Cinématographe

Summer Blockbuster Front 2013
Apr 9th
C’est reparti. Après un cru 2012 formidable, chacun y va de son plan quinquennal de domination cinéma. Chacun a son film de zombie, de super-héros ou de robots dans les bacs. Je sais que ça parait absurde d’appeler ça “Summer Blockbuster” alors qu’on est tous en manteaux. Comme quoi le dérèglement climatique prévu par la ribambelle de films post-apo à venir est en fait notre futur. Au moment où Michael Bay se lance dans des petits films intimistes, où l’apocalypse se fait annuler à coup de fulguropoing, rejoignez-moi dans ce moment de communion et de destruction.
Prelude :
- A Good Day to Die Hard
- Cloud Atlas
- Jack the giant slayer
- Oz the great & powerfull
- G.I.Joe : Retaliation
Le combat :
Interlude : De la chute des Maisons Blanches à 24
- After Earth
- Star Trek : Into Darkness
- Man of Steel
- World War Z
- Pacific Rim
- Kick Ass 2
- The Wolverine
- Lone Ranger
- Elysium
- 300 : Rise of an Empire

Jack the giant slayer
Mar 29th
Le dernier Bryan Singer, malheureusement sans nazi ou métaphore. Un casuel blockbuster. Mais l’occasion de parler des X-men, t’as vu. Un bien chouette film aussi.
Non mec, ça c’était la semaine dernière, dans Warm Bodies.
Je crois que c’est la fin du prélude des blockbusters, on va pouvoir passer au plat de résistance.
G.I. Joe : Retaliation
Mar 27th
also known as Conspiration en France.
Tu t’souviens, 2009, le film d’après les jouets ?
Bah voilà le 2, la suite, with moar ninjas.
Un article qui a bien failli ne pas voir le jour à cause de ces pubs hypnotiques…
Je crois qu’il est temps de lancer l’opération Blockbuster 2013… “A moi, Photoshop !”

Warm Bodies
Mar 21st
Hé les mecs,
Je vous avais dit que je serais plus productif cette année. Je fait même les critiques de films de zombies où ça s’embrasse. Ce qui me donne l’occasion de parler de hipsters apatowesque, de porno gay, d’Emma Stone et d’autres trucs collants. Tout le monde s’y retrouve, non ?
Cloud Atlas & Oz the Great and Powerfull
Mar 13th
L’avantage de faire des chroniques cinéma régulièrement ailleurs, c’est que je suis maintenant toujours à l’heure pour la sortie… au moins française, vu les 5 mois de retard de Cloud Atlas… anyway voici:
Oz The Great and Powerfull le film le moins féministe de l’année
et Cloud Atlas le film génétiquement modifié
To the Wonder
Mar 7th

Quel X-Man incarnera Omar Sy… ?
Mar 5th
Sauf s’il joue un random dude qui n’aura que 30 secondes à l’écran.
Voici donc un article où je passe en revue les favoris et mes outsiders pour X-Men: Days of Future Past de Bryan Singer.

Le meilleur du pire de la comédie française en 2012 (5/5)
Jan 14th
Ca y est. On y est. Après 4 articles et beaucoup d’heures de visionnages, voici ce qui fut pour moi le summum du pire, la consternation assurée des comédies de l’année 2012. Tonight, we dine en enfers.
Le futur du pire de la comédie française en 2013
5. Bowling
Ce n’est pas la première fois qu’on croise un prétexte social dans une comédie cette année (voir les Seigneurs). Voici le grand capital et ses mecs en costard-cravate avec des têtes de notable qui veulent fermer une usine ou une institution. Et seule une victoire à une compétition de badminton, de Rubik’s Cube ou de bilboquet pourra sauver ce petit monde forcément aussi gentil que le village des Schtroumpfs.
Avoir le logo “basé sur une histoire réelle” est un plus. Bowling est tellement basé “sur une histoire vraie” que les comédiennes gardent leur vrai nom durant le film. Mais ce qui ne pose pas de problème pour Catherine quand il s’agit de Catherine Frot devient tout de suite plus problématique avec Mathilde, la vaillante sage-femme… incarnée par Mathilde Seigner.
Attention, mode “prétexte social” activé: la petite maternité où elle travaille est sur le point de fermer, faute de budget. Et seule une victoire au tournoi régional de bowling pourrait changer tout ça. Comme quoi, ça ne tient pas à grand chose, un hôpital… Quelques quilles, des strikes et voilà.
Le plus triste dans Bowling, c’est que Mathilde Segnier a l’air tellement impliqué dans son rôle, elle a l’air tellement d’y croire, à son téléfilm réalisé comme Louis La Brocante… Frot a beau nous jouer sa particition classique (mais agréable) de la bourgeoise DRH de la ville qui s’encanaille à jouer au bowling avec les ploucs, on est jamais très loin du facepalm absolu du genre, “Ma part de gâteau” de Klapisch.
4. Les infidèles
En sortant des infidèles j’étais outré. “Pire film de l’année”. Finalement non, il y a eu pire et rien que cette idée me fait tressaillir.
Pourquoi donc cette indulgence soudaine, alors qu’on entre dans le pire du pire de la comédie française ? Parce que dans un film découpés en segments, il y a toujours du pire. Et le meilleur nous vient du passage réalisé, comme par hasard, par Michel Hazanavicius. Laurent, coincé dans l’enfer des parkings et des halls d’hôtels à quelques kilomètres des bretelles d’autoroutes, va et veut tromper sa femme. “Ah tiens, on voit aussi le parking depuis ta chambre, bien !” dira Dujardin dans ce petit quart d’heure, sans doute le meilleur rôle de sa vie quand il n’est pas dans le pastiche. Attention, aussitôt vu, aussitôt oublié, on repart dans la grosse gaudriole lamentable.
Les infidèles est le petit frère, beauf, de L’amour dure trois ans. Où la rencontre de l’amour était déjà signifiée par un zoom sur une paire de seins de la meuf de la météo, c’est dire le level. Avec son cousin “Les petits mouchoirs” dont ils s’échangent les acteurs comme de chemises, ils sont le reflet d’une certaine consanguinité du cinoche français, où l’on se filme en vacances, sans aucun souci de pognon. A ce propos, le sketch de la crise de ménage est assez indicatif. Purement gadget, un couple méga bourge se déchire sur fond de “allez, tu m’as trompé ou pas” jusqu’à ce que les rôles s’inversent, montrant un peu plus le jeu limité du couple Lamy/Dujardin. Comme un air d’archi-déjà vu.
Dans une ambiance décontractée du gland, les consternantes non-trouvailles des sketchs font passer le Collaroshow pour un moment de subtile analyse de notre société face à la lâcheté dans les relations humaines. Guillaume Canet, cosplay UMP en avant, va balancer un chien qui rongeait une capote laissée par son aventure d’une nuit. Le vieil orthodontiste s’amourache d’une petite étudiante avant de rentrer, piteux à la maison. D’ailleurs la plupart des sketchs se terminent par un retour à la normalité piteuse, par le mec un peu honteux qui revient voir maman après avoir niqué ailleurs. Comme dans les Petits Mouchoirs, finalement.
Jan Kounen a réalisé un segment entier qui au final a été coupé. Trop violent, trop atypique dans un projet à la tonalité générale “assez réaliste”, “une copie copie proche de son univers”, projections test, finalement nos deux cage-aux-folleux wanabee décident de ne pas l’intégrer à l’ensemble final. J’aime plutôt Kounen. Je ne sais pas si ce passage aurait pu sauver cette embarcation du naufrage idéologique. Mais il est certain qu’au bout d’un tunnel de conneries grasses, de consternante beauferie auto-affirmé, il ne pouvait pas lui faire de mal.
L’assemblage consternant se termine par Gilles Lelouche qui sodomise full frontal son pote Dujardin. Et comme ils ne savaient pas quoi faire de leur gags, les lurons se sont dit qu’ils allaient pousser le truc à fond et se transformer en turbo cage-aux-folles. Car finalement, on ne peut pas s’enculer sans paillettes autour. Lamentable.
3. Dépression et des potes
Aux commandes, Arnaud Lemort, à qui l’on doit le terrifiant “L’amour c’est mieux à deux“, sans doute un des plus mauvais films que j’ai jamais vu dans ma vie. Mais hé, donnons lui sa chance, ce coup ci, il vole en solo, sans l’aide de Farrugia, trop occupé sans doute par Hadopi.
Dépression et des potes, un titre mensonger. Dans cette tentative de feel good movie pour mecs, il n’y a pas des masses de potes mais surtout encore moins de dépression. J’ai conscience que le spleen, le vague à l’âme soit quelque chose d’assez compliqué à jouer mais c’est clairement hors des cordes de Fred Testot, beaucoup plus à même de jouer le botaniste fou champignaquesque de la piste du Marsupilami. Décidément, c’est son année, Fred, alors il accepte tout.
Enfin, je ne sais pas ce qu’il joue, par moment je me dis qu’il est en train d’imiter un de ses propres sketchs où il joue le déprimé, à vrai dire, j’en sais rien, mais il n’y a pas de souffrance, juste de l’hébètement. Heureusement, autour de lui se regroupe sa bande de potes-clichés. Le juif, le boute-en-train, l’homo refoulé, dont le refoulement vient comme un cheveu sur la soupe, surligné au stabilo au détour d’une scène. On se tient le bide devant tous ces stéréotypes qu’on croirait tiré d’un magazine féminin.
Le running gag, c’est qu’un de ses potes vanne un autre parce qu’il utilise des expressions “vieux jeu”. Ne comprenant pas son sujet, avec des comédiens totalement clueless jouant des personnages qui ne comprennent même pas entre eux, Dépression et des potes se dresse comme une apothéose de la balourdise ignorante. Le cancre 2012, c’est lui !
2. Mince alors !
Voici une jolie histoire qui va nous démontrer de manière incontestable qu’on peut être heureux en étant gros et grosse. “Car derrière ces bourrelets il y a un cœur qui bat” semble vouloir nous susurrer à l’oreille “Mince Alors !”, dernière idée mise en scène par Charlotte de Turckheim qu’on avait vu aussi nulle que… l’année dernière, dans La Croisière. Déjà deuxième en 2011. Voici donc encore un pseudo-film”féministe” qui donnerait même aux femmes l’envie de tabasser des nanas tellement il est nul. Et je dois dire, pour une parfaite transparence, que je suis allé dans la gueule du démon, à une projection publique “en présence de l’équipe”, ce qui normalement devrait transcender l’expérience. Enfin j’allais voir le film qui s’attaque de front à ce problème de société qu’est l’obésité, la chirurgie esthétique et les thalassothérapies car dieu seul sait que ces sujets attendaient leur “2001, l’odyssée de l’espace”.
Et en toute honnêteté, Mince Alors ! n’est pas aussi nul que la Croisière car il y a deux minutes de Legitimus qui nous fait du “gym matin”, comme à la grande époque de la télé des inconnus. Mais à part ça..
Nina (Lola Dewaere, la fille de, oui oui) est un peu gourde, elle est devenue trop grosse à force de boire des tchaï thé latte et de bouffer du cheesecake. Gourde au point de craquer sa jupe en pleine réu importante. Son jules, sympa, lui offre un séjour en thalasso pour se remettre d’aplomb et pour qu’elle puisse à nouveau rentrer dans du 36. Pendant ce temps, son jules va se taper sa secrétaire super canon (Pauline Lefebvre). Et là, je peux te jurer quand c’est arrivé, la salle s’est émue au point d’huer et siffler le méchant infidèle. Bouh et sifflement.
Ignorant qu’elle est cocue, Nina va y faire la connaissance d’une fille très obèse (qu’on peut voir dans le trailer de Vive la France de Michael Youn, une nana qui balade sa tête très Groland de film en film) et de Victoria Abril en avocate refaite et assumée. Quelques destins s’entrecroisent comme cette fille dont le petit frère est en fait c’est son fils qu’elle a eu très jeune, mais tu vois, les gogols en province n’arriveraient pas à comprendre. Suivent des blagues consternantes qui ne font que cacher en fait un mépris plus fort. Car il faut comprendre “gros” comme “pauvre” et tout le propos devient limpide. C’est des thalassos low-cost, representés comme un meeting plouc.
A la fin, Victoria Abril explique qu’elle utilise des escort-boys et en propose à ses copines. Dernière image du film, deux héroïnes sur trois finissent donc par avoir recours à du sexe tarifé. Mais là, bizarrement, le public de la salle n’a pas été choqué, pas un seul houuu. C’est la morale de l’histoire: leur amitié ne les a pas fait maigrir, elles se sont juste payé des putes pour changer de classe sociale. En payant pour le cul, elles sont devenues un peu plus riches. Un film abject, de la même couleur que la boue qui sert aux masques d’amincissement.
1. Nous York
“Ça ressemblait à des vacances, sauf qu’on faisait un film” confesse Manu Payet.
No shit, Sherlock. Nous York est précisément cela, un film de vacances filmé qui essaye de cachetonner sur le succès de “Tout ce qui brille”. Mais le film de vacances, on l’a vu avec Les petits mouchoirs”, c’est le paradigme du film de droite, de l’entre-soi bricolé de manière vulgaire.
Le propre du film de vacances, c’est aussi de ne pas avoir d’histoire. Bingo ! Dans Nous York, il n’y a pas plus d’un pitch. Trois potes quittent leur banlieue pour aller rejoindre Samia qui vit à New York pour son anniversaire. 5 minutes plus tard, ils sont avec elle et le film se retrouve donc sans aucune direction, ne sachant pas quoi faire décapité dès le début. J’ai l’image d’un cadavre de poulet acéphale qui remue encore, là.
Comment vont-ils meubler le reste ? Bien jouer ? Difficile quand on a pas de plan ni de texte. Ils sont tous diablement mauvais. Ils vont donc… passer du temps à New York. Et c’est tout. essayer d’imposer quelques blagues débiles comme running jokes.
- D’abord l’arabe qui parle mal anglais et rajoute un “To” avant ses “The”. Je ne sais pas si c’est pour canaliser la non-puissance de Debbouze dans Hollywoo, mais on va se le dire en vérité, les gags basés sur le fait qu’on parle mal une langue, c’est jamais drôle. Alors des dizaines, bon dieu, c’est honteux. On a envie de le baffer, tellement c’est débile.
- Des blagues juives. Enfin pas comme celle de Woody Allen, pleines d’esprit et de bon sens. Non, c’est la version Low-cost et chalala. Loin de l’universalité de l’humour juif, des répliques comme “Si je veux devenir feuj, il faudra que je me fasse une permanente ?” me file un frisson de honte qui ne s’estompera peut-être jamais.
- L’autre gag est aussi pensé comme le Djobi Djoba de “Tout ce qui Brille” mais il est assez déconcertant de nullité : quand il ne se passe rien, pour aucune raison, ils se sautent dessus en hurlant “Obama !”. Qui est le génie qui a cru que c’était un bon gag ? Sérieusement ?
- Enfin, comme dans tous les films qui se veulent un peu “autre chose”, il y a une séquence d’homo refoulé qui arrive tellement gratuitement qu’elle pourrait tout autant débarquer en parachute. Pourquoi les comédies se sentent obligés de faire ça, elles se loupent toujours. Voir “Les petits mouchoirs“, l’autre film de vacances référence qui nous signifie son contentement derrière son nombre d’entrées démentiel.
Mais à vivre à NYC pendant une semaine bien trop longue, ils n’ont bientôt plus d’argent, les pauvres. Alors il faudra squatter des lofts luxueux, des palaces et surtout des apparts avec vue panoramique sans que cela soit vraiment justifié, réduisant d’ailleurs la ville à un rôle purement décoratif. Toujours vu de haut. On a jamais vu la ville aussi mal filmée d’aussi haut. Parfois des séquences de tristesse sont programmés avec musique semi-indé, aussi prévisible qu’une playlist iPod qu’on a fini par connaitre par cœur. “Tout ce qui brille” avait aussi cette fascination du vide et du vain. Ici le rien est poussé à son maximum, à tel point qu’il est étourdissant. A la fin, ils réussiront à repartir grâce à de l’argent miracle. Car finalement, l’important, c’est l’amitié et la famille.
Nous York se voulait une néo-comédie branchée mais c’est un consternant film de vacances qui n’a absolument rien à raconter, insultant pour ceux qui se sont déplacés pour voir ça et embarrassant pour tout ceux qui y ont participé.
Ca y’est. C’est fini !
Quelques stats:
Deux suites, deux adaptations de BD, une adaptation de format court TV
L’acteur le plus représenté dans ce top est Fred Testot
L’actrice la plus présente est Géraldine Nakache
Derrière, Omar, Joeystarr, Dany Boon, Patrick Bruel & Ramzy.
17 films sont réalisés par des mecs hommes, 8 par des femmes.
J’en profite pour remercier tous les copains de leur soutien, de leur tapes dans le dos avec un “c’est bien de te sacrifier pour nous”. Je remercie Amandine, Pascal, Puyo et puis aussi ceux avec qui je suis vraiment allé au cinéma. Il y a eu Matthias, Matthieu/the Boulap, Kwyxz et surtout Hugo a.k.a @toutestneutral, tu aimeras probablement son article sur les affiches de one-man-show, je le sais.
Allez, rendez-vous, même bat-chaîne, pour je l’espère, quelque chose de différent.
BONUS: Le bêtisier Les chutes
Voici quelques uns des films que je n’ai pas retenu.
Il était une fois une fois : Mon camarade de jeu Hugo m’avait assuré que c’était le pire du pire de ce qu’il avait vu cette année. Un casse dans un hôtel de luxe avec des belges. C’est vrai que c’est nul, tous ces mecs qui jouent aux belges. C’est vrai aussi que ça craint de pas avoir recruté le vrai Damiens au lieu d’en trouver un plus jeune et moins bon. Vraiment, pas grand chose là-dedans.
Wrong : Du pur Quentin Dupieux, le meilleur rôle d’Eric Judor. Me gusta mucho mais peut-on appeler ça un film français ?
Chercher Hortense : La Bacrixsploitation à plein tube. Il est comme un lapin mécanique, tu tournes la manivelle, il est parti, il grogne. C’est pas mal hein. Juste rien de très nouveau.
Ducobu 2 the sequel : Hé, ho. Une fois, ça va. Ils sortent tous les ans, sans déconner ?
Nos plus belles vacances : “Philippe Lellouche, qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?”. Pas vu, mais le dude a déjà sorti un autre film début 2013, là, avec Vincent Perez.
Do not disturb : un remake (d’un film indé US, Humpday), un pur film de commande, ça m’intéresse donc moins.
Populaire : un shônen (comprendre un film avec un héros et des tournois) sauf qu’on se rend compte à mi-film que tourner des meufs qui tapent à la machine, c’est un peu limité cinématographiquement. Nicolas Bedos qui joue le némésis (donc lui-même) est assez rigolo mais rien de mémorable. Ah si, Romain Duris, tout propre, a l’air de s’être lavé pour le rôle.
Un bonheur n’arrive jamais seul : Gad Elmaleh en pauvre (comprendre dans un loft de 50m² avec vue panoramique sur Montmartre) tombe amoureux de Sophie Marceau, une riche divorcée “it’s complicated“. L’idée, ici, c’est de pasticher gentiment toutes les comédies sentimentales early XXème siècle. D’où l’absolue absence de soucis de pognon. A un point inimaginable: l’ex de Sophie Marceau, riche entrepreneur, offre à Gad son rival, une comédie musicale sur Broadway, New York cité, t’as vu, pour le tenir éloigné. Une comédie musicale. Tout simplement. Over 9000 à mort.
Télé-gaucho : par le réalisateur du Nom des gens. J’y suis allé en confiance. Malheureusement, ce n’est pas tant une comédie qu’une reconstitution des premières télé pirates, de Télé Bocal et de toute cette génération Bip Bop. Et puis y’a Maïwenn dedans, tu sais que tu vas pas te marrer. Ca hurle beaucoup, ça pose énormément, que du très décevant.
Comme un Chef
En fait, je comptais l’intégrer, celui-là, et puis finalement non, y a d’autres trucs mieux / pire. Basculons dans une dimension parallèle pour voir ce que j’en aurai dit:
“Comme un Chef”, car je sais que ce dont tu as le plus envie dans le monde, c’est de voir Michael Youn et Jean Réno dans une seule et même comédie. Comme un chef puise dans le succès et la médiatisation de la cuisine et des tops chefs pour nous sublimer l’humour aussi surement que le capuccino de saumon et la terrine de langouste. J’ai souvent été cruel avec Jean Réno parce qu’il ne joue plus la comédie. Il ne se donne même pas le mal. D’ailleurs, a-t-il un jour essayé ? Mais, là, je ne l’ai jamais vu aussi appliqué, à tel point que c’est Michael Youn, dans son rôle de candide béta qui essaye de faire le show sans trop comprendre ce qu’il fait. Au fond, je suis persuadé que Youn a un vrai talent qu’il faudrait canaliser, comme Eric et Ramzy (rien ensemble cette année). Ou peut-être non, justement, il ne faudrait pas qu’ils se retiennent. Une fois qu’ils sont dans un chemin jalonné, comme ici, ils perdent énormément de saveur, ils sont avalés par la machine. Comme cette comédie.
Allez, c’est tout.

Le meilleur du pire de la comédie française en 2012 (4/5)
Jan 11th
Partie 4 : du 10ème au 6ème
La fin du tunnel est proche. Je vois de la lumière au bout du couloir. Bienvenue dans ce voyage masochiste au bout de la nuit des comédies françaises de 2012.
Le futur du pire de la comédie française en 2013
10. Astérix & Obélix: au service de Sa Majesté
Astérix seulement 10ème ? Seulement ?! 10ème comme pour dire “celui-là n’était pas aussi atroce que celui d’avant” ? Ca n’en fait pas un bon film. Au contraire, il conforte dans l’idée qu’il s’agit de la pire licence française de tous les temps (oui même Taxi), qu’elle est de toute manière difficile à sauver malgré tout le bien qu’on puisse penser de Mission Cléopâtre qui reste le film-doudou transitionnel intouchable pour toute une génération.
De toute manière, on pouvait faire difficilement plus mauvais que “Les jeux olympiques“, sans doute un des pires films jamais tournés pour autant de pognon de tous les temps. Et ça semble libérer Laurent Tirard, déjà fossoyeur du petit Nicolas qui laisse le sujet partir dans tous les sens. Déjà, reprendre un acteur “petit-rôle” dans le précédent pour faire Astérix… J’adore Edouard Baer, mais de le voir jouer son Cravate Club en plein milieu d’un film laid, mais laid (et pensé en 3D en plus…), c’est donner déjà une idée du n’importe quoi général de cette expédition chez Sa Majesté.
Edouard Baer, bon sang. Il le joue à la limite de la parodie et je ne serais pas surpris qu’il ait pensé à Casino Royale avant de l’incarner. Non pas celui de Daniel Craig Poutine, ami de la démocratie, mais le vrai Casino Royale, le film où Peter Sellers ET Woody Allen incarnent James Bond.
Ne t’emballe pas, c’est jamais aussi bien que ça. Des suites de sketchs, voilà ce que c’est, l’histoire servant de vague liant entre eux. Ca ne s’en cache pas, ça n’a même pas la prétention d’être plus drôle que Palace. Comme Mission Cléopâtre, c’est en fonction des affinités avec ses humoristes du moment. Lemercier et Luchini s’en sortent bien, Vincent Lacoste joue comme d’hab le mec mal réveillé (gaffe, tu vas te griller mon loulou) et le passage quota de “la meuf de la météo” avant de se lancer dans le cinéma. Je peux rien dire sur elle, je crois que je m’étais endormi à ce moment là. La palme revient à Atmen Kélif qui n’a jamais touché d’aussi prêt l’infinie nullité. Tu vois ses bouts de sketchs, tu te dis, c’est pas possible.
Petit moment de cruauté, le caméo de Jugnot, comme pour nous rappeler que les Bronzés 3 a failli fusionner avec Astérix 3, comme dans Dragon Ball Z. Mais au moins, ça ne finit pas sur Zidane et Tony Parker mais ce n’est pas beaucoup plus engageant pour une adapt’ qui pourra s’enorgueillir d’être “moins pire”.
Laissons le mot de la fin au maître. Uderzo qui a réussi à détruire son héros dans une pathétique dernière aventure avant de revendre le magot, trouve qu'”Astérix 4 est le meilleur film de la série“. Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle “le baiser de la mort”. JUST SAYING.
9. Les seigneurs
L’affiche des Seigneurs, tu comprends tout de suite le style.
Le problème, quand on en vient au foot au ciné, c’est soit la ligne dure genre “A mort l’arbitre” ou la délicieuse comédie Kung Fu Soccer et ses shoots dévastateurs qui téléportent le ballon dans l’espace tel le phénix. En France, la comédie se veut forcément “sociale”. Il faut toujours sauver quelque chose. Et malheureusement, c’est toujours moins fun que Bruce Lee qui vient sauver un resto chinois à Rome.
Dans les Seigneurs, il faut sauver un village / île de Bretagne qui ne dépend QUE d’une usine de sardines qui va fermer ses portes. Et seule une victoire à la Coupe de France pourrait la sauver.
Les pauvres travailleurs d’ArcelorMittal n’avaient pas pensé à ça.
Et pour mieux y arriver, un entraîneur tricard (José Garcia, mercato d’hivers, vendu par la Vérité si je mens 3) décide de rappeler une équipe bras cassés. Ramzy rejoue son caméo “Morsay la kaïra” en moins bien, Omar Sy est transparent (sans déconner) mais le plus décevant c’est le défonceur Joeystarr. Djizz, dire que ce mec chantait “qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu“… Avec ou face à eux, c’est selon, deux joueurs miraculeux seront parachutés, malheureusement beaucoup trop tard, dans le film. Gad Elmaleh et Franck Dubosc
Ils livrent chacun une prestation brillante, en autistes complets. Ils ne jouent pas avec leurs partenaires mais pour eux-même, une variation de leur meilleur sketch. C’est un peu comme dans les duos dans le rap, quand ils donnent l’impression d’avoir été fait par skype et le clip tourné sur fond vert. Ils ne sont jamais avec les autres.
Gad est un footballeur improbable paralysé par la timidité (comment peut-on imaginer un truc comme ça ?!) tandis que Dubosc, ex-footballeur de génie ne rêve que de jouer dans une pièce de théâtre. Il finira par la donner, sa représentation, et s’abandonner à son rôle de grand enfant coincé dans un corps d’adulte, qui joue Cyrano avec le panache d’un enfant de 6 ans. Plus aucune retenue. Dans 40 ans, c’est à lui que Télérama dédicacera un numéro entier, tout comme ils ramassent un peu plus leur honneur en consacrant un hors-série à De Funès sur qui ils ont toujours chié.
Malheureusement trop déséquilibré, malgré ses quelques minutes d’alégresse, trop paralysé par le social pour être déconneur, les Seigneurs s’écrasent. En pleine rehab post-la Môme, Dahan ne pouvait rien faire. Il est Gérard Houiller qui voit son équipe se faire marquer un but assassin à la dernière minute du jeu. Il y avait pourtant de grands joueurs sur le terrain.
8. Oncle Charles
Une question se pose: Etienne Chatiliez a-t-il rebooté ? S’est-il réinitialisé jusqu’au point où il est devenu Tatie Danielle ? Après l’effroyable Agathe Clery où il tentait de transformer Lemercier en black mama featuring des comédies musicales, il livre là son film le plus méchant. Cela ne devrait pas être un problème quand on fait une satire… Mais ici c’est méchant comme dans antipathique, exécrable et finalement acariâtre.
Qu’on aime ou pas sa fable sur le déterminisme (La vie est un long fleuve), Chatiliez a toujours été meilleur dans la satire sociale bipolaire riche/pauvre. Ici les pauvres font croire qu’ils sont les héritiers d’un riche néo-zélandais joué par Eddy Mitchell.
La dichotomie bourge VS truand de la galère rurale et de petite banlieue, c’est son gimmick. Il faut le voir dépeindre, aujourd’hui en 2012, la famille de pauvres. En particulier les enfants, avec la même acuité qu’un article du point sur les dangers du jeu vidéo. Et les acteurs, qu’ils soient bons comme Eddy Mitchell ou limité comme Alexandra Lamy, n’ont pas l’air de savoir comment jouer les gags d’Etienne. Rien n’est drôle ici. Ils n’ont pas l’air de trouver le ton juste, l’air de se dire “bon il veut quoi, faire du réac moderne ?” La France de Chatiliez, déjà nostalgie de la rue Gama et du trèfle parfumé, elle ne compute pas des masses avec celles des FAI, du téléphone portable. Etienne est largué même par ses acteurs.
Où est passé la griffe de Chatiliez ? Avant, j’y trouvais une espèce de jouissance proche de Reiser, de l’art du crobar… dont le meilleur représentant était Tatie Danielle, justement. 20 ans plus tard, il n’en reste plus que le venin. Aujourd’hui, il te rappelle ce vieil oncle qui, à la table du réveillon, te dit qu’il est contre le mariage homo, que l’avortement ne devrait pas être remboursé et puis hein, “qu’il y a un peu trop de barbus dans les rues, pas vrai ?”.
Tonton, pourquoi tu tousses ?
7. Radiostars
Séquence souvenirs & confessions. J’aimais bien “Tout le monde en parle”. Y’avait un truc convivial, presque rassurant: tu rentrais de soirée, un samedi, t’allumais vite fait ta télé pour voir un talk show, entre deux écrivains, un sniper de la vanne et beaucoup d’actrices porno cherchant à se recycler. Et un jour, ça s’est arrêté. We moved on comme disent les américains orphelins de Sopranos ou de The Wire. Mais bon sang, je suis persuadé qu’un film tout entier sur la lutte pour la sauvegarde de cette émission serait d’un pénible à en crever.
Radiostars, c’est précisément ça, mais en radio.
Suite à de mauvais résultats d’audience, une équipe d’un “morning radio” décide de partir faire un tour de France, spécifiquement dans des bled perdus. Le “Breakfast” débarque donc dans chaque patelin avec une arrogance inouïe d’un niveau proche d’un “Salut les bouzeux”. Ils sont si détestables que tu n’as qu’une envie, c’est de finir cette “bande de potes” à la grenade. Et tant pis si tu regrettes tes années SKyrock, Fun Radio et NRJ.
On pourrait croire qu’il s’agit là d’un cycle et que les membres d’une équipe si exécrable va finir par trouver du bon dans cette France “loin des paillettes et du St Germain qui pétille” comme dit Jean-François Copé. Bah pas du tout, ils finissent juste PAR SE KIFFER ENTRE EUX. Sauf Arnold le chef (Clovis Cornillac, très réussi en l’occurrence) qui est insupportable. La seule audace du film, c’est à la fin, à l’heure de rentrer en ville, quand l’émission est “sauvée” (ouf, j’allais pas en dormir la nuit). C’est à ce momentè-là que Radiostars tente la dispute, mais t’inquiète, ils prendront en pitié de manière méga-sirupeuse l’imbuvable leader, ce nuisible au moment de son licenciement. Car même les connards, ils finissent par les kiffer.
Au milieu de cet attelage détestable, Ben, alias Manu Payet dans son propre rôle. Je veux bien croire qu’il est sympa dans la vie, il doit surement l’être, même. Et même qu’il a une légitimité à jouer son propre rôle, based on a true story of autokiff. Evidemment, c’est pas comme dans Apatow où même le plus consternant des personnages trouvent un moyen de déployer ses ailes et de briller. Lui, il a l’air presque gentil dans cet attelage de connards qui ne t’inspirent qu’une seule pulsion: de les voir pointer à Pole-Emploi.
La nostalgie des radio show est un truc inexplicable. On aime ça pendant un temps, au moment de son Benco et de sa tartine et puis ça s’arrête. Ca passe. Tout ça n’avait finalement que peu d’importance. We move on. La génération d’après en aura d’autres. Inutile de leur expliquer Lov’n Fun, les Arthur, les Morning Live et tout le reste, ils en auront d’autres. Ils n’écoutent sans doute déjà plus Cauet.
Radiostars essaye de nous faire croire que la survie de cette émission de radio a une quelconque importance alors qu’en fait, c’est un putain de film de branleurs.
6. Arrête de pleurer, Pénélope
Quand je disais que les adaptions de théâtre peuvent être cool (“Un air de famille” ou le récent Prénom, dans les meilleurs films de l’année), c’est que le genre est casse-gueule. Mais qui a pu croire un seul instant qu'”Arrête de pleurer, Pénélope” au cinéma soit une bonne idée ? Je ne sais pas comment étaient la pièce (en fait elles en ont mélangé deux pour obtenir ce résultat) mais cette #TeamBecacine a réussi à produire le truc le plus mal réalisé de ce classement, une certaine idée de l’inepte. Ah ces scènes dans la nuit, un frisson de honte me traverse l’échine.
Il n’y a rien de drôle, même en laissant une bonne marge de sécurité. Mais plus que tout, les filles aux comportements erratiques sont absolument détestables, traitant tout le monde comme des ploucs, des champs de la cambrousse jusqu’à la boite de nuit. On est dans le genre de film dont n’importe qui, ta meuf, ton copain, ton compagnon d’aventure va te dire spontanément” comme j’ai honte“. Alors qu’il n’y a pas de raison ! Le film est déjà presque fini et tout sera, on l’espère, oublié. Comme dans un mauvais rêve. D’ailleurs, personne ne se souvient que ce machin soit vraiment sorti en salle.
Le point d’orgue, le paroxysme, c’est la dernière phrase, quand la blonde répète à sa copine “Sinon t’as fait caca ou pas ?” “Alors t’as fait caca ou pas?” Quatre ou cinq fois.
A chier.
Les autres chapitres de ce dossier:
Le futur du pire de la comédie française en 2013

Le futur du pire de la comédie française en 2013
Jan 9th
Alors que je rassemblais mes notes pour écrire le Meilleur du pire de la comédie française (c’est à dire rien à part le titre), il m’est venue l’idée de regarder ce qui va sortir dans le genre en 2013. Au moins au cours des 3 premiers mois car de toute manière, on ne trouve pas les trailers au delà. Et, toujours en totale subjectivité, leur mettre une note sur trois. 3 s’ils ont l’air “prometteur”, 2 pour “doit faire ses preuves” et 1 sur 3 qui équivaut à “Sans déconner ?!”. C’est parti, accroche-toi !
Classé par dâte de sortie donc on commence le 9 Janvier
Un prince (presque) parfait
Un type antipathique s’éprend d’une fille “ouverte”, sauf aux mecs de droite, comme lui. C’est le même film que l’Amour dure 3 ans, mais avec Vincent Perez, toujours produit par Europacorp. Malgré Vahina Giocante qui donne à cette prod un cachet soft porn pas dégueu…
2/3
Le 16 janvier, le rush !
Pauvre richard
Elsa (quelque chose dans mon coeur), Diefenthal, Smaïn sur une bande-annonce qui tambourine. qui tambourine. Tout le temps. À noter qu’il s’agit bien du vrai Smain et non d’une version CG comme cela avait été un temps envisagé.
2/3
Paulette
3/3
Paulette devient dealeuse pour subvenir à ses besoins. Ca sent le based on a true story mais attention, on y sent un peu l’impertinence des anciens Chatilliez. Je tente avec confiance.
Alceste à bicyclette
A part la séquence irritante sur le téléphone portable (pitié, comment peut-on mettre ça dans une bande-annonce en pensant que c’est une bonne idée), on dirait deux heures de cabotinage de deux acteurs. On sait déjà que ce ne sera pas le meilleur Luchini (ce ne sera JAMAIS l’heure du meilleur Luchini, il ne viendra jamais, fini !). Mais pourquoi pas… Un conseil: évitez la séance en aprem, les fangirls de Luchini (moyenne d’âge 70 ans) discutent au ciné comme si elles étaient dans un salon.
2/3
Le 23 janvier, prépare-toi, c’est atroce.
Max
Une petite fille paye à son père Joeystarr, braqueur à la ville, une pute. Incarné par Mathilde Seigner. Voilà voilà. Prévoir beaucoup de laïus horrible sur les clients, les putes, des moments #facepalm qu’on voit arriver d’ici.
Anecdote : première production ciné d’Ardisson (remember les césars de l’année dernière)
1/3
Cookie
Mon dieu, ce pitch. Cette imitation du chinois “Nem rouleau de printemps“… ET CE PITCH. J’imagine Eric Zemmour jubiler quand il voit ce genre de bande-annonce: “Ah encore un pseudo brûlot humoristico-gauchiste, je vais pouvoir sniper”
1/3
Rue Mandar
Un peu d’humour estampillé “funèbre mais gai”, un pré-gardé de l’humour juif. Ca peut fonctionner. Mais à chaque fois que je la vois, je me pose la question: qui a envie d’aller au ciné pour voir Sandrine Kiberlain ? Genre “Pauline Détective ?”, gros gadin de l’année dernière. D’autant que les autres acteurs ont l’air super.
2/3
le 30 janvier
Pas très normales activités
Si ce film fait un bide (et il y a de très fortes chances pour ça arrive, c’est réalisé par le serial biddeur Maurice Barthélemy), on ne reverra plus jamais d’autres youtubeurs au cinéma. Think about it avant d’y aller.
1/3
(protips: la même semaine que Happiness Therapy et d’autres comédies US, la St Valentin approche)
Le 6 février
La bande des jotas
Qui a vu “le poulet aux prunes” ? Marjane Satrapi joue ici un après-Persepolis indé et compliqué. Visiblement, elle lorgne vers Quentin Dupieux, ce qui n’est pas un mal.
2/3
Tu honoreras ta mère et ta mère
Bande-annonce un peu chiant/chiante.
2/3
le 13 février
La st Valentin, tada !Le moment idéal pour emmener voir ta meuf / ton mec voir…
Turf
Je sais pas si c’est la fusion Chabat / Baer (qui fait la narration), mais c’est la bande-annonce qui m’a fait le plus rigoler sur les trois premiers mois de 2013. De loin. J’espère ne pas me tromper. Sinon je me serais planté en beauté.
3/3
A noter la sortie de l’autre comédie, Les Misérables. Où ça chante… :/
Le 20 février, attention souffrance:
Vive la France
“Vive Borat !”
Michaël ! Arrête ! Même les plus acharnés pourront pas te défendre…
1/3
La vraie vie des profs
L’angoisse ABSOLUE. Deux heures de gamins avec des bons mots d’auteurs qui décident de balancer “les secrets des profs” sur internet, l’outing des petits connards. Prévoir une grosse bourde aux 3/4 du film puis un happy ending sirupeux.
1/3
à noter un versus en avril avec “Les profs” adaptant la bédé du même nom. Bon dieu, cette esthétique. La musique cliched. Les passages chantés.
Ah c’est réalisé par l’ancien Robins des bois, again. Pauvre Isabelle Nanty…
1/3
Le 27 février
Boule et Bill
Parce que vous l’avez tant demandé. Pas vrai, hein ?
A voir absolument, un morceau de making of où les auteurs/réalisateurs (deux anciens des Guignols, ceux de 96 à 2000, la PIRE époque, vraiment pas drôle) disent qu’ils ne connaissent absolument pas la bd. Et puis, moment génial, on ne sait plus si il joue ou pas, Frank Dubosc qui va acheter un album “dans une presse”. Je veux plus voir le making of en entier que le film, en fait.
Bon sang.
1/3
Ouf
La comédie intéllo de la selec, car le public MK2 (qui produit d’ailleurs) a aussi le droit de rire. Et puis y’a de la musique jazz dans la bande-annonce. Je valide du bout des lèvres.
2/3
Le 6 mars
20 ans d’écart
Alors… Virginie Efira joue les MILF ?! Elle n’a que 35 ans (je sais, elle est née 20 jours avant moi. Virginie, appelle-moi, j’adore la Belgique). Mais comme me glissait un ami, MILF dans le porno, c’est plus de 25 ans, c’est peut-être ça…
Hé bien, là, on a déjà eu le même film, Prime, mais avec Uma Thurman au summum de sa beauté. Et sans doute en mieux, avec du bonus lol, puisqu’il y a des juifs et des psy (l’autre pré-gardé feuj). J’allais donc exprimer ma lassitude à la vue de ce trailer quand soudain, j’ai vu les talons d’Efira (à 0’51 du trailer). Et subjectif comme je suis, mon avis a changé. Je l’attends donc de pieds fermes !
3/3
Au bout du conte
C’est fou, je vois les affiches dans le métro depuis deux semaines et on dirait qu’ils ne se donnent plus le mal. C’es fou, d’être au niveau du “Goût des autres” et d’à chaque fois, faire le même film en moins bien. Bacri joue Bacri tandis que même Jaoui fait Bacri. Je suis perplexe.
2/3
Le 13 mars
Relâche ! Que des films comiques US !
This is 40, alias 40 ans mode d’emploi, la suite de 40 ans toujours puceau, toujours par Judd Apatow.
Ainsi que Hansel & Gretel : Witch hunters
Le 27 mars
Et puis enfin le même jour que deux autres comédies, G.I. Joe 2 et le new Almodovar…
Une chanson pour ma mère
Dave ? Au cinéma ? Quelqu’un a perdu un pari ?
1/3
Et si on s’arrêtait là ?
Déjà dispo
La Stratégie de la poussette, pas vu. Le passage obligé de la fille de la météo de Canal Plus à la comédie, car c’est comme ça que ça se passe en France.
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