comparer sa queue à celle de Bruce, “plus petite” dit-elle.
“Riddle me this : when is a pussy like a flower ?”
L’in-character des situations résiste parfaitement jusqu’à ce que le porno reprenne les choses en mains pour faire basculer les acteurs en mode “dialogue film de cul américain” standard. Il n’y aura pas de “You feelin’ my Batarang, pussycat ?!” ou encore de “Holy Deep Throat, Batman !” dans le feu de l’action. Petit regret.
Pendant ce temps, Batman et Robin grimpent le mur, le “Batclimb“, un passage obligé pour retrouver The Riddler, toujours est en train de s’amuser avec Lisa. Une fenêtre s’ouvre et hop même la tradition du caméo est respecté ! Dans la version originale, c’était Sammy Davis Jr ou Jerry Lewis, ici c’est Ron Jeremy dont la page Wikipedia m’informe de ses 4000 femmes, 2000 films en 25 ans de carrière.
“- Allez, quoi, venez vous amuser ! Elle a encore deux mains et une bouche de dispo !
“- Our poursuit of justice allows us very few diversions. But by all means, carry on with your business, citizen”.
C’est bien, Batman !
Arrivé “en haut”, Batman, les sens à l’affût, déclare soudainement que Robin ne devrait pas rentrer dans cette discothèque parce que “deux mecs costumés, ça attirerait trop l’attention“. (dans les années 60, Batman demandait juste à Robin de rester dans la Batmobile “car une boite de nuit n’est pas un endroit convenable pour les mineurs”. Bat-pas partageur ? Dommage pour lui, la fille qui le drague au bar est de mèche avec le serveur et lui drogue son jus de fruit.
Après une séquence géniaaaale de danse swingy à mort (avec la meilleure musique du bat-show), Batman va bientôt céder à la Tentation. Il commence à faire des steps Pulpy Fictionny, mais il vacille. A ce moment précis, on atteint un moment de véritable awesomeness. C’est cool et kitsch sans être insultant envers la série TV. Enfin, j’veux dire, Kick Ass est plus cynique et idiot que la gaucherie sympathique de Batman XXX.
Molly l’entraine et le baise en pleine discothèque.
Petite note de fan, c’est exactement ce qui arrive à Batman, Talia ayant joué son capitaine de soirée. Boulette qui lui a donné son seul et dissipé fils, Damian Wayne. Enfin, ça s’est pas passé dans une discothèque, mais à deux, trois détails près, c’était ça.
Pendant ce temps-là, le Joker se la joue pimp à mort. Il se tape ses deux assistantes (qui gardent que leurs superbes bottes). 2 filles pour un mec, on a bientôt le compte sur la checklist. Ah non, spoiler : no lesbian. Ca sera peut-être pour le prochain épisode avec Batwoman (la première héroïne lesbienne de premier plan de DC).
Revenu chez Gordon, Robin voit débouler l’ultra maligne et kawaii Batgirl. Regrimpette. Sur le Bat-Wall, avec le bat-grappin, hein. Et là, le choc ! Holly Pop Shot ! s’écrie Robin. C’est en reluquant en cachette l’orgie du Joker que les deux héros (qui deviendront un couple dans l’histoire canonique) décident de passer le cap biblique.
Juste après lui avoir éjaculé dessus (mais heureusement pas sur son joli costume), ils se font capturer. “Very impressive, Boy Wonder. Looks like you let the bird out of the cage ?” se moque un garde.
Retrouvailles finales. Batman séduit Catwoman qui les délivre, Krassh Baaam Zaaap de quelques secondes. Lisa est sauvée. Reste une personne qui n’est pas encore payé sa dette envers la société. Catwoman A.K.A Tori Black. C’est là qu’intervient le “Holy Threesome” de la victoire.
Amateurs de catsuit, déception : Tori Black sera nue en une minute, bat-montre en main. Un peu dommage de louper un fétiche comme ça, pile à la fin, “tant qu’on y était”.
Ca se termine comme devrait se conclure un épisode : un piège satanique !
Difficile de dire si toi, garçon ou fille, tu vas y trouver ton compte. Au Japon, il y a une industrie de pornos basés sur de fausses héroïnes et combattante-ninja-sentaï. Aux USA, la norme, le template de base, c’est la fausse Wonder Woman qui visiter “un garage” ou une “cave” et qui se voit contrainte par son propre lasso magique. Ici, le trip “fidélité” au matos original (enfin, on s’entend) et le respect pour le show original sont vraiment le moteur de ce film. Un truc quand même assez inédit pour le genre. Parler de “respect” dans un film où les tenues lycras terminent sur les chevilles peut paraitre excessif, mais on y retrouve une espèce de tendresse naïve pour les 60’s. Acteurs, acting, costumes, décors, tu t’y crois “presque”. Et puis le fait qu’il y ait plus de scénario ici que dans la plupart des pornos que t’as vu dans ta vie va sans doute te dérouter. Ça fait ça à tout le monde. De toute manière, Batman XXX : A Porn Parody démolit la plupart des adaptations en films “classiques”, surtout le Batman avec armure à tétons des deux films de Schumacher, et ça, c’est non-négociable.
Batman XXX : A Porn Parody, 2ème trailer + Making of (SFW)
May 13th
More porn, les cocos ?
Voici le deuxième trailer de Batman XXX : A Porn Parody. Ouais, fais pas l’innocent, tu vois très bien de quoi j’parle.
A priori, le label veut enchaîner sur Green Hornet, Wonder Woman, Spider-Man etc. Peut-être même qu’il y aura Hulk qui craquera son fût violet.
Et puis comme vous avez été sage, je te balance un peu de la magie de l’internet, la chaîne Youtube de la guilde des demoiselles, avec 3 vidéos de making of. Distingirls. Même Bat-chaîne, même bat-heure.
Batman XXX : A Porn Parody
May 5th
Oké les loulous, voici le trailer de Batman XXX : A Porn Parody. Ca y est, j’ai votre attention ?
Quelques mots quand même, il est totalement SFW. Pas besoin de cliquer vite aif’ avant le patron se ramène. D’habitude, je suis pas spécialement fan de parodies XXX qui doivent exister par paquets de 12. Surtout si c’est pour tomber sur du fanfic gay Batman&Robin.
Mais ce pastiche-là a l’air d’être réussi. Plus que ça : il donne l’impression d’avoir plus de budget que dans la série originale.
In memoriam
Regardez encore le trailer du Batman XXX. Cette Batmobile de ouf reconstituée avec classe, ces costards soignés et pas des copies de carnaval nazes avec marqué “BATMAN” sur le front. Ca respecte même les codes visuels un peu warholien de la série des années 60.
Bon, si vous insistez, bientôt une critique sur Robotics. Mais seulement parce que c’est Batman.
Edit: en attendant, deuxième trailer + making of
Amazing Spider-Man
Jun 29th
C’est à n’y rien comprendre. Pourquoi, avec du bon matériel d’origine comme des super-héros qui ont déjà maintenant 50 ans d’expérience et plus, des persos qui ont fait leur preuve, pourquoi diable en faire n’importe quoi… Prends Magneto, le terroriste fou par excellence. Qu’est-ce qui lui prend de faire un bidule qui transformerait tous les humains aux alentours en mutants, du matos de terreur globale digne de n’importe méchant de James Bond ? 10 après le film de X-Men, voici The Lizard, le méchant du jour. Rien de très compliqué: bien avant Venom, c’est l’antithèse de Spider-Man, un mec dépassé par le sérum animal qui lui coule entre les veines et qui devient sauvage. Dans les comics les plus récents (lecture conseillé), il devient si incontrolable qu’il en tue des enfants (effroi). Alors quel lézard l’a mordu aujourd’hui pour qu’il se dise à la fin du film qu’il va mettre au point un bidule terroriste qui va lézardifier tous les habitants de Manhattan, comme le premier méchant de James Bond venu. Faut dire qu’entre deux scènes, l’animal a pris le temps de se fabriquer un labo dans les égouts on ne sait trop comment. Je crois qu’il y a ici un schémas hollywoodien qui a besoin de voir le némésis se transformer en über risque humanitaire, en dépit de toute la logique des personnages.
Personne ne voulait vraiment d’un nouveau Spider-Man flick. Pas si tôt. Et sûrement pas le public qui a encore les films de Sam Raimi en mémoire. Ni les cinéphiles qui idolatrent le dyptique 1&2 sous prétexte qu’ils chroniquent la puberté et l’adolescence d’une manière assez unique et élégante. Le pire, c’est que même les studios n’en voulaient pas vraiment, vu qu’il est de notorieté publique que ce reboot a été tourné pour que Sony n’ait pas à rétrocéder les droits à Marvel Studio. Mal-aimé dès sa génèse, Amazing Spider-Man marquera à tout jamais un moment clef du monde du blockbuster, où les studios ont arrêté de proposer ce qu’ils imaginaient être la demande du public. Ce moment où ils se sont contenté à produire quelque chose qu’ils espéraient que le public supporterait.
Au jeu des mini-différences, Spider-Man 2012 ne s’en sort même pas si mal. Emma Stone (hautement classée dans le top des bonnes actrices bonnes) ressemble vraiment à Gwen Stacy là où Kirsten Dunst ne valait pas un iota en Mary Jane, même avec tétons apparents en tee mouillé. Martin Sheen estun très bon Uncle Ben. Même Andrew Garfield, pourtant un peu trop beau pour être un geek mal dans sa peau n’est pas un mauvais choix en Parker dans la veine du célèbre Spider-Man XXX. Il est juste trop choupi pour le rôle. Rhys Ifans s’en sort pas mal en Curt Connors. Mais bon dieu, c’est dès l’écriture que tout part en vrille. Tout prend l’eau.
Et ce bien avant que retentisse la soundtrack de Question pour un champion, la musique officielle du film…
Parker, pourtant présenté comme le génie qu’il est dans la bédé, est… le second de sa classe, derrière Gwen Stacy, devenue ingénieur on ne sait pourquoi. Où est passé Jonah Jameson, personnage clef de l’univers de Parker, qui est existe pour montrer que la majorité des citoyens de NYC considèrent Spider-Man comme une menace ? Peter Parker est un personnage très fort, animé par la cupabilité de la mort de son oncle. Dans le comics, cette culpabilité est même doublé puisque, idée géniale des années 60 et 70, sa vieille tante crèverait de peine si elle apprennait que son neveu est le criminel que tout le monde recherche. Amazing Spider-Man est coulé dans un autre moule, celui de la recherche de la vérité sur la disparition de son père. La quête du père est un pitch radicalement différent du personnage qu’il a toujours été. Et qui du même coup affablit énormément Ben et May Parker. Quand je dis qu’Amazing Spider-Man prend toutes les mauvaises décisions narratives, je n’éxagère pas. Les vagues bonnes idées sont aussitôt anhillé par autre chose, encore pire. Comme si on avait-on vraiment besoin de revoir des origines que tout le monde connait, là où un rapide montage aurait suffit.
Je ne sais pas par quel miracle s’est retrouvé Marc Webb, le gus responsable de l’horripilant (500) days of summer, un film Gordon-Levitt et Zooey Deschanel jouaient le bonheur en écoutant du Carla Bruni sur fond d’habillage faussement retro, à la tête d’un si gros projet. Car la différence avec un mec comme Raimi qui comprend ce qu’est une histoire en 3 actes entrecoupée par des scènes d’action est frappante. Certes, la technique est nettement meilleure qu’en 2002. On simule mieux, avec plus de précision, la physique d’un corps qui se balance sur un fil. Les coups de poing ont l’air plus percutant sur un homme lézard qui doit sans doute être en vrai un mec avec des diodes sur fond vert. Mais bon dieu, le reste, dès qu’il s’agit de laisser parler la caméra…
En comics, avant que Marvel ne décide de rebooter le mariage de Parker via le Diable en personne, il y avait, sans blaguer, 5 à 6 comics Spider-Man par mois. Sans parler de ses appartions chez les Avengers dont il est membre, sans les mini-séries. Un diable qui claque des doigts et on est passé à un Parker célibataire dans un seul titre, plus ou moins hebdo. Dicté par le marketing, le cinéma fait le contraire, planifiant les suites pour espérer vendre plus de jouets et de goods.
Et si seulement c’était pour des spider-copters aussi cool…
Un blockbuster très embarrassant, pour l’équipe qui l’a réalisé comme pour le spectateur qui devine qu’un gros coup financier s’est joué, là, caché par des lunettes 3D. Et malgré toutes les bonnes intentions des acteurs, et quelques épisodiques réussites, on se demande s’il ne valait pas mieux envoyer tout ce pognon à des villages d’Afrique.
Expatriés: l’UMP a besoin de vous
Feb 20th
Depuis la mythique création du “secrétariat d’Etat chargé des Français de l’étranger”, maroquin opaque à l’utilité douteuse, les voix des expatriés sont officiellement convoitées. David Douillet a tellement aimé faire le VRP de l’UMP à l’étranger qu’il n’y est resté… que 3 mois en poste !
Mais quand tu sens que la lutte va être difficile, tous les moyens sont bons. Il y a 1,5 million d’expatriés dans le monde.
Mais visiblement, pour Sarkozy, la France sera encore plus fort avec ces votes. Voici le type de courrier que les expatriés français commencent à recevoir, un premier exemple nous vient d’un ami domicilié au Royaume Uni :
From: Nicolas Sarkozy <nicolassarkozy@communication.lafranceforte.fr>
Date: 2012/2/18
Subject: J’ai besoin de vous pour la France forte
To: XXXXX XXXXX <exxxpatrié@gmail.com>
Mes chers amis,
J’ai annoncé cette semaine ma candidature à l’élection présidentielle.
Pendant cette campagne qui commence, je veux aller à votre rencontre pour écouter, échanger et proposer.
Pendant cette campagne, je veux insuffler une énergie nouvelle à la France, cette France que nous aimons, pour laquelle je n’ai cessé d’agir, et que j’ai toujours cherché à protéger de la crise et de l’adversité.
Le seul sujet de cette campagne, c’est la France. Qu’allons nous faire pour elle en cette période faite de risques, de difficultés mais aussi d’opportunités et d’espoir ?
Un ancien monde a du mal à mourir. Un nouveau monde a du mal à naître. Et dans cet entre-deux, nous devons faire un choix. Nous pouvons choisir d’attendre et de subir, ou nous pouvons agir et prendre en main notre destin en relevant les défis du présent, en poursuivant le train des réformes dont notre pays a besoin.
C’est cette voie du courage que je vous propose aujourd’hui. Celle du travail, de l’effort et de la responsabilité. Celle d’une France forte.
Cette France, c’est avec vous que je veux la bâtir et la faire grandir.
Voilà pourquoi je veux parler avec les Français.
Voilà pourquoi j’ai décidé d’être candidat.
Vous pouvez compter sur ma détermination.
Avec toute ma fidélité, et mon amitié
Nicolas Sarkozy
Les données utilisées pour vous adresser ce message sont issues des listes électorales consulaires (article L. 330-4 du code électoral). Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, si vous ne souhaitez plus recevoir de messages de la part du candidat Nicolas Sarkozy, vous pouvez vous désinscrire en cliquant ici. Si vous ne souhaitez plus recevoir de messages de la part de l’UMP, vous pouvez vous désinscrire en cliquant ici. Vous pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification et de suppression auprès du candidat à l’adresse électronique suivante : fichiers@lafranceforte.fr. Vous pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification et de suppression auprès de l’UMP à l’adresse électronique suivante : contact@u-m-p.org.
L’UMP se sert de la base de données des gens enregistrés au vote depuis l’étranger pour leur spammer la gueule. Sans demander d’autorisation ? La vie privée, tout ça ? Les mecs, quoi !
Voici ce que dit ce fameux L.330-4, passé en juillet 2009 (quand personne regarde)
Les candidats ou leurs représentants peuvent prendre communication et copie des listes électorales de la circonscription à l’ambassade, au poste consulaire ou au ministère des affaires étrangères. Il en est de même de tout parti ou groupement politique représenté par un mandataire dûment habilité.
Et cette base de donnée refourguée sert à ce que des mecs de ce genre-là envoient aux expat’ des courriers de cet acabit.
Madame, Monsieur, chers compatriotes du Royaume-Uni,
Notre ambassadeur Bernard Emié ne manque pas une occasion d’appuyer les réussites françaises au Royaume-Uni, lorsque l’intense activité diplomatique à laquelle il est soumis lui laisse un peu de répit. Après avoir inauguré l’extraordinaire école culinaire du Cordon bleu, il prévoit de célébrer le deuxième anniversaire du plan emploi en visitant le centre Charles Peguy.
J’en avais fait mon objectif principal pour 2011, c’est désormais une réalité. Le consulat dispose d’un nouveau standard téléphonique. La capacité de réception des appels étant doublée, cela réduit votre attente. Je souhaite exprimer toute ma gratitude à notre consul général Edouard Braine et à son équipe pour avoir mené à bien ce chantier si important pour les Français du Royaume-Uni. Il reste à améliorer la prise de rendez-vous au consulat par internet, responsable du quart des appels au consulat. Cette fonction est aujourd’hui en effet inaccessible aux utilisateurs de Safari et de Google Chrome. La solution de ce problème constitue un de mes objectifs pour 2012.
Il y a sept ans, Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français établis hors de France, m’a invité à entrer en politique en soutenant que Nicolas Sarkozy recherchait des individualités qui avaient fait leurs preuves au sein de la société civile. J’ai pu agir à votre service au sein de sa majorité et me faire entendre lorsque je n’approuvais pas certaines de ses décisions. J’observe qu’il a tenu ses engagements envers les Français de l’étranger et, comme le souligne le Times, il a rendu à la France une place unanimement respectée dans le concert international. Aussi, j’apporte à sa candidature mon parrainage de Grand électeur.
Au sujet de l’élection législative de juin prochain, je pense que les Français de l’étranger méritent un député qui ne soit pas le fruit ou l’otage de calculs politiciens. Aussi, je reviendrai vers vous très prochainement pour vous annoncer ma décision concernant ma candidature à cette élection.
Je vous invite à me retrouver lors de la fête de la francophonie le samedi 17/03/2012 à Trafalgar Square de 12h30 à 19h30. Nous espérons être près de 50 000 personnes à nous rassembler au pied de la statue de Nelson pour célébrer « le français, j’adore ! »
Très cordialement
Olivier Cadic
Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni
Mais la France a décidément besoin de la force tout le monde, y compris celle du Japon. Voici un exemple de plus:
comite_soutien_nicolas_sarkozy@u-m-p-japon.org
To: Exxxxpatrié@hotmail.com
Subject: La France forte – Message a l’attention de XXXXXX XXXXXX
Date: Sun, 19 Feb 2012 00:46:10 +0900
Dans moins de 66 jours, la France va-t-elle choisir un candidat socialiste et prendre le risque d’expérimentations, peut-être généreuses, mais qui comme les 35 heures ou les nationalisations peuvent peser pendant des années sur la vie économique de notre pays et sur l’avenir même de la construction européenne ?
Nicolas Sarkozy vient d’annoncer sa candidature. Il a montré sa capacité à gérer des crises aigües d’une façon lucide et résolue et à préserver les intérêts de notre pays et d’une Europe unie.
Son quinquennat a également permis de :
- poursuivre des réformes en profondeur ;
- renforcer le pacte républicain ;
- préparer l’avenir, notamment par la réforme des retraites et les efforts pour l’équilibre budgétaire ;
- défendre le rôle et la place de la France et faire porter la voix de la France et de l‘Europe dans le monde.
L’emploi et la compétitivité de notre pays sont au centre du Projet 2012, au travers de la poursuite des réformes structurelles.
Unissons-nous pour faire avancer ces idées de progrès et pour préparer le succès de son élection.
L’UMP Japon souhaite vous faire part de la création de comités de soutien à Tokyo, Nagoya et Osaka.
Pour nous rejoindre, contactez-nous à :
comite_soutien_nicolas_sarkozy@u-m-p-japon.org
LE COMITE DE SOUTIEN – JAPON POUR L’ELECTION DE NICOLAS SARKOZY
Protection de vos données personnelles : votre adresse électronique XXXXXXX@hotmail.com
Rien sur l’UMP Okinawa, déception ! Et puis en fin de mail, toujours le blabla :
Les données utilisées pour vous adresser ce message sont issues des listes électorales consulaires (article L. 330-4 du code électoral). Si vous ne souhaitez plus recevoir de messages de la part de l’UMP, vous pouvez vous désinscrire à suppression_liste_diffusion@u-m-p-japon.org Vous pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification et de suppression auprès de l’UMP à l’adresse électronique suivante contact@u-m-p.org
Décret n° 2011-1837 du 8 décembre 2011 relatif à l’élection du Président de la République : « Art. 6. (extrait) – les partis ou groupements politiques représentés par un mandataire dûment habilité peuvent prendre communication et copie des listes électorales consulaires dans les conditions prévues à l’article L. 330-4 du code électoral. »
Si maintenant on fait passer en douce des lois pour rendre plus facile l’envoi de spam, on va finir par regretter le temps où l’on nous proposait de se faire élargir le pénis à peu de frais.
Robotics in Review 2011
Dec 23rd
En 2010, j’avais fait ça :
L’année passée en revue.
Logique de faire le même exercice pour 2011
Il y a eu “presque” dans l’ordre chronologique… Beaucoup de films avec Nicolas Cage… Beaucoup… Allez je rentre pas dans le détail… Il y a 18 pages.
La sortie de la 3DS !
La plus belle fille en gif animé
Un article déconseillé aux mineurs :
Une ode aux Westerns où les filles sont transportés sur l’épaule. Sexy time !
Mon marronnier préféré :
Avec en compliment, un article sur Thor, le comics.
Avec une escale par les films les plus tristes en plein été… Une contre-programmation nécessaire..
Un article en guest chez mon pote Paso qui écrit toujours des trucs hilarants !
Un truc sur les crossovers de l’été puis…
Les Zelda girls peut-être ?
Une sélection de bédé pour Noël ?
Mon “best seller” inattendu de l’année (sans doute parce qu’il a été consulté par les filles désireuses de bons conseils pour se chausser ET JE LES COMPRENDS :
Et enfin la saga :
L’année de Teheiura. Du collier “Objection”, de Gégé le gif qui plante, du grand Stratébèlge. Une dizaine d’articles juste pour Koh saison 11. Une vraie discipline, les mecs.
Aussi, car on ne se refait pas, un peu de..
Et forcément un peu de kinky time pour finir.
Pour les plus curieux, l’article le plus consulté est le premier épisode de Koh Lanta, suivi par ce Spidey XXX. La critique cinéma la plus consultée a été (à ma surprise) celle de La Colline aux Coquelicots, le prochain Ghibli qui sort dans deux semaines, devant X-men First Class avec Fassbender en jogging.
Je parle rarement d’audience, c’est donc le moment…
À l’origine, j’avais lancé Robotics comme une bouteille à la mer. Vienne qui veut, pas de sponsors, de pubs, de clics ici, ça me fera 3 €… Depuis quelques mois (et quelques articles clefs de 2010, comme Batman XXX ou Carla Bruni en comics), je me rends compte que vous êtes un peu plus nombreux, chaque mois, à vouloir lire des trucs sur la politique et les coups de pied sautés. Fine, parce que j’ai pas prévu de changer, tant que ça m’amuse. Je ne le dis peut-être qu’une fois par an mais hé, merci de lire tout ça. Je viens de traverser en diagonale un an de matos (et seulement ici) et.. Bon, stop. Faut que je me retienne sinon je vais encore en écrire une tartine de plus. Et il faut qu’il me reste du matos.
Merci à Fab “le maître des mangasses”, inestimable & toujours là quand j’ai besoin d’un input graphique. Genre la plupart des idées des beaux carrousels ci-dessus, c’est mes idées très brouillonnes qui ne ressemblent à rien mais passées au propre.
Après tout ça, j’ai envie de faire “MERCI L’INSOMNIE”, de m’avoir tant aidé, cette année encore.
Allez, 2011 Robotics continue.
Thor
Apr 26th
A-t-on vraiment besoin d’un réalisateur ? Pour les films de super-héros, il en faut un qui sache laisser son égo au vestiaire pour devenir l’outil qui utilisera au mieux le matériel d’origine. Bien sur, j’aimerais bien voir (au pif) James Cameron réaliser un Doctor Strange mais il le ferait tellement à sa sauce que ça donnerait probablement un truc indigeste. Les films de super héros post-Matrix, de X-Men à Daredevil, ceux qu’on n’a pas vraiment envie de revoir sauf pour voir le torse à Jackman ou pour voir Affleck se faire humilier, essayaient de triturer au maximum le matos original pour en ressortir en général les lubies du réalisateur. Mauvaise idée, ça finit généralement en connerie du genre Superman qui lurke Loïs par la fenêtre, sous-texte “le refoulement homo”. Ce qui, mind you, n’est pas exactement le propos de Superman. Tant qu’à faire, en porno, c’était plus fidèle. Tout ça pour un film de Cameron sur Strange, et non pas une bonne histoire de Strange, un peu comme on dit aujourd’hui “les Batman de Burton ou de Schumacher”. Et le film de super-héros, c’est une production fun qui doit être fait avec sérieux.
La démarche d’Iron Man était sans doute la meilleure. Car il se posait la question de savoir “que peut-on garder au maximum” et non pas “qu’est-ce qu’on peut vider dans la cuvette pour se la jouer cool ?”. Volontairement ou pas, Brannagh n’a pas touché au canevas super héroïque évident : exposition des personnages, arrivée, crise du 3/4 du film puis scène finale qui sert de boss de fin pour le jeu vidéo et pour les ventes de jouets.
La dernière fois que Kenneth Branagh est passé devant mon radar, c’était pour cette Flute enchantée un peu louf après des années de délire shakespearien mégalo, parfois en blonde décolorée. Mais de ce monde à celui de Thor, il n’y avait visiblement qu’un pas. Quand tu vois Asgard apparaitre la première fois, ville dorée brillante avec la gueule d’un orgue symphonique, t’as un peu peur. Et certaines séquences n’hésitent pas à lorgner vers le kitsch assumé d’un Baron de Münchhausen.
On pouvait vraiment craindre qu’un mec de formation shakespearienne se la joue trop tranquille, justement. Le syndrome Timothy Dalton avec Bond, les mains dans les poches. “Ce ne sont que des illustrés, après tout.” Mais il y a un soin particulier dans ce Thor marvélien, un équilibre qu’on avait plus vu depuis le premier Iron Man, une fidélité étonnante qui n’est mise en branle que par les tentatives de le rendre plus girl friendly avec du pec de bégé. But wait, girl, j’y reviens.
Tu connais normalement tout ce qu’il faut savoir à propos de Thor. La clef de l’histoire, c’est les conflits familiaux asgardien. No surprise, donc. Victime de son arrogance, Thor-Devedjian est banni du royaume d’Asgard suite à une machination de son frère Loki-Balkany. C’est ce qui arrive un comics sur deux. Odin tombe malade et Loki va vouloir se venger de toutes ces années de brimades. Redevenu mortel et faible, dépourvu de Mjolnir (son marteau de combat), en exil sur Midgard / la Terre, Thor est obligé de s’habituer aux humains dans des séquences qui font écho aux classiques du genre, je te le donne en mille, les Visiteurs. Il est recueilli par Jane Foster / Natalie Portman, la Kad Merad de l’année. Et à part la scène d’intro, inhabituellement nulle, elle ne gâche rien. Et aussi lame que cela puisse paraitre, ces scènes de pur sitcom terrestre sont assez réussies. Peut-être un peu à cause de sa sidekick jouée par Kat Dennings, jolie fille inventée pour l’histoire qui fait une prestation de copine moche (mais google image te dira le contraire) mais à l’humour LoL internet 2.0 toujours activé. Et puis la belle Lady Sif nous fait aussi oublier un peu plus Portman. 3 filles dans le même film, on pourrait croire que c’est pour te faire le triple effet Megan Fox ? Pas vraiment.
Chris Hemsworth (George de Kirk, à la limite du caméo dans le Nu Star Trek) a l’avantage de ne pas être très connu. C’est une bonne chose dans un film de super héros : garder l’acteur grand calibre pour le rôle du némésis ou du papa, c’est le mieux à faire. Remember Marlon Brando et tant d’autres. La street cred niveau acting, tu l’auras bien assez avec Anthony Hopkins qui donne tout ce qu’il a dans papa Odin. Mais revenons à Chris en mode complément fitness-protéiné. Je n’ai jamais entendu une salle glousser autant de rire, un peu gêné devant Chris, galbé comme il est. Enfin si, la dernière fois pour moi, petit moment de honte, c’était des filles qui pouffaient devant Jude Law devant The Holiday, parce qu’il s’était mis des lunettes… (et, sidebar, avis général, Jude Law avec des lunettes est tout aussi baisable que sans. Et même avec son récent coup de vieux et ces pubs où il respire fort au téléphone pour faire flipper). Mais Thor s’en délecte avec abus. For crying out loud, Thor a une scène de baston contre les agents du S.H.I.E.L.D DANS LA BOUE, qui fera assurément vibrer toutes les amatrices de 3ème mi-temps du XV de France.
Heureusement, il est vraiment bon dans son rôle. Il y croit et ça se voit. Pour aider, Brannagh a décidé de ne pas trop abuser de certains effets, genre un mec en armure qui vole, guidé par son marteau magique. Juste ce qu’il faut. Mais globalement Thor a décidé d’être fidèle au maximum. On retrouve les Warriors Three, les concepts magico-loufoques d’Asgard, le pont arc-en-ciel, the Destroyer (fuck yeah !), même Donald Blake (l’alias de Thor du comics)est de la fête, d’une certaine façon… Mais il y a un grand écart que l’on qualifiera d’ethnique. Idris Elba, un noir mais le meilleur noir du monde, immortel Stringer dans the Wire, incarne Heimdall (doublement mon personnage préféré donc). Okay, right, ce sont des dieux nordiques, mais ils en sont la vision marvelienne, ajouté à l’habitude shakespearienne de faire jouer des hommes à la place de femme et tutti quanti. Autant le choix de Sam.L.Jackson était discutable à l’époque en tant que “le noir à la mode bancable qui sait gueuler à l’écran”, autant Idris est assez formidable, imposant une véritable présence avec très peu de lignes de dialogues, tout en rappelant dans ses interviews avec malice que, hé les mecs, Ben Kingsley jouait Gandhi. Guy has a point et puis ça fait chier la droite américaine, Airwolf, gars. Je suis moins convaincu par Hogun des Warriors Three, incarné par Tadanobu Asano. C’est vrai qu’il avait l’air asiatique, limite khazar, quand il était dessiné par Buscema, mais le problème vient plus de la langue, harmonieusement “brochette-fromage”. Parce que tant qu’à jouer le dieu nordique pop, autant le faire dans un anglais impeccable.
On peut reprocher à Thor de se contenter de suivre les rails de l’actionneur automatique qui va se concentrer sur Loki et Thor, plutôt que de nous offrir des combats dantesques contre un hypothétique Fafnir ou Jormungand. Le Destroyer ne détruit même pas assez de trucs pour me satisfaire ou le rendre plus crédible comme menace. Non, Thor se la joue presque modeste, déroulant un assemblage baroque de scènes de baston, sitcom terrien & drama asgardien over 9000. Mais il réussit à rendre crédible, d’une manière un peu unidimensionnelle, le moins adaptable de tous les héros Marvel, le plus massif mais aussi le plus brut de décoffrage. Et contrairement à Iron Man 2, il ne donne pas l’impression de voir le poussif trailer d’un autre film qui sortira dans deux ans. Mieux que ça : de tous les films Marvel sortis à ce jour, Thor est celui qui donne le plus l’impression d’un Marvelverse cohérent, en plaçant clin d’œil et caméos gros comme des Optimus Prime qui feront bouillir les fans. Malin et smart, Thor pourrait même, soyons fou, passer comme un divertissement intello des fans de Brannagh. Car, par Odin, les lecteurs de Télérama ont droit à leur pop-corn movie ! Même eux !
ow j’ai failli oublier :
Nightrunner, le retour du Bat-rebeu
Mar 2nd
Ca va bientôt faire un mois que je n’ai rien écrit sur les comics… Alors que bon, c’est un peu la mission première de Kamui Robotics. On peut blâmer tout ce qu’on veut, à savoir la 3DS ou encore un planning chargés de filles à faire jouir, de jeux de bar à hôtesses, de simulateurs de Jpop, ou encore de simulateur d’épouse (Ore no Yome, alias Ninten-meuf, bientôt dans Consoles+). Ouais, mais ça va revenir, en semaine prochaine.
En attendant, c’est Nightrunner, a.k.a Bat-rebeu, mon héros, à qui j’avais déjà consacré une longue analyse, qui refait surface grâce à ce formidable reportage du Daily Show (enfin dispo, urbi et orbi) qui interviewe Bosch Fawstin.
Un auteur de comics facho. Comme dans la littérature où les tâcherons s’inspirent de Céline en n’en finalement prenant que la moelle nauséabonde, il fait la même chose avec Frank Miller période post-crack.
Donc les mecs. Ce mec existe en vrai. Ce. n’est. pas. un sketch. Quelques extraits de son comics The Infidel chopé sur bleedingcool.com
Je sais que 2,3 personnes aimeraient que je me farcisse sa production pour en tirer un article Airwolf… mais je me demande si c’est tenable. C’est assez jouissif d’énerver ce genre de réac quand on voit qu’il y a une fille en burqa (Soraya a.k.a Dust) depuis 10 ans chez les X-Men et que ça ne pose pas problème. Mais peut-être, s’il me reste de l’énergie après la dernière parodie cul de Batman. Ironiquement, mon best-seller. Comics next week, we say ?
Com-Robot