Summer Blockbuster Front 2013
C'est reparti. Après un cru 2012 formidable, chacun y va de son plan quinquennal de domination cinéma. Chacun a son film de zombie, de super-héros ou de robots dans les bacs. Je sais que ça parait absurde d'appeler ça "Summer Blockbuster" alors qu'on est tous en manteaux. Comme quoi le dérèglement climatique prévu par la ribambelle de films post-apo à venir est en fait notre futur. Au moment où Michael Bay se lance dans des petits films intimistes, où l'apocalypse se fait annuler à coup de fulguropoing, rejoignez-moi dans ce moment de communion et de destruction. Prelude : A Good Day to ...
Urbex : le dortoir abandonné de Tokyo
Il y a le Japon du cliché, "entre tradition et modernité", et son croisement de la "Sortie Est de Shinjuku" avec des néons partout. Et il y a ce dortoir en ruines. J'ai tellement utilisé la métaphore des "ruines nostalgiques" qu'elle a fini par perdre son sens. C'était jusqu'à ce que je découvre un endroit comme le dortoir de Seika. Une ruine planquée en plein Tokyo, cachée par une végétation anarchique. Des travailleurs chinois y vivaient, jusqu'à ce qu'un incendie ravage l'établissement il y a quelques années. Le rez-de-chaussé est calciné mais les chambres des étages supérieurs sont intactes, laissant apparaître des ...
Saint Seiya le film live, le Casting Call
Double actu Saint Seiya. Tout d'abord le jeu vidéo (plutôt réussi) que j'avais largement évoqué ici. De deux, on est à une quinzaine de jour de la diffusion de Saint Seiya Omega, le reboot japonais destiné aux plus jeunes. Mais ce qu'on aime, c'est le Saint Seiya original, le Sanctuaire, les bons épisodes canoniques avec Seiyar, Shiryû et les autres. Le mercredi aprèm... Si t'as pas connu ça, mec... fais quelque chose ! Et si on "castait" les acteurs idéaux pour un Saint Seiya live ? La règle du jeu ici sera de prendre les meilleurs d'aujourd'hui. Interdiction d'utiliser une machine à ...
Surviving is Fun, Partie 1: en jeux vidéo
Bienvenue dans cette série d'articles consacrés à la survie. Survivre, un hobby qui pour l'instant me passionne. On va commencer avec Dame Nature qui se venge dans Cabela's Survival : Shadows of Katmai. L'histoire simple d'un homme contre la Nature. Ou plutôt contre les éléments qui ont décidé que Logan allait souffrir. Mais rien n'arrête le plus badass des héros qui ferait passer Nathan Drake pour un chanteur de K-Pop. La Nature doit et va regretter de l'avoir fait chier, bordel de merde. Mais avec un nom qui sent la testostérone comme "Logan James", on ne peut être qu'un beau gosse. Depuis les décombres ...
Spider-Man XXX: A Porn Parody, Review
Précautions d’usage. Malgré la puissance de feu des Airwolf et les balises Spoiler qui dissimulent les scènes de sexe non simulées, cet article est NOT SAFE FOR WORK. Je ressors donc le logo de circonstance : En n'activant pas les balises spoilers, cet article pourra se lire "presque" normalement, non sans perdre quelques vannes aux passages. Mais globalement on va nager dans des eaux NSFW. Maintenant que tout est dit, passons à… Note: À vrai dire, je me suis interrogé sur la pertinence de parler de ce film. Après Batman XXX et Superman XXX, en devenant une véritable franchise, j'ai pensé que Vivid avait un peu ...
Dans les dents 29 : Comics, Propagande & Fascisme de merde
Disclaimer: A l'origine, je voulais juste écrire un avis sur Holy Terror, la dernière oeuvre de propagande (selon ses propres termes) de Frank Miller où un pseudo Batman part en guerre contre Al Qaida. Puis m'est revenu des idées d'autres articles comics laissés en plan. Mais tu me connais, tu me lances sur le sujet and there you go, 15,000 signes de politique dans la bande dessiné US. Pour Holy Terror, c'est tout en bas. J'aime la propagande. Vraiment. Pour le fils d'immigré d'une famille russe qui a fuit le communisme (ton serviteur), c'est devenu un jeu : trouver la propagande qui ...
Paul Vs Battle Los Angeles
Apr 7th
On mise tout, au maximum, jusqu’au bout. Paul contre Battle : Los Angeles. Dans un de ces deux films, il y a une scène d’ejac fac’ d’alien. Et ce n’est pas dans celui que tu crois.
Allez, spoiler, ce n’est pas dans Paul, pourtant chargé niveau gaudriole. Commençant et s’achevant en otaku-pride lors du ComicCon, Paul met en scène deux geeks bien clichéayyyy, incarné par le duo de duo Hot Fuzz et de Shaun of The Dead. Jamais dans la finesse, toujours dans la même direction : un des running gags c’est que l’un d’eux est attiré sexuellement par les filles déguisées en ewok. Oui, hein. Ils vont apprendre à devenir de vrais hommes en faisant la rencontre de Paul, alias la voix de Seth Rogen dans un corps d’aliens (il n’y a pas de sous-texte sexuel dans cette phrase).
Seth est partout. La greffe humour-juif Apatow-ish avait bien pris sur du Kung Fu avec Green Hornet alors pourquoi ne pas continuer. Il a tellement la baraka en ce moment qu’il pourrait jouer n’importe quoi. Putain, c’est lui qu’il fallait dans Halal Police d’état (J’ai survécu pour en témoigner. Nul, pourquoi se poser la question ?)
Petit et malingre, Paul est le roi de l’humour à froid, dragueur, il fume de la beuh, un mélange de tous les rôles de Rogen en un seul avatar, le truc qu’aucun être humain n’aurait pu assumer tant le résultat serait indigeste.
Et pourtant ça passe. Sans doute parce que Rogen se la joue easy, sans forcer. Il n’insiste pas. Et ça fonctionne. Du coup les deux geeks passent au deuxième plan (surtout le gros qui ne décolle pas de ces quelques gimmicks nerds lolilol) pour laisser la place à des personnages secondaires intéressant comme la mormon devenue une folle du cul, son père fou de Dieu et l’agent du FBI invulnérable.
C’est brouillon, pas parfait, mais un divertissement qui vaut bien son
L’autre film, celui de l’ejac fac donc. C’est Battle L.A. En français, WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES. Sans déconner. Et comme disait mon compagnon de ciné ce soir-là (et acerbe critique pasolinien à ses heures), “quand les vannes te viennent en plein film, c’est mauvais signe”.
Et purée, qu’est-ce qu’elles viennent vite. Dès la première apparition de Aaron Eckard, estampillé “trop vieux pour ces conneries” dès les premières minutes du film. Il tremble après 100 m de footing. La migraine ? En fait, si Aaron tremble dès le début, ce n’est pas Alzheimer, c’est cette putain de shaky-cam qui fait des siennes même pour filmer un connard qui noue un lacet. Qui regarde le film tel l’oeil de Caïn. Shaky-cam sera ton compagnon pendant deux longues heures. Quand Aaron Eckard va signer son papier de mise à la retraite, normalement, tu as déjà rendu ton pop-corn. On n’ose imaginer l’invitation à la gerbe qu’aurait été le combo shaky-cam de merde + lunettes 3D. Te moque pas, j’entends arriver Transformers 3.
Ah j’oubliais.
Et la goddamn invasion alors? Pourquoi demander, tu l’as vu 126 fois ce film, en mieux, avec Will Smith qui fait des vannes ou avec Jack Nickolson qui cabotine. Un parallèle qui en dit long sur les temps qui ne changent pas : Independence Day avait son Harry Connick Jr, crooner diabolo-menthe estampillé “goûts de maman”, l’équivalent riquain de Danny Brillant. Battle : Los Angeles propose donc son Ne-Yo, chanteur R’n B qui travaille son charisme devant sa glace.
Les aliens, pour le peu qu’on en voit, sont vilains. Vilains comme moches. Et leur armement semble avoir été assemblé un peu au hasard avec quelques boites de Lego Technics. On sent vraiment que le Battle L.A se contrefout des envahisseurs, l’important c’est les G.I, Call Of Duty: Modern Alienfare et cette putain de shaky… beuuuh
Pendant ce temps, les gentils G.I. vont mourir héroïquement les uns après les autres, surtout ceux qui, comme le veut la règle, devaient se marier juste avant l’invasion. Conseil beauté d’ailleurs, ne te marie pas pendant une invasion extraterrestre. Heureusement, tous les enfants survivent, le chien aussi et gentil Aaron va trouver le point faible des aliens, un protip qui sera envoyé par SMS ou MMS à tous les QG du monde. Coz, les marines américains, c’est les plus fort. Tu le sais, puisque j’te dis que tu as déjà vu ce film…
Does this sound fun? Même pas, jusqu’à un de ses micro-évènements qui viennent te sauver un film. Devine qui va littéralement se faire parachuter dans le scénario? Michelle Rodriguez ! Miss G.I.Jane badass, vétéran de tous les films à couilles, d’Avatar, Fast Furious, Avatar, Machete, que si tu la fais chier, tu te prends une ranger dans la mâchoire. Sans rire, elle a tenu plus de fusil de combat dans ses films que de télécommande de télé. En tout cas, le réa n’est pas dupe en faisant gicler un alien sur son visage (sidenote : je veux bien un gif animé de cette séquence, à insérer ici). Alien bukkake ! Elle doit sans doute en avoir marre. A ce moment précis, tu sens l’exaspération dans sa mâchoire serrée : Michelle Rodriguez en a raz-le-bol, elle voudrait être Seth Rogen.
Sucker Punch
Apr 5th
L’heure approche… C’est le moment de sortir les logos :
Artistiquement parlant, Sucker Punch, c’est le mariage harmonieux de Sailor Moon et de Mein Kampf. “On se demande vraiment ce qui pouvait bien mal tourner.” Parce que l’histoire, elle, flirte plutôt avec “Vol au dessus d’un nid de ninja-nazi”.
Babydoll (dont le nom n’est mentionné qu’au milieu du film, go figure) se retrouve dans un asile tenu par Carla Gugino (ow, la pauvre) qui imite l’accent polonais de manière assez rigolote. L’endroit se transforme soudainement en bordel, une espèce de temple de la night qui n’est pas sans rappeler Burlesque avec Christina Aguilera que personne n’a vu. Heureusement.
Seul échappatoire à cet endroit glauque, les rêves dans lesquels Babydoll plonge alors qu’elle est supposée danser. Des rêves où elle et ses pine-co se transforment en combattantes de jeux de baston, combis cuir et bas résille soit la tenue idéale pour affronter des ennemis, enfin selon Internet. Dans ma vie pro, généralement, ce genre d’exactitudes se résume généralement à des bonasses à gros seins armées de la Seconde Guerre Mondiale réinventées par le Japon, dans une harmonie toute kawai-choupi. Ici, le mélange est tout aussi absurde si l’on considère que l’histoire a l’air de se passer circa les années 60 mais les rêves sont des fantasmes nerdy Steampunk estampillés convention de japanim’ des 2000’s. Passons.
Elle va monter son équipe pour mener à bien son évasion qui va l’obliger à aller trouver des MacGuffins un peu débiles, le genre à sortir d’un film de Luc Besson : une carte, un couteau, un briquet etc. Un peu bêta. Du coup dès le deuxième item, tu comprends que la narration va être linéaire : niveau 1, boss de fin de niveau, intermission, puis niveau 2 etc. La phrase cliché voudrait qu’on “débranche son cerveau” pour enjoy the show, mais en fait, non, gardons-le branché pour bien comprendre ce qui a foiré ici.
Parenthèse 1 :
Just FYI, ma préférence va à Jean Malone (“Rocket”) car elle donne l’impression d’y croire un peu plus que ses camarades de combat. Niveau uniforme, celui de Vanessa Hudgens avec les googles sur la tête et la machette fait un peu moins nazi que les autres.
Parenthèse 2.
L’entourloupe des premiers pas de danses qui se transforment en rêve avec des samouraïs, des nazis et des robots m’a rappelé ce grand moment de flemmardise ciné : Sidekicks avec Chuck Norris. Où le sidekick de 16 ans commence son kata au double nunchaku et tout d’un coup s’imagine dans la peau d’un ninja.
L’ellipse vraiment lame pour ne pas montrer qu’elle ne sait pas danser, en plus de ne pas savoir se battre. Enfin, c’est comme Black Swan : ça ne fera pas illusion très longtemps. Dans Sucker Punch, les CG s’occupent du reste comme la mousse expansée remplissant le pneu crevé pour qu’il puisse supporter un dernier voyage.
Il est donc curieux de voir à quel point Sucker Punch essaye tant bien que mal de siphonner “Vol au dessus de coucou” dont il repompe carrément la fin, à la virgule près. Sans déconner. Mais Snyder, niveau subtilité, c’est pas Milos Forman et c’est rien de le dire.
Un film d’aventure, quel qu’il soit, suppose un degré de réussite pour ses héros. Surtout quand ses personnages, des jeunes filles, sont présentés comme des bully ou des victimes. Ouais l’asile ne fait pas dans la dentelle surtout quand il se transforme en bordel. Violence et viol y sont suggérés en flux tendu. Vu l’ambiance hideuse, on aimerait qu’elles s’en sortent. Ou au moins qu’elles arrivent à quelque chose. Un full circle, c’est beaucoup demander, mais une petite forme de satisfaction dans ce merdier assez mal écrit, pavé de failles scénaristiques (l’histoire qui change de narratrice, ookay), on est preneur. Même dans les séries Z les plus zarbi que j’ai pu voir, genre avec des filles qui se font trancher le bras et qui le remplacent avec une spatule à tempura, il y a quand même une forme de revanche, de jubilation dans la réussite. De connivence. Même les teens achievement movie sont plus satisfaisant que ça. Ce sentiment de plénitude et de travail accompli, on le ressent plus dans ce film avec Pierce Brosnan en centaure. Même avec Nicolas fucking Cage avec un putain de chapeau.
Mais non. Sucker Punch, qui loupe le coche du “vengeance movie” 2.0 acceptable, balance à la gueule une sinistre morale à méditer, dérangeante et pas franchement féministe :
“Les filles n’y arrivent pas, MÊME PAS EN RÊVE“.
Bonus track:
Si vraiment ta came, c’est la thématique réel-irréel-fantasmé, je ne saurais trop te recommander (à nouveau) Joe The Barbarian qui vient de se terminer aux USA (j’en parlais ici). L’histoire d’un diabétique qui va faire une crise d’hypoglycémie. Le pauvre va littéralement halluciner. Ses jouets vont devenir ses compagnons d’arme, son chez lui va devenir un monde héroic fantasy et la recherche de ses médocs, une épopée (hardcover relié prévu pour septembre). C’est du Grant Morrison qui se laisse plier par le trip visuel. Une bédé carrément Airwolf pour le coup.
Airwolf Watch 2
Apr 3rd
Ernest Borgnine revient au cinéma mais aussi dans un nouveau Airwolf Watch qui regroupe toutes les productions robotiques de l’Internet.
Le mois dernier, c’était l’avalanche. Malheureusement Mars a été la fin d’une saison blanche et sèche. Putain de tsunami.
Mois de mars, go :
Et… c’est tout.
Un bon paquet :
La 3DS, ‘f course.
Airwolf Watch, même bat-chaîne, même bat-heure.
Superman XXX : A Porn Parody, Review
Apr 1st
Dès maintenant, précautions d’usage : Malgré la puissance de feu d’Airwolf et les balises Spoiler à activer pour tout voir, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Logo de circonstance :
Cependant, les photos où il y a sexe explicite (et manifestement pas simulé) sont masqués par la balise spoiler. Ainsi l’article peut être lu comme cette fonction spéciale du DVD qui propose de regarder le film porno mais sans les séquences pornos. Il passe donc de deux heures à 20 minutes, non sans casse. Et puis je t’ai googlé les sites des actrices, ça aussi NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Fallait-il ou non faire une critique du Superman XXX : A Porn Parody. L’année dernière, celle de Batman XXX, était un vibrant cri d’amour à la série des années 60 dont elle a repris plus ou moins amoureusement les codes pop’art originaux. Et puis quand on y pense, c’est une parodie réalisée avec plus de budget qu’un épisode de l’époque. Ce qui n’est pas le cas de Superman XXX (dispo sur le site off). Mais voilà, je suis un journaliste, comme mon collègue Denis Brogniart, Kamui Robotics n’hésite pas à prendre de gros risques. Il faut en avoir le cœur net.
Petit trailer sans le moindre téton :
True fact, je suis beaucoup plus calé en comics qu’en films de cul. Comme pour Batman, le but n’est pas de jauger l’intérêt porno-wise, même si c’est la question qui reviendra le plus souvent. Le mieux, avec ce genre de parodie, c’est de regarder et d’analyser ce qu’il se passe. Car le mieux est l’ami du bien.
Mais quand Batman XXX faisait son maximum pour recréer sérieusement le délire, Superman XXX ne se donne pas cette peine. Si on retirait le cul chez Batman XXX, le résultat était presque regardable. A Metropolis, on joue la parodie MDR à fond les ballons en reprenant la trame de Superman I & II de Richard Donner. Et cet effet comique est magnifié par la prestation des acteurs parfois absolument calamiteuse. Mais ça doit être un choix conscient.
Quand résonne pour la première fois la musique clonée sur John Williams et que Jor-El (joué par le mec qui faisait Bruce Wayne dans Batman XXX) rend le verdict du procès du général Zod et de ses sbires que ce gouffre niveau acting devient colossal. C’est si mauvais que ça en est hilarant. Mais au moins ils ressemblent un peu aux originaux.
La première vraie scène de cul est tellement gratuite qu’elle ne fait intervenir aucun des personnages de Superman. Tips : c’est un vol et il y a une hôtesse de l’air forcément coquine. Enfin, si. Clark Kent fait un bref caméo, lançant aux milieux des turbulences la fameuse réplique du “voyage en avion qui est statistiquement le plus sûr” à son voisin. Clark n’arrive pas à mettre à mettre sa ceinture. L’hôtesse lui remet bien comme il lui faut, en profitant pour toucher son service trois pièces.
La coquine, c’est Lexi Belle, une actrice qui avait composé une très émouvante et touchante Batgirl dans Batman XXX. Elle va s’occuper ensuite du pilote et du co-pilote qui ont un peu trop picolé. Ah les mérites du pilote automatique. Et c’est bien connu, les hôtesses ont de magnifiques bottes blanches brillantes de strip-teaseuses.
22ème minutes, krakaboom, le réacteur de l’avion prend feu, la scène de cul s’arrête et Clark se lève en prétextant qu’il n’aurait pas du manger du Quick à midi. Superman sauve l’avion.
Daily Planet, Metropolis, le lendemain matin.
Perry White veut savoir qui est ce fou volant engueulant Lois Lane et Jimmy Olsen. Clark Kent débarque comme un cheveu sur la soupe. Il renverse du café sur la main de Lois mais la soigne aussitôt (?!) avec son super-souffle.
Soudain, Luthor apparait. L’acteur essaye aussi de se la jouer Gene Hackman et prévient : Metropolis est fichue, son missile nucléaire qui vole dans sa direction va tout faire sauter.
Le gag légendaire version XXX : Clark essaye de trouver un endroit où se changer. Non, pas dans les chiottes, une dame y est occupée. Peut-être dans le cagibi ? Ah, c’est Jimmy Olsen qui y est occupé. Oh mais c’est la fameuse secrétaire de tout à l’heure. Finalement, il va derrière le desk de la secrétaire et ressort en Superman. Mais où est passée la secrétaire… ?
Mais revenons à Jimmy Olsen.
Pendant ce temps, Lex Luthor enrage. Heureusement, Mme Teschmacher (Alexis Texas) est là pour le soulager un peu. Avec un petit gag : savoir s’il va perdre d’abord son futal ou sa moumoute.
L’arrivée sur Terre de Zod abaisse encore un peu plus bas le niveau global du jeu des acteurs. Mais l’intention est bien le LoL comme le suggère le passage où ils interrogent un terrien pour savoir où se trouve la base des chefs de la Terre.
Et ils sont pas très fut-fut: c’est en récupérant un exemplaire du Daily Planet étalé tel un Direct Matin qu’ils en déduisent que c’est dans les locaux… là où se trouve…
Et ils sont tellement cons qu’ils demandent qui est le chef du Daily Planet. Normalement, le mec assis derrière le bureau est un sacré indice pour deviner qui est le boss. Mais Perry White en gros froussard balance que c’est Lois. Zod, pensant que Lois est donc la chef du monde (mon dieu que c’est bête), décide de la souiller. Comme ça, euuh elle ne pourra plus diriger le monde. Et Zod deviendra… le chef suprême de la Terre. Riiiiiiiiight.
Un mot sur Lois. Jusqu’à la semaine dernière, Andy San Dimas me paraissait être la plus belle de toutes les Lois, ciné, télé inclue. Même la Lois de Smallville, même Terry Hatcher. Mais la semaine dernière, on a appris que c’est Amy Adams (du génial Fighter) qui l’incarnera dans la version Snyder (gloups).
Quoiqu’il en soit, cette Lois est magnifique. Avis aux amateurs déçus par l’absence d’interaction saphique, il y a des contacts femme-femme grâce à Ursa (jouée par Zoe Voss). Enfin, elle est surtout là pour maintenir Lois et mettre des claques.
Puis une fois sur la table…
Clark revient dans les locaux. A la clef, une scène d’acting d’anthologie :
Puis arrive la scène la plus bizarre de tout le film. Enfin pas bizarre comme la scène de baston de fin de Crippled Masters où un cul-de-jatte et un manchot affrontent un grand maître de Kung Fu (comment ne pas aimer cette séquence phénoménale ?). Là, c’est juste Superman qui va affronter des gus en mode torses nus post coïtal comme il se doit.
Ca serait le comble du ridicule s’il ne se concluait pas par le plus mauvais coup de poing de tous les temps dans un film. Pas de bol, c’est tombé sur Superman.
Pour le remercier, Lois invite Superman sur son toit pour rejouer la scène authentiquement culte entre Christopher Reeve et Margot Kidder sur le toit de son immeuble. Et, partant en balade aérienne, comme dans l’original de Richard Donner, Lois se laisse encore aller à ses pensées.
Evidemment, il faut remercier Superman pour ce petit voyage. Et je sais pas si c’est la manière de filmer ou quoi, mais Superman mérite son nom.
Et là, c’est le choc à ma Supermanophilie aiguë. Superman XXX A Porn Parody explique clairement pourquoi Superman porte un slip par dessus son collant.
Et le délicieux finish !
Travail accompli, il range sa super cock dans son costard et se casse pour de nouvelles aventures.
Un détail un peu malin dans ce Superman XXX : d’avoir déplacé l’entrevue Superman-Lois à la toute fin, pour en faire le climax du film. Car finalement, c’est le couple qu’on veut voir, pas cette hôtesse de l’air lubrique avec deux pilotes de ligne vraiment très moches. En fin de compte, il y a une nuance importante entre Superman & Batman XXX, c’est que ce dernier est un pastiche. Un peu ce qu’on voulait faire à l’époque avec France Five (enfin moins le porno…), c’est à dire utiliser des codes de manière amusante tout en les respectant. Ce Man of Steel XXX ne se pose pas ce genre de question, il n’a pas le budget, donc il suit de manière linéaire l’histoire, sur le ton de la gaudriole, en se moquant des films originaux. Ça en serait presque une parodie de cul classique si ce n’était le soin apporté à la ressemblance avec les personnages et ses effets spéciaux. Malgré une certaine ambition et un budget plus élevé que les productions du type (la mode du moment), Zod est si ridicule (et joue si mal, mais il n’est pas le seul) qu’il désamorce tous les effets. Bilan : Batman, la version Pop-boulafacette XXX est plus réjouissante que ce Superman XXX qui a surtout l’élégance d’expliquer le pourquoi du comment du slip sur le collant. Maintenant, on ne pourra plus dire “on ne savait pas”.
St Valentin Zero Counter
Mar 30th
Il y a parfois des critiques qu’on fait en espérant qu’elles finiront dans une machine à remonter dans le temps. C’est le mince espoir que j’ai, parfois. Qu’une personne voyage dans le temps puisse prévenir les gens avant la sortie de ces films. Je me suis souvent raccroché à cette idée en repensant à ces machins sortis opportunément en salle autour de la Saint Valentin ou dans l’entre-deux, le triangle des Bermudes ciné du Noël-Vacances-Jour de l’An. Tant qu’à faire, autant jouer le pire car le pire est l’ennemi du bien. Ou au moins celui qui promet le plus de rinçage d’œil. Oui, pour un travail journalistique sobre et poussé. Au pire, ça fera quelques vannes. Mais cette année, soyons sérieux.
Et en même temps, ça n’existe pas, les machines à remonter dans le temps, sinon un lecteur miraculeux m’aurait prévenu pour le dernier Danny Boon.
La comédie légère, c’est No String Attached. Sex Friends en V.F (déjà, on applaudit). Et c’est aussi léger et inoffensif que ça le laisse supposer. Normal, y a Ashton Kutcher, un des acteurs qui enfile les notes de la honte sur metacritic. On ne peut que plaindre ce mec, joli garçon coincé dans des rôles trop cons de bogosses de comédie sentimentale. Jamais un film pour en sauver un autre.
La fille qui ne veut pas s’engager et qui préfère se taper des 5-à-7 énergiques, c’est Natalie Portman. Et le peu de crédit acting qu’elle a chopé dans Black Swan s’estompe ici d’un coup, paf fumigène ninja, devant ce triste retour à la réalité. Ni craquante ni intéressante, elle arrive quand même à survoler ses pires interprétations du genre “Garden State”.
Un détail qui ne trompe pas: tous les seconds rôles, en général le truc qui amène un peu de légèreté à des idées un peu bateau, sont nuls. Le summum étant l’inévitable papa-copain qui ici se tape l’ex de son fils en fumant de la beuh pendant la journée. QUI a bien pu croire que c’était une bonne idée ?!
Et puis ultime soucis. Arrive une love-comédie avec exactement le même sujet, mais avec Justin Timberlake et la oooow Mila Kunis. Qui a l’air telllllllement mieux.
http://www.youtube.com/watch?v=yfgAFx-a5Kc
Parfois on veut vraiment refaire les choses, mais correctement.
S’il y a bien un mérite qu’a “Comment savoir“, c’est d’avoir un titre pas complètement débile. How do you know. C’est smart sans être drôle (pas tellement le long du film), mais parfois touchant grâce à…. j’ai du mal à le formuler tellement c’est fou, mais grâce à Owen Wilson, le mec qui va jouer Woody Allen dans le prochain film de l’intéressé. Le problème de cette smartitude, c’est qu’elle a besoin de se surligner au stabilo à tout bout de champs, avec des mimiques, des silences, pour qu’à un moment on en arrive à se dire : “merde, est-ce que je regarde le bon truc”. Et puis Paul Rudd (vu la dernière fois dans le remake de “Diner de cons”, ce qui pose là un peu sa carrière) n’a clairement pas la carrure pour porter le côté masculin du film. Et puis Reese Witherspoon… Mais peut-être que tout cela n’était qu’un effet voulu ? “Comment savoir ?”, précisément.
Last Night est une romance où Guillaume Canet est parachuté comme french lover en face de Keira Knightley. Quand t’as dit ça, t’as plus peur de personne.
Last Night a la prétention des grands soirs, celui de poser les questions ow so importantes : un couple soumis à la tentation, le même soir, chacun de son côté. Il ne manque que la voix off “DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÎLE, DIANA SE LAISSE PLEINEMENT ALLER À LA TENTATION” pour que ce soit rigolo façon l’île de la Tentasse. Mais le film ne s’intéresse qu’à la problématique judéo-chrétienne moraliste de la relation en dehors du mariage. Mais rien de plus. Ça se termine d’ailleurs, je vous le spoile, sur Sam qui couche avec Eva tandis que Keira roule juste une galoche à Canet. C’tout. Et Keira, Sam Worthington, Eva Mendès et oui, Guillaume Canet, vont devoir jouer toutes les scènes interminables l’air pénétré d’importance.
Last Night se déroule de manière si sirupeuse que ça te donnera envie de passer le film en avance rapide. Ou de ricaner en pensant à tous les couples qui se sont infligés ça en croyant que ça allait être la fête. Avec le même sujet, One Night Stand de Mike Figgis était carrément mieux.
Bref, le meilleur film des quatre, c’est sans doute celui qui n’est pas encore sorti.
Ernest Borgnine revient !
Mar 29th
Je n’ai pas besoin de te rappeler qu’Ernest Borgnine est mon acteur préféré de tous les temps. En plus, true fact, il est l’acteur oscarisé le plus âgé, ouais même devant Kirk Douglas. Et il s’associe avec Mickey Rooney (que ma grand-mère trouvait hyper beau avant, donc o.k) dans un film où ils jouent deux retraités qui transforment leur maison de retraite en nightclub. Je VEUX voir ce film (présenté le mois prochain au festival du film de Phoenix).
Mec, les vieux, y’a que ça de vrai…
Source le Toronto Sun via Bleeding Cool
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