Summer Blockbuster Front 2013
C'est reparti. Après un cru 2012 formidable, chacun y va de son plan quinquennal de domination cinéma. Chacun a son film de zombie, de super-héros ou de robots dans les bacs. Je sais que ça parait absurde d'appeler ça "Summer Blockbuster" alors qu'on est tous en manteaux. Comme quoi le dérèglement climatique prévu par la ribambelle de films post-apo à venir est en fait notre futur. Au moment où Michael Bay se lance dans des petits films intimistes, où l'apocalypse se fait annuler à coup de fulguropoing, rejoignez-moi dans ce moment de communion et de destruction. Prelude : A Good Day to ...
Urbex : le dortoir abandonné de Tokyo
Il y a le Japon du cliché, "entre tradition et modernité", et son croisement de la "Sortie Est de Shinjuku" avec des néons partout. Et il y a ce dortoir en ruines. J'ai tellement utilisé la métaphore des "ruines nostalgiques" qu'elle a fini par perdre son sens. C'était jusqu'à ce que je découvre un endroit comme le dortoir de Seika. Une ruine planquée en plein Tokyo, cachée par une végétation anarchique. Des travailleurs chinois y vivaient, jusqu'à ce qu'un incendie ravage l'établissement il y a quelques années. Le rez-de-chaussé est calciné mais les chambres des étages supérieurs sont intactes, laissant apparaître des ...
Saint Seiya le film live, le Casting Call
Double actu Saint Seiya. Tout d'abord le jeu vidéo (plutôt réussi) que j'avais largement évoqué ici. De deux, on est à une quinzaine de jour de la diffusion de Saint Seiya Omega, le reboot japonais destiné aux plus jeunes. Mais ce qu'on aime, c'est le Saint Seiya original, le Sanctuaire, les bons épisodes canoniques avec Seiyar, Shiryû et les autres. Le mercredi aprèm... Si t'as pas connu ça, mec... fais quelque chose ! Et si on "castait" les acteurs idéaux pour un Saint Seiya live ? La règle du jeu ici sera de prendre les meilleurs d'aujourd'hui. Interdiction d'utiliser une machine à ...
Surviving is Fun, Partie 1: en jeux vidéo
Bienvenue dans cette série d'articles consacrés à la survie. Survivre, un hobby qui pour l'instant me passionne. On va commencer avec Dame Nature qui se venge dans Cabela's Survival : Shadows of Katmai. L'histoire simple d'un homme contre la Nature. Ou plutôt contre les éléments qui ont décidé que Logan allait souffrir. Mais rien n'arrête le plus badass des héros qui ferait passer Nathan Drake pour un chanteur de K-Pop. La Nature doit et va regretter de l'avoir fait chier, bordel de merde. Mais avec un nom qui sent la testostérone comme "Logan James", on ne peut être qu'un beau gosse. Depuis les décombres ...
Spider-Man XXX: A Porn Parody, Review
Précautions d’usage. Malgré la puissance de feu des Airwolf et les balises Spoiler qui dissimulent les scènes de sexe non simulées, cet article est NOT SAFE FOR WORK. Je ressors donc le logo de circonstance : En n'activant pas les balises spoilers, cet article pourra se lire "presque" normalement, non sans perdre quelques vannes aux passages. Mais globalement on va nager dans des eaux NSFW. Maintenant que tout est dit, passons à… Note: À vrai dire, je me suis interrogé sur la pertinence de parler de ce film. Après Batman XXX et Superman XXX, en devenant une véritable franchise, j'ai pensé que Vivid avait un peu ...
Dans les dents 29 : Comics, Propagande & Fascisme de merde
Disclaimer: A l'origine, je voulais juste écrire un avis sur Holy Terror, la dernière oeuvre de propagande (selon ses propres termes) de Frank Miller où un pseudo Batman part en guerre contre Al Qaida. Puis m'est revenu des idées d'autres articles comics laissés en plan. Mais tu me connais, tu me lances sur le sujet and there you go, 15,000 signes de politique dans la bande dessiné US. Pour Holy Terror, c'est tout en bas. J'aime la propagande. Vraiment. Pour le fils d'immigré d'une famille russe qui a fuit le communisme (ton serviteur), c'est devenu un jeu : trouver la propagande qui ...
France Five Episode 5, making of (du come back)
Oct 16th
Plus de mille posts publiés ici et pas un concernant France Five. Enfin si, le trailer de l’épisode 5, en 2006. Depuis, plus de nouvelles.
Un prof de philo m’avait confié que ses deux plaisirs dans la vie, c’était de parler avec ses anciennes conquêtes ou de discuter avec des élèves devenus grand, de retrouver ses vieux potes. La reprise de France Five avait un peu cette gueule là. Enfin le dernier choix.
Alex (Pilot) l’a annoncé ici et là, mais c’est sûr: cette année, France Five se termine.
La phrase clef de la première réunion, tout du moins celle que j’ai retenue, c’était “sortie prévue le 5 mai 2012, le jour d’avant le second tour“. Music to my ears.
Vidéo simili-making of “clin d’œil”:
Quand France Five fut imaginé, parmi nos rêves les plus fous, il y avait d’en faire une série dont on produirait “un Box K7 vidéo”. Quand l’épisode 4 est sorti, Youtube n’existait même pas. Quand France Five épisode 5 sortira, il disposera d’une chaîne de télé toute trouvée pour se faire l’intégrale, peinard, dans un fauteuil.
According to keikaku, Alex devrait nous tenir au courant de la suite des opérations. On a tourné nos dernières scènes en 2006 et, personnellement, je suis vraiment impatient de m’asseoir pour regarder ça, en spectateur. Comme un truc de potes qu’on avait laissé de côté et qui se termine enfin. Ça mérite bien un “Can’t wait !“
Spider-Man XXX: A Porn Parody, Review
Oct 14th
Précautions d’usage. Malgré la puissance de feu des Airwolf et les balises Spoiler qui dissimulent les scènes de sexe non simulées, cet article est NOT SAFE FOR WORK.
Je ressors donc le logo de circonstance :
En n’activant pas les balises spoilers, cet article pourra se lire “presque” normalement, non sans perdre quelques vannes aux passages. Mais globalement on va nager dans des eaux NSFW.
Maintenant que tout est dit, passons à…
Note: À vrai dire, je me suis interrogé sur la pertinence de parler de ce film. Après Batman XXX et Superman XXX, en devenant une véritable franchise, j’ai pensé que Vivid avait un peu épuisé le filon. X-Men XXX ? oookay. Faire des articles rigolos, d’accord quitte à découvrir que des balourds viennent ici via des mots de recherche vraiment débiles. Et puis si la routine arrive, même jusqu’au porno… Mais la porn parody de qualité est suffisamment rare pour ne pas être chroniquée, surtout quand elle essaye de réunir deux mondes distincts, celui des films Spider-Man des 2000’s et l’univers, plus profond, de la bédé. Et, plus trivial, j’ai manqué le Milestone du 1000ème post de Robotics. Du coup, Spidey XXX tombe précisément pour mon 9,999ème tweet. Mon prochain chiffre fétiche étant 2112, j’ai de la marge.[/note]
Donc, selon toute vraisemblance, Spider-Man XXX A Porn Parody sera le dernier article de cette série, l’ultime partie d’une trilogie consacrée à cette niche bien précise. J’ai encore beaucoup d’idées en tête sur la question que je développerais sans doute ici ou ailleurs. Comme pour les deux autres collègues, le but de cet article n’est pas d’évaluer du porno, surement pas d’en recommander mais de se pencher sur le cas d’un personnage fictionnel populaire (et que j’aime) qui devient un héros porno de manière plus ou moins cohérente.
Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, Batman est moins sexuel que Spider-Man per se. Oui, malgré le costume noir. C’est sans doute parce que la sexualité de Batman est presque exclusivement liée à celle de Catwoman et si elle n’est pas couchée correctement sur papier, cela donne en général de la pisse-copie digne d’un mauvais fanzine. C’est surtout Wayne qui séduit et qui alimente ainsi sa persona de playboy comme un leurre. Comment Bruce pourrait-il être Batman, lui qui plonge si facilement dans le stupre et dans la fornication ? La sexualité de Spider-Man est beaucoup plus joviale: il a ses Catwomen à lui, ses Mary-Jane, ses Gwen Stacy et surtout le sexe est l’un des rares moments où Peter Parker peut lâcher du lest et être un peu “irresponsable”. Mais la sexualité de Batman et de Bruce Wayne sera pour la prochaine fois. Aujourd’hui, ça sera Spidey.
De toutes les parodies porno “pro” de comics, Spider-Man XXX est donc la plus étrange puisqu’elle reprend à la fois la bande-dessinée et les films de Sam Raimi. Elle commence même par les origines d’un némesis pas connu du grand public, Electro. Un accident sur une ligne à haute-tension et il se retrouve avec le pouvoir de manipuler l’électricité. La magie des accidents industriels du monde Marvel. La mort d’Oncle Ben est finalement aussi connue que le décès de Thomas & Martha Wayne, autant consacrer ce temps au vilain du jour.
La première scène de dialogue est assez intéressante et donne le ton fanboy du film : Jonah Jameson, une de ses meilleures interprétations avec celui des films de Raimi, fulmine contre Spider-Man. Pour lui, Kraven le chasseur qu’il défend en toute hypocrisie, a été piégé par Spider-Man. Ce même Spidey a, selon lui, ravagé la ville à l’aide du Juggernaut. Ce que conteste Robbie Robertson, sur la foi des informations fournies par les Fantastic Four. Ces premières minutes sont un long défilé de clins d’œil pour les fans, comme pour se donner une légitimité avant que tout bascule dans le stupre et la fornication. C’est ce qui arrive quand Betty Brant (Sarah Shevon) propose au brave Robbie de lui parler d’articles consacrés au harcèlement sexuel. Visiblement, le sujet mérite un aparté.
Evidemment, il n’y a pas harcèlement, ni même promo canapé. Juste une longue scène de cul, entre la photocopieuse et les archives. Comme si la première scène porno de ces parodies se devait d’être anecdotique, entre des personnages totalement secondaires.
Pendant ce temps, Parker, Gwen Stacy sont tout tristes. Harry Osborn enterrait son père.
Parker décide alors de rentrer chez Aunt May et se fera surprendre par une jolie fille qu’il a visiblement oubliée. “Et qui a bien changé”. C’est Mary-Jane (Alexis Capri) qui a l’occasion de balancer alors sa quote la plus célèbre.
Un plan de coupe sur le panneau sordide d’un motel cracra. Electro y baise une prostituée (Tara Lynn Foxx), à travers son costume vert équipé d’un trou (comme Superman XXX). Par soucis d’égalité sans doute, la fille garde ses talons rouges brillants et quelques vêtements aguicheur au lit.
Pour ceux qui ne connaissent pas Electro, c’est un pur méchant du Silver Age de Spider-Man (1964!) dont le destin a récemment pris une tournure quelque peu gauchiste, puisqu’il a pris en grippe et terrorise les grands patrons et les magnas des média de droite. Power to the people !
La scène se finit sur une image atroce: Electro, au moment de jouir sur le ventre de la dame, lâche un éclair qui va foudroyer sa partenaire qui tombe, inerte. C’est sans doute un des coïts les plus tristes que tu puisses jamais voir de ta vie, sans atteindre les cimes de sinistrose de certains films français. Et j’ai des exemples glauques qui me viennent en tête mais ce n’est pas le sujet ici.
Plot thickens quand apparait Wilson Fisk alias Kingpin, un némesis de Spider-Man devenu l’archenemy de Daredevil. Toi qui le connais, rassure-toi, on ne le verra pas en train de copuler, sa particularité étant d’être méga balaise sous sa couche de gras. Dans la version ciné, il était malhabilement joué par Michael Clarke Duncan. Sans doute parce que des mecs très malins à Hollywood ont pensé qu’un caïd de la mafia, c’est encore plus menaçant en noir…
Parker et MJ sortent d’un club newyorkais où, encore un namedropping un peu fou, se déroulait un concert de Dazzler. Juste un aparté pour présenter la dite-Dazzler juste parce que ça me fait plaisir : un pur produit des années 80, la seule période de l’histoire de l’humanité où l’on a pu inventer des concepts aussi awesome qu’une mutante chanteuse de disco qui rejoint les X-Men.
Le club donne malheureusement sur une ruelle sombre et inquiétante de Manhattan, le genre d’endroit où le sens araignée de Parker frétille d’office. Il s’éclipse alors avant que déboulent trois mecs qui vont agresser Mary-Jane. Spider-Man va intervenir, pour la première fois dans le film qui a déjà 46 minutes au compteur.
Ils refont la scène du baiser de Spider-Man, le premier film.
Puis sans prévenir, Spider-Man remonte hors champs, puis redescend à hauteur de ceinture. C’est l’heure de la fellation. Mary-Jane s’exécute brillamment. Certains avaient félicité Tobey Maguire pour sa performance, sur l’air de “oh un baiser à l’envers sous la pluie, sacrée épreuve” mais 8 mn de blowjob, tête en bas, ça, c’est une prouesse. Il n’y a guère que la musique, en bon pastiche de scène romantique tournant tourne en boucle de manière insupportable qui pourrait déconcentrer. Mais ça, les acteurs ne l’entendent pas.
Et pendant que le Kingpin demande à Electro de voler un “item” dont on ne saura rien, Parker revient au Daily Bugle, malgré son licenciement. “I’m like the spring, I always come back.” dit Parker. “So does Herpes” lui répond Jameson. Mais ce n’est qu’une scène d’ambiance avant le retour de cinéma de Parker, Flash Thompson (le mec qui le persécute depuis le lycée mais qui néanmoins son ami), Mary-Jane et Gwen Stacy (Ash Hollywood). Flash a plusieurs fois l’occasion de montrer à quel point un joueur de football américain peut être bête (cliché!). Soudain, coupure de courant. Peter décide d’aller voir pendant que… hé ouais tu devines la suite. Flash, visiblement pas si con que ça,, Gwen, MJ, together. Ce qui est, j’imagine, la scène que tout le monde attendait. Eclairé à la bougie, le tout sur une musique qui semble s’échapper d’un SPA de luxe parisien, les deux filles se laissent aller au saphisme.
La bataille finale est sans surprise: après deux, trois coups, Spidey attache les mains et les pieds comme pour faire un court-circuit.
La fin ? Hé non. Débarque alors Black Widow, une agent secret russe passé à l’ouest. Que ce soit pour le travail ou le reste, elle a un sacré palmarès de conquête. Iron Man, un des Captain America, Red Guardian le Cap soviétique, Daredevil… C’est le personnage de fiction dont je connais le plus d’ex si l’on fait exception de Carla Bruni. Elle est devenue beaucoup plus mainstream depuis qu’elle a été incarné par Scarlet Johansson au cinéma, dans Iron Man 2. Malheureusement, ici, pas de Johanssoning. A la place, on a Brooklyn Lee qui joue… nettement moins bien. C’est même la pire actrice de tout le film. On paye pour avoir eu une Mary-Jane plus intéressante que dans les films de Sam Raimi, ça doit être ça.
Elle veut l’aide de Spider-Man pour le compte des Avengers et du Shield pour récupérer le fameux “item” dérobé. Et pour ça, évidemment, elle est prête à tout.
Evidemment cela va donner…
Alors les nécessités d’avoir du sexe pour un Spider-Man porno peuvent paraître évidente mais en fait, c’est ce que fait souvent Peter Parker.
Il faut d’abord préciser que dans la plupart de ces incarnations, Peter Parker n’est plus avec Mary-Jane. Dans le monde Marvel, son mariage a été “magiquement effacé” par Mephisto. Il ne la trompe pas, ils ne sont tout simplement plus ensemble. Et Black Cat, l’équivalent Marvel de Catwoman est là pour se charger de lui.
Black-Cat est l’illustration parfaite de l’expression “A girl’s gotta eat”, elle consomme, vole et assume sa vie. Mais elle n’est exclusivement attirée que par Spider-Man en costume. L’être humain, elle, c’est pas sa came. Ce qui donne ce genre de scènes postcoïtales étranges.
Well, back to the good part…
Epilogue, la vraie. Peter Parker entend Otto Octavius rentrer chez May Parker. Tandis que le Kingpin déballe l’item qu’il a récupéré durant le larcin, le bouclier de Captain America (XXX ?).
Même s’ils sont tous issus de comics, Superman et Batman sont des archétypes alors que Spider-Man est avant tout “un môme génial du Queens qui positive dans son malheur”. Et aujourd’hui, ils n’existent pas de la même manière dans les médias. Prenons par exemple Batman. Il apparaît dans, allez, une dizaine de comics par mois. Il a en permanence une série animée à l’écran, plusieurs jeux vidéo assez différents à chaque fois qui sortent à un rythme annuel. Le comics reste le centre de toutes les idées mais l’idée d’une histoire canonique a tendance à devenir caduque. Batman et Superman existent aussi bien sur les serviettes de plages qu’en polygones de jeux de baston et n’ont presque pas besoin du comics pour exister. Qui du grand public sait que Bruce Wayne est mort et a affronté (torse nu) l’Histoire elle-même. Et qu’il a implicitement couché avec Carla Bruni. Spider-Man incarne un peu cette “différence Marvel”, des héros traditionnellement plus down to earth. Ce n’est pas un hasard si cette version se base autant sur la bande dessinée. Spider-Man XXX n’a peut-être pas l’aspect rigolo de Batman XXX qui pastichait la série de 66 avec quand même plus de budget qu’un épisode de l’époque. Spider-Man XXX reconnaît de facto que l’original reste le Peter Parker du comics. Soit, et on pourra s’en réjouir, une version canonique, avec du sexe.
Le trailer SFW:
Flashback, les deux articles précédents :
Airwolf Watch 8
Oct 9th
Mec, ce fut le retour de TGS le plus étrange ever. J’en ai perdu le sommeil pendant deux semaines. C’est si simple de dormir dans les rpg. Tu vas à l’inn, tu valides “ok, 200 pièces d’or” et paf tu te réveilles le matin, à 100%. Je veux ça, en vrai. Quoiqu’il en soit, voilà la compil des articles Airwolf de ce mois de septembre.
Et le test vidéo pour aller avec.
Et puis j’ai appris que Ryû ga Gotoku of The End va sortir sous le nom “Yakuza Dead Souls”. No shit.
C’est tout pour septembre. Même bat-chaîne, tout ça.
Koh Lanta 2011 Episode 4
Oct 7th
Previously in Koh Lanta : Episode 2 & 3
Pas de Koh Lanta cette semaine. Rien. Aucune raison pour que je me bouge pour écrire un truc dessus. Et pourtant…
Le problème, c’est qu’en plus d’avoir un casting étrange. Pas de black sinon une belge, pas de némésis sinon un belge, pas d’idiot sinon une suisse… et on perd d’abord les persos intéressants.
Je suis à deux doigts d’appeler cette saison Koh Lanta DENIED.
DENIED comme Virginie qui ne saute même pas lors de son épreuve.
DENIED !
DENIED
(comme on dit aussi sur le forum de harware.fr):
Tous ces gars plein de potentiel qui partent, par abandon, c’est le directeur de casting qui doit pleurer la nuit et je le comprends : combien de personnes retoquées pour que des Steve et des Naouel puissent faire les kékés 3 émissions.
C’est à cause d’eux que Denis est le plus dérangé dans son riche hôtel, situé de l’autre côté de la plage. Il a du aller faire plusieurs fois la morale.
Alors, Denis, qu’est-ce que tu penses de ces participants qui abandonnent ?
Mais Denis, c’est aussi un peu ta faute: tu les écoutes se plaindre, attéré. Nous, ce qu’on veut, c’est du Denis qui intervient et qui prend position. Du Denis comme ça, en fait.
Je suis quand même dans l’obligation de saluer l’exploit du Grand Stratébelge qui, en plus de se bricoler un collier d’immunité tout pourri (qui va se faire griller si les autres sont pas trop cons) réussit à NE PAS EN BRANLER UNE pendant les épreuves.
Sans déconner, le Koh Lanta de Maxime, on dirait un Photobombing de clichés de vacances de Denis Brogniart :
Un petit mot sur l’exclu, Benoit, qui rend ici hommage à la non-nage de Gégé ?
Tu veux plonger ? Non. TOI AUSSI, DENIED !
Denis nous promet sur twitter que le prochain épisode est culte. Soit. On ne va pas se sentir obligé de regarder France – Albanie pour autant ce soir.
Donc, review de Koh Lanta S11 épisode 5, même bat-chaîne, (mais pas même bat-heure).
Allez un teaser ?
Après la séquence légendaire dite de l’Exorciste…
Le bain de purification !
Bravo, maman courage. <3
Dans les dents 29 : Comics, Propagande & Fascisme de merde
Oct 4th
Disclaimer: A l’origine, je voulais juste écrire un avis sur Holy Terror, la dernière oeuvre de propagande (selon ses propres termes) de Frank Miller où un pseudo Batman part en guerre contre Al Qaida. Puis m’est revenu des idées d’autres articles comics laissés en plan. Mais tu me connais, tu me lances sur le sujet and there you go, 15,000 signes de politique dans la bande dessiné US. Pour Holy Terror, c’est tout en bas.
J’aime la propagande. Vraiment. Pour le fils d’immigré d’une famille russe qui a fuit le communisme (ton serviteur), c’est devenu un jeu : trouver la propagande qui nous fasse le plus rire, un divertissement peu apprécié des gens qui l’ont vécu de plein fouet pendant des décennies. Et mon premier contact avec cette propagande fut Buratino, un plagiat éhonté de Pinocchio, (ou une émulsion comme l’était “Vendredi ou la vie sauvage”). Le disque vinyle que j’avais à l’époque se terminait à la gloire de l’Union Soviétique. Mon père a manqué de peu de se renverser le café dessus quand, au petit matin, je lui ai demandé si l’URSS était bien “le pays où les enfants sont heureux et où les personnes âgés sont ravies de finir leurs jours”. Depuis, j’ai réécouté tous mes vinyles de comptines russes, à l’affût du moindre ménestrel qui nous chanterait “la légende de Lénine l’immortel “. Même mon premier abécédaire m’apprenait à lire avec “le nom de Lénine est dans nos cœurs, le drapeau de Lénine est dans nos mains”. En russe, c’est une rime.
Et je prends d’un bord comme de l’autre, avec les dessin animés où Donald s’engage, la même avec des chiens et des canards.
En pleine WWII ou durant la guerre froide, les comics ont été un support idéal de diabolisation “de l’ennemi”. Le genre même a été crée pour soutenir l’effort de guerre. Superman arrête Hitler et l’emmène au siège de la SDN. Captain America lui décoche un direct sur sa première couverture (un événement génialement mis en scène dans le film sorti cet été) et Wonder Woman, mélange étrange de divinités grecques, patriotisme et féminisme conceptuel, est née comme une héroïne bondage destinée à divertir les soldats américains mobilisés par l’armée. Et tous les héros, qu’ils soient Golden Age comme Superman ou Batman ou Silver Age comme Spider-Man, les Fantastic Four ou les X-Men sont le fruit d’artistes tous issus de la migration Ashkénaze qui voulaient participer à l’effort de guerre. Nait alors une vraie propaganda war. Superman humilie le Reich à plusieurs reprises, à tel point que Joseph Goebbels va en placer une spéciale sur Jerry Siegel, co-créateur de Superman dans Das Schwarze Korps , la feuille de choix des SS. Extrait daté de 1940:
“Jerry Siegel, an intellectually and physically circumcised chap who has his headquarters in New York, is the inventor of a colorful figure with an impressive appearance, a powerful body, and a red swim suit who enjoys the ability to fly through the ether.
The inventive Israelite named this pleasant guy with an overdeveloped body and underdeveloped mind “Superman.” He advertised widely Superman’s sense of justice, well-suited for imitation by the American youth.
As you can see, there is nothing the Sadducees won’t do for money!”
Ce qui me permet d’invoquer cette défense Godwin ultime, je te l’offre ici, qui est : “Ah tu n’aimes pas Superman ? Comme Goebbels, donc.”
Aujourd’hui, le comics de propagande est devenu une blague car il n’a plus sa raison d’être.
Celui qui a utilisé très habilement le genre en captant parfaitement le zeitgeist du Golden Age, du comics de la seconde guerre mondiale., c’est John Byrne dans Batman & Captain America, un Elseworld d’une soixantaine de pages qui raconte la rencontre des deux héros en Janvier 1945. Et le passage le plus génial de ce comics est la rencontre de leurs deux Némésis respectifs, Red Skull et Joker, dont la première vraie confrontation est celle de deux idées du terrorisme.
Batman & Captain America n’est pas un comics de propagande, il est juste généreusement dans l’air du temps qu’il évoque. C’est pour moi la bonne direction à suivre si l’on joue avec les thèmes de WWII avec des personnages fictionnels aujourd’hui. Je suis assez bon client des Invaders (Captain America, Namor et leurs sidekicks) qui débarquent se battre en Europe durant la guerre. Et puis évidemment Sergent Rock.
L’autre exemple, plus récent, est Superman : Red Son, un what if autour de Kal El qui débarque non pas au Kansas mais en Union Soviétique. Inversion des codes intéressants pour un autre Elseworld, probablement le meilleur boulot de son auteur Mark Millar.
La tendance générale dans les comics d’aujourd’hui qui pastichent ce genre est démocrate, les mêmes qui nous servent du discour anti-hégémonique en même temps que de sympathiques caméo d’Obama. Mais DC souffle le chaud et le froid. D’un côté, il y a quelques mois, Action Comics n°900 nous montrait une très courte histoire écrite par David Goyer (le mec de Batman Begins et Dark Knight) un Superman en plein conflit avec le gouvernement des USA à la suite d’une intervention en Iran. Superman annonce la décision de renoncer à la nationalité américaine. Scandale de la presse de droite (Fox News en tête) et certains ont même voulu y deviner l’ambiance gauchiste du prochain film de Superman (2012), coécrit par le même David Goyer.
C’est d’autant plus étonnant que, malgré ses nombreuses allusions au rêve américain, Superman était pour moi “international”, depuis que Christopher Reeves sauve les cosmonautes de la station Mir et leur parle en russe (in Superman IV, vu tout gosse).
Pour le plaisir, comme on a toujours besoin de rire, Fox News qui trouve le temps d’interviewer l’incomparable Mike Huckabee sur la question. C’est là la force des humoristes américains, ils ont Fox News pour débattre très fort des problèmes des personnages de fiction qui prennent des décisions imaginaires.
Et puis on a eu le Batman muslim, Nightrunner, un fils d’immigré vivant à Clichy-sous-bois, recruté par Batman lui-même pour s’occuper de la branche française de la Bat-famille. Là aussi, la droite a gueulé, le tout chroniqué dans un bien long article ici même. Fox News en a bien sur parlé.
Mais d’un autre côté, DC comics fait marche arrière dans son offre de gauche en censurant un comics juste avant de le publier. Dans le numéro 712 de Superman du long arc Grounded, Superman parvenait (toujours à pied) à Los Angeles et devait y faire la rencontre de Sharif, un super-héros local pas forcément populaire, à la Spider-Man. Au lieu de cela, on s’est retrouvé avec un fill-in sorti de nulle part, Lost Boy : A Tale of Krypto the Superdog. Ce qui, vu les circonstances, correspondrait à Sarkozy qui nous passe des photos de LoL-Cat quand on lui demande des explications sur le financement de la campagne de Balladur. “Hop, occupez-vous de Douillet”.
Tout l’arc Grounded était un monstre de lourdeur. Chroniqué avec abondance ici et là, cette histoire “concept” signée J.Michael Straczynski mettait en scène Superman, en pleine déprime qui décide de marcher de ville en ville à travers les USA, comme pour retrouver son propre groove. Son but avoué était de retrouver, “au contact des vrais gens”, the real american way. Le problème, c’est que le résultat correspond un peu à un Zemmour Holiday Special. Il fout le feu à une maison occupé par des dealers de crack (sans penser aux conséquences à moyen terme), il regrette que Castro soit en vie (et, ironie du sort, Khadafi), il reproche à Batman de pas s’occuper des vrais gens (allons bon) et puis, summum de la honte, il fait la morale à des extraterrestres en se la jouant Hortefeux sur l’air de “qu’est ce que vous faites pour la communauté terrienne, bande de squaters“. Limite il leur demanderait de porter serment au drapeau.
Puis Stracz’ tombe malade. Ou alors il n’a plus le temps et trouve ça comme excuse, finalement on s’en fiche. L’arc repasse à Robinson qui commence à donner un peu de sens à ce beau bordel. Et son premier acte sera de faire intervenir des personnages qui rappellent à Superman qu’il est complètement out-of-character. Six numéros après avoir sauvé Superman d’un de ses arcs les plus honteux, DC le remercie en foutant son histoire d’arabe qui devient pote avec Superman à la poubelle. Le bouquin relié de Grounded n’aura pas de Chapitre 10. Ca me parait fou, mais hé, DC.
Oh j’adore Krypto le super-chien, mais quel débandade pour DC…
On en vient à la raison d’être de cet article. Frank Miller’s Holy Terror. Qui est à la fois réjouissant de débilité et vraiment salissant. Présentation de l’œuvre.
Miller a décidé, peu après le 11 Septembre, d’écrire et dessiner une histoire dans son style Sin City baptisé Batman : Holy Terror, une œuvre autoproclamé de propagande où Batman va butter Al Qaida pour ce qu’ils ont fait.
Puis plus rien, un quinquennat entier s’est écoulé avant que le projet ne refasse parler de lui.. Mais sans Batman ! Miller dit que cette séparation s’est faite d’un commun accord, “qu’il est allé aussi loin qu’il pouvait avec Batman”. Mais il ne fait aucun doute que quelqu’un s’est réveillé pour tirer la sonnette d’alarme. Les gars de DC n’étaient pas chauds pour un scandale de plus, eux qui relancent entièrement leur ligne, tous les titres, directement du numéro 1 ?
Frank Miller n’est pas un con, le genre de type qui comprend généralement assez bien les personnages qu’il écrit. L’essence du comics de propagande, c’est à sa portée. Un de ces projets méconnus était de faire, avec Bill Sienkiewicz un bouquin intitulé Wonder Woman : Bondage, pour revenir, comme un hommage, à ce que l’héroïne était à son origine. Voici d’ailleurs la seule image (soft) leaké à ce jour de ce qui n’a été que l’ébauche d’un projet annulé.
Mais le Miller d’alors n’est plus.
Même si ses comics tendaient vers la noirceur (Sin City, dude), de son propre aveu, le 11 Septembre l’a changé à coups de déclarations folles sur le net et puis surtout d’une œuvre qui s’enfonce dans sa propre démence. 300 n’était qu’un prélude, Dark Knight Returns 2 est passablement barré mais ce n’est rien à côté de All-Star Batman & Robin the Boy Wonder.
C’est ce Miller là qui pond son script le plus fou. Le héros n’est plus Batman mais the Godamn Batman. A toutes les pages. Toutes les lubies de Frank Miller y sont. De la haine
qui mène à la passion…
Batman renverse des flics. Avec le sourire. Juste avant, il a menacé Robin de lui faire bouffer des rats s’il n’est pas sage. Compris, gamin ?!
Il se peint entièrement en jaune pour aller défoncer la gueule à Green Lantern, ce gros bouffon (enfin tel qu’il est montré ici). Finalement c’est Robin qui lui tranche la gorge un peu par accident ce qui va obliger à lui réparer le cou avec un bic. A la Dr Ross.
Oh et Wonder Woman qui bouscule un mec en le traitant de banque de sperme, déjà un classique. Il serait facile de laisser ce comics dans un sac à gerbe, mais le degré de nawak atteint est tel qu’il y a un réel plaisir, un peu comme dans un navet qui pousse à chaque fois un peu plus loin. C’est sans doute son chef d’œuvre, celle où il a pu exprimer pleinement ses lubies et ses angoisses, encore plus que dans Sin City.
Il est donc logique de retrouver un certain nombre de ces angoisses dans Holy Terror où l’on retrouve d’ailleurs la plupart des phrases clefs des interviews. Dont le célèbre “How many of my neighbors have they murdered?” en écho au “thousands of my neighbors were ruthlessly incinerated — reduced to ash.” de cette interview. Miller qui travaille sur Xerxes, la suite de 300, on retient son souffle.
(note vu le format du bouzin, les pages montrées ici sont des photos et non des scans. Une preview non-représentative est dispo ici)
Exit Batman. Rien à voir avec Batman, bienvenue à The Fixer qui course au dessus des toits d’Empire City, Natalie Stack. Rien à voir avec Catwoman, ici c’est une “chatte cambrioleuse”. Toute ressemblance blablabla, à tel point qu’on devine presque les modifs que Miller a du apporter pour dé-Batmaniser et dé-Catwomaniser ses héros. Du noir par là, du typex, et hop, plus d’emblème de chauve-souris, plus d’oreilles de chatte. Ils se poursuivent, se détestent, se tabassent et finissent logiquement par s’envoyer en l’air. “I hate your Guts, You make me sick” “Sure I do”puis “Make me sick. Now.” “Sure I will”. Puis une bombe éclate, posée, on l’apprendra dans le flashback, par une fille appelée Amina.
“A Goddamn Nail in My Goddamn Leg.“
Le problème de Holy Terror c’est que c’est une œuvre raciste dessinée par un mec trop facilement classé sous le label “facho de gauche”. Du racisme sans ambigüité, sans faux semblant et la phrase qui sert d’introduction signée Mohammed donne un indice en cas de doute: “If you meet the infidel, kill the infidel”. Il n’y a pas un seul arabe pour sauver l’autre : ils lapident les “putains”, les femmes voilées (les mieux loties) y portent des lance-roquettes et plus généralement l’Islam y est présenté comme une secte d’arriérés venue de la nuit des temps, même s’ils ont, au fil des années, creusés une ville secrète construite sous Empire City (?!). On continue ? Quand Fixer garde un terroriste vivant pour l’interroger, cela donne “So, Mohammed, pardon me for guessing your name, but you’ve got to admit the odds are pretty good it’s Mohammed.” Et puis tant qu’on y est, la torture y est quelque chose de jouissif, avec encore moins d’ambigüité qu’un épisode de 24 de la grande époque. “SNAP” “You’ll never walk again. Your eyes are next.”
Et en plus, Miller a du mal à faire fonctionner son idée de départ, à savoir “faire un bouquin de propagande”. Le genre implique une présentation totalement manichéenne de ses protagonistes, à la limite de la caricature. Ça, ça va, la caricature est bien là, et pas seulement dans Fixer, ce Batman qui se serait égaré du côté de la vengeance. Introducing David, un agent du Mossad autrefois infiltré au Yemen, facilement reconnaissable à l’étoile de David bleue tatouée sur son visage. Soit un procédé déjà utilisé dans Sin City avec une croix gammée pour bien montrer qui sont les mecs qui vont se faire défoncer.
La dichotomie Miller passe quand il nous fait Sin City où tout est vice et péché “what did you expect“. Où toutes les femmes sont soit des putes, des accros au crack, des ninja, ou des bonnes sœurs, généralement des stripteaseuses repenties. Mais pour qu’une oeuvre de propagande de guerre fonctionne, il faut un ennemi bien défini. Et justement, ici, malgré la charge hallucinante raciste à toutes les pages, ses contours restent flous. Al Qaida ? Le nom n’arrive qu’à la toute fin du bouquin. C’est clairement l’Islam et plus généralement les croyants qui sont visés ici. Hé mec, Amalgam Comics, c’est passé !
Dieu merci, Batman ne s’est pas retrouvé embourbé dans cette horreur. Holy Terror est bien évidemment raciste en visant l’Islam plutôt que le terrorisme. Ce n’est pas tant un livre de propagande qu’un ersatz de Sin City dont les méchants seraient muslim. La première partie du bouquin nous montre avant tout un dessinateur qui souffre et qui se lâche complètement, rendant des pages gribouillées d’énergie, un peu dans le style des crobars que font les personnes en dépression et qui ressentent le besoin s’exprimer. Bien entendu, Miller en souffrance ou en dépression est toujours plus intéressant visuellement que la plupart des gens sur Terre. Il est quand même le gus de Dark Knight Returns ou de Daredevil, il aura toujours quelque chose sous la pédale et il donne l’impression de pousser encore plus son trip à chaque tentative (avec ses pages avec une trentaine de cases, mises en valeur par le format inhabituel du bouquin).
Mais en revenant à des conventions plus Sin Cityesqueet des plot devices parachutés juste pour faire avancer l’histoire, Miller a voulu, sans doute volontairement, s’interdire toute logique. Mais au fond, il a complètement perdu les pédales, ne comprenant plus du tout ce qui a fait la gloire de son travail passé. Et là, le nom de George Lucas me vient à l’esprit. Dessiné depuis sa tour d’ivoire, en solitaire, en se fantasmant un Batman qui cassent la gueule à des musulmans, Holy Terror est son Episode 1,2,3 réunis en une seule bédé, un îlot d’intolérance et d’incompréhension de sa propre logique, un beau bouquin aux intentions vraiment moches, qui prouve qu’il est meilleur avec un Batman fou qu’avec un pseudo-Batman au racisme débile. C’est son “Tintin au pays du Maghreb” à lui. On devrait tendre toujours l’oreille pour écouter ce racisme. Car même si l’on est pas concerné, d’une certaine manière, c’est toujours un peu de nous que l’on parle.
Actarus
Oct 3rd
…indique le chemin à prendre pour trouver le bureau de vote pour les primaires du Parti Socialiste.
(ou par Internet sur http://bureauxdevote.lesprimairescitoyennes.fr)
The Muppets Trailers Extravaganza
Sep 29th
C’est l’histoire d’une des plus grandes séries de trailers EVER. Tout a commencé ici :
Fourth wall brisé dès le début. Détournement de codes. Jason Segel en mode lover / average dude comme dans Forgetting Sarah Marshall. Et les Muppets qui promettent des explosions. Right on.
Second strike:
Based on a true Hangover. Les accroches sont géniales. Et on sait ce qu’on peut faire avec des citations de presse. Et puis caméo de rigueur. Mais y a comme un doute : a-t-on vu la moindre scène du film. Je veux dire, quelle est la putain d’histoire ?
Next:
Un de mes préférés, pour des raisons évidentes. On tombe dans la full awareness du meta concept. “Qu’est-ce qu’on leur cache, enfin ?!”
Enfin le dernier est carrément une parodie du trailer d’un film pas encore sorti, The Girl with the Dragon Tatoo, génialement réalisé par David Fincher (qui touche sa bille). Je suis moins optimiste pour le film lui-même, coz, you know, c’est un polar sur un mec qui va enquêter à proximité d’une famille d’anciens nazi. “On se demande vraiment si des anciens nazi, mmmm, ça doit cacher quelque chose.” Je s’rais toi, Daniel Craig, je suivrais cette piste. Just sayin’
Donc la version Muppets est diiiiiiingue (objectivement le meilleur, où le concept est parti en vrille) :
Oh, il y a un trailer officiel. Mais à ce niveau, on s’en moque. Le film a justifié ces trailers. Ca ne peut être que mieux que le film live de Ranma 1/2 (qui est prévu, ouais ouais). Ceci dit, le trailer officiel est celui où l’on peut faire plus facilement des gif animés. Et bon sang, je veux tout le film en gif. Allez quoi, l’escrime ! Rob le robot qui conduit le tacos ! Fozzie Bear ! Gonzo ! J’ai envie d’y être. Là.
Bonus track.
J’adore Kermit. Vraiment. Au point d’en avoir une peluche grandeur nature. Il a un tel flegme, un humour pince sans rire… Avec des Bat-rang ou des fulguropoings dans son arsenal, c’est sûr, j’aurai voulu lui ressembler. Mais finalement, on n’a qu’un seul point commun : on aura vu Chuck Aznavour en live.
L’épisode entier en v.o là, et et v.fr ici. Charles qui se double lui-même, fabulous.
EDIT (28/10/11)
Je ne pensais pas que ça serait possible. Mais… “Une parodie de la parodie de leur propre trailer” ?
The Final Muppets Parody Trailer
Full circle, maintenant on peut faire la paix avec nous-même…
Com-Robot