Posts tagged 2011 Robotics

Top 152 des jeux vidéo de 2011
Jan 25th
Au début, je me demandais si cela en valait la peine.
Puis vint la fin de Consoles + que je vais quitter d’ici quelques jours, le temps de boucler un dernier numéro. C’est sans doute la dernière fois de ma vie qu’il m’a fallu jouer à autant de jeux dans une même année. Donc bienvenue dans cette der des der, un moment totalement subjectif où je risque à tout moment de ne pas être d’accord avec moi-même. Maintenant que j’ai un peu de temps, je vais pouvoir essayer ce jeu avec des elfes qui me racontent pendant des plombes comment faire de l’hydromel ou ce Dark rpg visiblement trop dur.
L’année dernière, c’était 149 jeux, 2011 j’arrive à 150 (mais j’en oublie, je crois). C’est un peu moins qu’en 2009.
Sont soulignés les jeux traités ici et ailleurs. Y’a le moteur de recherche là-haut, à droite. J’aimerai bien dire que c’est pour éviter une liste toute bleue de liens mais c’est juste plus facile pour moi. Bon je me lance avant d’enrager d’avoir oublié Triple Town ou X-Men Destiny. Ou Fabstyle que je squatte en ce moment.
C’est non sans émotion que je démarre avec le 152ème jeu, le pire de cette année 2011 qui est :
152. Transformers 3 (3DS)
151. Ridge Racer (Ps Vita)
Plus grosse arnaque DLC que j’ai vu de l’année. Et il y en a eu…
150. Kenshin le Vagabond
149. Puzzle Boble Universe (3DS)
148. Nazo Waku Yakata (3DS)
147. Pacman & Galaga Dimensions
146. One Chanbara Special (PSP)
145. Naruto Shippuden 3D: the new area
144. Sengoku Basara Chronicle Heroes
143. Resident Evil : The Mercenaries
142. Ore no Imoto ga Konnani kawaii wake ga nai portable
141. Doctor Lautrec et les chevaliers oubliés
140. Shogun 2
139. Combat de géant: l’attaque des dinosaures 3D
138. Sequence (XBLA)
137. Contrejour (iPhone)
136. Toy Soldiers: Cold War
135. Thor (3DS)
134. Ridge Racer 3D
133. Kaijû Busters
132. Star Driver
131. Vector Racing (3DS)
130. Uncharted 3
129. Dynasty Warriors Next (PS Vita)
128. Transformers 3 (X360)
127. Daytona USA (XBLA / PSN)
126. Frog Minute (iPhone)
125. Frontier Gate
124. Another Century’s Episode Portable
123. Bastion
Worst. Voix off. Ever.
122. Dissidia Duodecim Final Fantasy
121. Thor (X360)
120. Macross Triangle Frontier
119. The Last Story
118. Rikishi
Alias “les sumo en papier sur DS”
117. Pocket Academy (iPhone)
116. Akiba’s Trip
115. Monster Dash (iPhone)
114. Nintendogs + Cats
113. Mario Kart 7
Nintendo, je ne te pardonnerais JAMAIS le fait d’avoir region-locké le jeu en Wi-Fi.
112. Camping Mama World (alias Cooking Mama: Club Aventure)
111. Senran Kagura
110. Super Street Fighter IV 3D Edition (3DS)
109. AKB 1/48 Idol to Guam de Koi Shitara
108. Steel Diver
107. Sengoku Musô Chonicles
106. Super Sentai Battle Ranger Cross (Wii)
105. Venus & Braves (PSP)
104. Xevious (3DS)
103. Amagami eb!Colle+
102. Shadow of the Damned
101. Pilotwings Resort
100. Excite Bike (3DS)
Ouf, on reprend son souffle et c’est reparti
99. Uncharted (PS Vita)
98. Green Lantern (X360 – PS3)
97. Bike Baron (iPhone)
96. Ryû ga Gotoku of the End (Dead Souls)
95. Sengoku Musô 3Z
94. Blazblue: Continuum Shift II
93. Virtua Tennis 4
92. Bangaio HD
91. Alien (DS)
90. Draw Race 2 (iPhone)
89. Tales of the Abyss (3DS)
88. Terror of the Stratus
87. Kenka Banchô 5
86. Katamari Damacy Novita (PS Vita)
85. Tiny Wings (iPhone)
84. Inazuma Eleven Strikers
83. Grand Prix Story (iPhone)
82. Hot Springs Story (iPhone)
81. Gundam : Shin Gihren no Yabô
80. Spider-Man: Edge of time
79. Army Corps of Hell (PS Vita)
Article à venir
78. Gundam Memories
77. Temple Run (iPhone)
76. One Piece Unlimited Cruise SP
75. Idolm@ster 2
74. Earth Defense Force : Insect Armageddon
73. Half Minute Hero : Super Mega Neo Climax
72. Final Fantasy XIII-2
71. Warriors: Legend of Troy
70. Way of Samurai 4
69. Groove Coaster (iPhone)
68. Captain America (PS3/X360)
Ici commence le “pas mal”.
67. Batman Arkham City Lockdown (iPhone)
66. Akai Katana Shin
65. Jetpack Joyride (iPhone)
64. Saigo no Yakusoku no Monogatari
63. Sa.Ga III (Final Fantasy Legend III) DS
62. Galgun
61. Black Rock Shooter The Game
60. Anomaly Warzone Earth (iPhone)
59. Rebuild of Evangelion: Sound Impact
58. El Shaddai
57. Zombie Daisuki (DS)
56. Kirby “au fil de l’aventure”
55. Superman (iPhone)
54. Pokémon Rumble Bast (Super Pokémon Rumble)
53. Danball Senki
52. Sengoku Basara 3 : Utage
51. Toriko
50. Thor (DS)
49. Valkyria Chronicles 3
48. Saint Seiya Senki (La bataille du sanctuaire)
47. Dragon Ball Z Ultimate Butôden DS
46. Queen’s Gate Spiral Chaos
45. Gungnir
44. Superbrothers : Sword & Sorcery
43. Ninokuni PS3
42. Super Mario 3D Land
41. Galaga Legions DX
Le haut du peloton:
40. Ore no Shikabane o Koete Yuke
39. Dangan Ronpa The Best Edition
38. Half Minute Hero Second
37. Starfox 64 3D
36. Megamall Story
35. Gundam Extreme Versus
34. Dream C Club Zero (X360 / PS Vita)
33. Guardian Heroes (XBLA)
32. Earth Defense Forces 2 PSP
31. Prof. Layton & le masque des miracles (3DS)
30. Sonic Generations
29. Kid Icarus 3D (3DS)
28. Cabela’s Survival: Shadows of Katmai
(article à venir)
27. Jamestown
26. Mega Mall Story (iPhone)
25. Bullet Soul (X360)
24. Pandora’s Tower
23. Ultimate Marvel Vs Capcom 3
22. Metal Gear Solid HD Edition
21. Picross e et e2
20. Inazuma Eleven Go (le 4, sur 3DS)
19. Orochi Musô 2
(article à venir. Forcément, un Dynasty Warriors avec une hydre à 7 têtes, j’en suis)
18. Portal 2
17. Final Fantasy IV The Complete Story
16. Grand Knights History
15. Minna no Rhythm Tengoku
14. Tales of Xillia
13. Minna no Golf 6
12. Slime Dragon Quest 3
(article à venir)
11. Surechigai Densetsu / Mii en Péril
Celui-là est un peu spécial. Avant, Nintendo sortait un Wario pour convaincre des capacités de sa console. Avec la 3DS, ils ont inclus la killer-apps d’office, un mini-jeu vraiment prenant et qui montre facilement l’étendue des possibilités de la console enterrée bien trop vite. Bien entendu, ça ne fonctionne que si l’on a acheté sa propre console. C’est d’ailleurs assez marrant de voir les différentes rédactions que je fréquente, où les gens se sont donnés la peine d’en acheter une ou pas. Anyway, une killer-apps. Gratuit, cousin !
10. Dai 2 ji Super Robot Taisen Z (Hakaihen)
5. HikuOsu (Pulbox)
4. 7th Dragon 2020
(article très bientôt)
3. Batman Arkham City
Voilà, c’est fini pour la rétrospective. La Robotique va pouvoir retrouver son rythme Airwolf normal.
Les films de 2011 qui restent
Jan 17th
“Tu devrais essayer de faire plus bref“. Bref, ce mot désormais associé pour quelques années à la vie de merde d’un trentenaire qui narre sa putain de vie. Mais on sait tous que le plus gros problème d’un mini-show comme celui-là, c’est les parodies. En échappant de peu à l’ère des podcasts et de YouTube, on s’est évité des dizaines de clones d’un gars, une fille…
Bon, je suis un peu ivre et épuisé…
En fait, chaque fin d’année, je reprends la liste des films vus mais pas évoqués ici, puis aidé par une de ces bonnes bouteilles de Vodka que seuls les gens de l’Est ont le secret, je me les remémore. Du coup, j’en oublie aussi, mais à la rigueur, tant mieux, Comme il y en a beaucoup, ça sera court, deux phrases et saut de ligne, promis. Désolé pour la typo… L’alcool, tout ça. Si c’est vraiment trop n’importe quoi, j’efface au petit matin pour remplacer par un podcast filmé au fish-eye. Promis, pas de majuscule. Bon nouvel an russe (avec un peu de retard).
A dangerous Method
Pour celles qui espéraient voir du dashing Fassbender, il y avait ce match retour avec un bon cas de transfert des familles avec sa patiente Keira Knightley sur jouant la folie mais demandant la fessée, attachée à un lit. Et le plus génial, dans tous ça, c’est le merveilleux Viggo, revenu vivant après the road. Chronenberg poursuit sa quête de filmo académique avec un biopic pur jus, classico mais qui a des choses à dire.
Et puis, les filles, hunk alert.
inépuisable.
Toutes nos envies
J’adore Vincent Lindon. Maniéré, intense, il n’en existe pas d’autres des comme lui pour incarner la détresse sociale. Et sinon, qui va les jouer, ces rôles-là ? Pas Magimel, quand même…
Le stratège
Par Sorkin, le scénariste de social network, le mec qui a gagné le droit d’avoir son nom en gros sur l’affiche. Le mec qui écrit des dialogues comme dans le meilleur des mondes. Un rise & fall sur le monde du Baseball. À défaut d’une réa inspiré, de fantastiques moments d’acting. La meilleure saison de Brad Pitt acteur.
50/50
Pour faire un feel-good movie sur le cancer, ne pas opter pour Vincent Lindon. Lui préférer un bégé sur la pente ascendante qui aura pour sidekick un des gros comédiens feuj de la galerie Apatow. Seth Rogen, parfait, c’est le meilleur. Mais que le héros au ratio de survie incertain sorte avec sa jolie psy dont il est le deuxième patient ever et que ça soit considéré comme “normal”… Ouaif. Le transfert le plus cheapos de l’histoire.L’effet spécial le plus maboule de ce film con con, c’est de voir la fille courir avec des talons dingues. Comme dans Iron Man 1.
Or Noir
JJ Annaud tente de faire son Lawrence d’Arabie. Pour cela, il prend, dans le rôle du vieux gentil Mark Strong (super choix) et pour le vieux méchant il a opté pour Antonio Banderas (choix potté).
Les Immortels
Les immortels n’est sans doute pas loin du pire film que j’ai vu cette année car il donne l’impression de découvrir un panthéon des dieux, un mélange de bon goût des pubs ferrero rocher et “Mozart l’opéra rock”. Je ne lui pardonnerai jamais.
The Artist
Joli pastiche. Dommage que tout le film ne soit pas au niveau des 5 premières minutes qui, pour le coup, sont géniales, une vraie déclaration d’intention. (note, j’avais écrit ça avant les #GG awards. Ça tient toujours)
Les 3 mousquetaires
Ça commence avec Athos en scaphandre de combat qui tire à bout portant de son arbalète octogonale pour finir en duel de navire svolants comme dans Final Fantasy IV. Pas aussi nul qu’on pourrait le croire, parfois hilarant mais souvent désespérant. Milady / Jovovich en bullet time, la bouffonnerie a ses limites.
L’exercice de l’état
Le film génial aurait été celui-ci, fusionné à la Conquête, le vieuxpic avec Nicolas Sarkozy. Ça aurait donné un autre film, vraiment bien celui là, qui se serait appelé “l’exercice de l’état”.
Melancholia
Il paraît que, comme Twilight, il y a deux teams. La team Melancholia et la team Tree of Life. Et que généralement les uns détestent l’autre et vice versa. Melancholia m’a laissé totalement indifférent. Kirsten Dunst (naked) pas forever. Et en même temps, quand tu prends Jack Bauer, tu t’arrange pour qu’il tire des balles dans les genoux. Qu’il trucide la moitié du casting. Là, il trucide personne. ‘fin presque. Bodycount quasi nul pour lui, la honte.
Real Steel, avec sa problématique inspiré d’Over The Top ne serait-il tout simplement pas le meilleur film d’Hugh Jackman ?
True Legend
Même décoré de CG inutiles, True Legend répond au cliché numéro 1 des films d’arts martiaux chinois de ces dernières années: volontairement biopiqueux sur les bords, il se termine systématiquement avec un duel oppressé / oppresseur, généralement occidental ou japonais.
Dans cette vie du créateur du style du Zui quan (la boxe de l’homme ivre), tout se veut authentique, à part le combat contre le gentil génie à barbe blanche incarné par Kaneshiro. Drunken Master 1&2 >>> que ça.
Tu seras mon fils
Loran Deutsch VS père à la con joué par Niels Arelstrup qui en fait des tonnes dans l’humiliation de son rejeton. Duel au sommet ?
Dance Battle Honey 2
Sérieusement ? Non. Même pas en rêve.
Le chat du rabbin
Couldn’t care much.
Voir la mer
Avec “la fille de la météo moins jolie que celle d’avant, moins jolie que la canadienne d’après, mais tout de même bien jolie avec les cheveux courts. Harmless as you can get et je crois que c’était l’objectif recherché.
La ballade de l’impossible
Des acteurs japonais en cosplay de gens tristes des années 70, portant du faux uniqlo vintage. Une adapt d’un roman triste de Murakami. Haruki, hein, sinon y’aurait eu un peu plus qu’une scène de baise tournée de loin, dans la neige.
Midnight in Paris
Un ami d’enfance a joué dans le Woody Allen annuel. Malheureusement, il ne partage aucune scène avec Carla Bruni. Il pourra s’enorgueillir d’avoir gagné la même chose qu’elle pendant 3 jours. Sinon, la période d’expat. d’Allen, on va dire que c’est une mauvaise passe. Quand tu vois l’intro interminable de clichés parigot, tu te dis que c’est du deuxième degré et tout… En fait, pas du tout.
Le complexe du castor
Depuis 2, 3 films vraiment christiques (où on le voit s’infliger des trucs affreux à lui-même), Mel Gibson nous raconte en fait le deuil de l’acteur qu’il était. Ici, il est un père de famille lambda qui ne va plus que s’exprimer via un tatayet empaillé au bout du bras. Flippant comme un bon Confession Intime.
Ne t’étonne pas que malgré un pitch rigolo, ça se termine limite en Braveheart.
Never let me go
Un film de sf tourné avec la direction artistique et l’ambition d’une comédie romantique d’Allemagne de l’Est. Affreux.
Pina
La meilleur utilisation JAMAIS de la 3D dans un film à ce jour aura été pour mieux représenter le réel dans un film de Jim Jarmusch. Si l’on enlève le côté “film de témoignages” avec des interventions pertinentes du genre “merci d’avoir été formidable”, le résultat de Pina est assez extra, techniquement parlant. Plus que Batman le spectacle Live à Bercy. Et je sais de quoi je parle.
Scream 4
Le début le plus couillu de l’année ne pouvait déboucher que sur la fin la plus lamentable de l’année. Une perte de couilles hallucinante en l’espace de deux heures.
Et soudain tout le monde me manque
J’en avais parlé dans cet article guest de mon camarade Paso. Mais autant en remettre une à son film frère jumeaux, Beginners. Avec la même Mélanie Laurent. Avec le même mélange de bon sentiment bande-son indé sur les bords… T’as pas remarque qu’a chaque fois qu’on voit un acteur jouer l’artiste un peu incompris au ciné, à chaque fois, ça donne de la merde. Dans “et soudain” Mélanie fait de l’art en assemblant des clichés de rayon x. “Car tu vois, la beauté intérieure, on l’a voit que comme ça”. Et dans Beginners, Ewan McGregor est un artiste qui repeint au feutre noir sur des calques de photos. Nuls, séparément ou ensemble. C’est tout. À ranger dans le tiroir de 500 days of summer et Garden State.
Snowtown
Une histoire de tueurs de pédophiles qui se transforment en serial-killers. L’Australie filmée comme un parc d’attractions nord-coréen.
Animal Kingdom
Une histoire de famille mafieuse à la James Gray, mais en Australie, décidément l’eldorado de la grosse déconne. Pas mal.
B.A.T / Hall Pass
Les frères Farelly Se rachètent une morale: le couple “héros” ne va pas voir ailleurs tandis que le couple sidekick se la joue quasi buccogénital m, chacun de son côté. Autant dire que les Farrelly sont devenus comme Tim Burton: chiant à crever depuis qu’ils sont mariés.
Inside the New York Times
Si tu t’intéresses à la presse, péta-le, cousin. Documentaire Airwolf
Largo Winch II
Le dernier rôle de Terzieff. Ça fait mal.
Harry Brown
L’anti-attack the block, soit le classique du vieux qui décide de défoncer les jeunes délinquants. Un genre qui nous manque. Ah non, attends voir…
Source Code:
Dommage que Jake n’a pas la même jolie veste que sur l’affiche.
The Adjustment bureau / the Agency
Dommage qu’Emily Blunt ne porte pas la même belle robe rouge que sur l’affiche.
Sinon un bon pitch d’une nouvelle de K.Dick donne toujours un film meh. Si on arrêtait ces conneries, hein ?
Pour finir, le Top 2011
4 Footnote
Après avoir filmé la guerre comme une déprime intimiste, le mec du genial Beaufort tourne le conflit familial comme une guerre. Palme d’or du meilleur scenario mais perso, je lui aurai plutot filé celui de la réa.
6 Tintin
7 Drive
9 Moneymaker (voir plus haut)
10 Super 8
Meilleurs film de 2010 sorti en 2011
I wish I knew
Meilleurs trailers de l’année
Tree of life et l’intégrale de The Muppets (dvd prévu pour fin mars, avant la sortie française…)

Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (4/4)
Jan 3rd
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, du numéro 5 à 1
Ca y est, on y est. Le pire du pire. Les neuf cercles de l’Enfer. Du pur “journasochisme”, parfois si douloureux que l’éventualité d’une suite à ce projet me parait impossible. Ce n’est pas le temps qui manque à un insomniaque, mais une année de comédie franco-française, ça te flingue. En tout cas, c’est le bout du tunnel. J’adore qu’un plan fonctionne sans accroc.
Allez, place au top 5 du meilleur du pire de la comédie française en 2011, en espérant que toutes ces heures de souffrance n’auront pas été inutiles.
5. Rien à déclarer
Rien à déclarer, le dommage collatéral des Ch’tits, n’est jamais drôle et pourtant il s’agit encore de Dany Boon en uniforme (chroniqué une première fois ici, avant que l’idée de ce classement ne fasse son chemin). Mais on sent, à chaque instant, à chaque vanne, la pression que subit Boon. Il doit faire son Ch’tits 2. Donc même duo comique parfaitement identifiable. Même nordisme à fond les ballons. Tous les moyens ont été mis en place pour cloner, comme si c’était possible, le succès. Evidemment, il n’y arrive pas. Ce n’est pas aussi nul que la comparaison Visiteurs 2 vs Visiteurs 1 où là, en l’occurrence, il y a carrément une incompréhension globale de ce qui a fait le succès de l’original (Poiré pensait à l’époque que c’était sa réa sous exta avec 10,000 milliards de plans et la nervosité qui était la cause de sa première OPA cinématographique).
Dans l’absolu, le sujet est génial. Alors que l’Europe se fissure, Schengen, Maastricht, Athènes, tout ça, Rien à déclarer reprend globalement une histoire similaire à Machete. Avec malheureusement moins de bonnes soeurs à poil, moins de mexicains et surtout moins de shotguns.
On est surpris à quel point François Damiens s’en sort encore une fois sans égratignures. Ce mec est le Highlander du ciné francobelge, c’est pas possible autrement. Poelvoorde, en garde frontière raciste, malgré son pouvoir comique qui ne se dément généralement pas, est ici à peine plus marrant que dans Astérix 3 (alors que le pauvre est tombé en pleine dépression alcoolique à ce moment-là). Boon essaye de nous rejouer le rôle du gentil couillon. “Il a un bon coeur” dira-t-on. Malheureusement, rien ne fonctionne, tout tombe à plat et le grand final rappelle justement les derniers Astérix en bédé, justement, ceux d’Uderzo. Guéri de tout son racisme anti-français, Poelvoorde prend en chasse son nouveau bouc-émissaire. “Hé, bol de riz, reviens. Hé, niakoué !”. Sourire attendri devant le racisme de Benoit, son fils hoche la tête. “Oh papa…“. FRISSON. Àcet instant précis, j’ai pensé à Jean-Pierre Pernault qui sourit entre un reportage sur les salopards de grévistes et la beauté du monde rural.
C’est un très mauvais film. Mais qu’espérais-tu, à ce niveau du classement ?
4. Les tuches
Le clash imparable du rire des riches contre les pauvres, dernier round. J’ai souvent eu l’occasion de dire ici à quel point ce style est problématique dans la comédie française. Tiens pas plus tard que là, numéro 11, Intouchables où je prenais le cultissime Un Fauteuil pour Deux comme référence du genre. Si tu n’as pas vu Trading Places, le meilleur d’Eddy Murphy, fais toi plaisir. Je vais l’offrir de ce pas à mon neveu.
La lutte des classes LoL à la française, à chaque fois le même algorithme : rencontre des deux mondes, incompréhension, amitié, mini-clash avant la fin et réconciliation. Et à chaque putain de fois, le cheu-ri comprend qu’il a été un peu con, hautain mais c’est décidé : il va devenir meilleur. Ok, pas de problème. Le pauvre, s’il est devenu riche au cours de l’aventure, ne peut pas maitriser ce nouveau cash flow, ce train de vie et/ou ses nouveaux amis et va préférer “la simplicité des petites gens”. Ils savent être heureux, eux.
Ce schéma cra-cra, c’est celui de Lanvin-Dubosc dans Camping ou ici des Tuche, une famille entière de ploucs, gagnants du gros lot du Loto. Ils partent vivre à Monaco car la Stéphanie, c’est la fixette de la maman, jouée par Isabelle Nanty (et puis choix de bande-son évident, hop). Ce qu’ils ignorent, c’est que leur fils est un génie qui se cache car il a honte.Les mômes intelligents, c’est la honte dans la famille. Un petit joué par un gamin qui rendrait presque sympathique celui de Moi César, 10 ans 1/2, 1,39m. Non j’exagère, c’est impossible. Mais c’est la même catégorie, ces gamins qui jouent avec “des bons mots d’adultes”, ceux que tu as envie de flinguer. C’est lui qui sauvera la famille de la ruine, parce que forcément, ils sont bêtes.
Dès le début, JP.Rouve, en véritable porte-voix de Laurent Wauquiez, surjoue façon Robin des bois le mec qui se réjouit d’être chômeur comme ses ancêtres. Ensuite, c’est un long voyage au pays du cliché sur Monaco dont aucun personnage ne sort véritablement grandi (ce qui est justement toute la force des personnages du mécanisme “Apatow”). “Les Tuche” démontre une fois de plus l’incapacité d’écrire des personnages auxquels on pourrait s’attacher. C’est d’ailleurs amusant de voir comment quelque chose qui marche en bédé (les Bidochons) se viande complètement en film. L’écriture de tous ces second rôles, de ces personnages chaleureux est généralement l’apanage des comédies anglaises. Ici, ils sont tous foirés sauf Claire Nadeau. Elle joue un personnage muet, ça aide. La fille para-Paris Hilton, le frère homo refoulé singeant Eminem… En l’état, on a juste envie qu’un train passe sur cette famille d’affreux débiles.
Petite qualité dans cette prod. Olivier Barroux (l’ex-partner de Kad à qui l’on doit Safari), the Tuche ne cède pas trop à la facilité des caméos mais avec des morceaux de premier choix, avec le copain Kad justement,, Omar ou encore Pierre Menès le critique de foot (please. Ce dernier sera d’ailleurs aussi dans le pire film de ce classement). Toute l’impossibilité des Tuche se résumerait presque à ce slogan, répété à tout bout de champ, sans doute pour faire un gimmick sur l’accroche des DVD. “Tuche pour un, Un pour Tuche“. Super.
De très mauvaises idées, toutes réalisées de manière inepte.
3. Hollywoo
Il y a une règle qu’on apprend dans les métiers dits “artistiques”, que ce soit en dessin, en écriture, dans n’importe quoi. Pour que ça ait l’air plus vrai, il faut raconter ce qu’on connait. Ça aide. Genre Abdel Raouf Dafri, quand il t’écrit un scénar sur la prison ou la délinquance, j’sais pas, je lui fait confiance. Il n’est même pas exclu de faire quelque chose sur un sujet a priori étranger. Il faut beaucoup se documenter, avoir un plan global… Alan Moore, il fait ça très bien par exemple. Les scénaristes d’Hollywoo n’ont manifestement pas la moindre idée de quoi ils parlent.
(bon sang, citer Alan Moore et Hollywoo dans le même paragraphe, je suis au bout du rouleau)
Florence Foresti incarne une comédienne de doublage d’une série TV à succès. Enfin, les fans seront contents, elle est plutôt le personnage qu’elle est sur scène (jamais vu). Mais l’actrice qu’elle double décide d’arrêter sa carrière, sans doute a-t-elle aperçu un des extraits que l’on voit dans Hollywoo. Foresti décolle pour les USA pour la rencontrer et la remotiver. Comme si un comédien de doublage ne faisait pas de théâtre à côté, n’avait pas d’autres séries à doubler… Hé quand on est freelance, l’exclusivité n’existe pas, c’est la même pour les comédiens. BON. Passons.
Déjà, son voyage n’a pas vraiment de sens… Sans passer par les agents ? Aux USA ? Elle se prend pour Thelma & Louise, Foresti, ou quoi ? Mais OK. Admettons.
C’est là que Jamel Debbouze est littéralement parachuté dans l’histoire. Il pourrait arriver au volant d’une voiture de Transformers 3 que ça serait pareil. Il agresse justement un de ses “amis” pour récupérer 500 $ qu’il lui doit. Ce type est aussi serveur dans une soirée jet-set où s’incruste un peu plus tard le para Jamel. Et ce petit malin… menace à nouveau son ami. C’est que ça peut être traitre, les amis. Evidemment, il va se faire jeter et sur le bitume, il rencontre Florence qui…
STOP. Ca n’a aucun sens. Ce duo n’existe évidemment que pour satisfaire les fans des deux comédiens du film qui se livrent littéralement à un fan-service consternant. En plus de ne pas être marrant, RIEN n’est cohérent dans Hollywoo, à tel point qu’on se demande si cette “trame” n’a pas été dictée sur le truc de reconnaissance vocale de l’iPhone sans être passée au propre. “Siri, écris moi un scénario avec Jamel et Foresti”. Les dialogues sont d’une ineptie confondante accentuée par le gag récurrent qui va revenir durant tout le film. Ce gag hillarant, c’est “Florence et Jamel parlent mal anglais“. Et… c’est tout.
Les pitreries avec des gens qui parlent mal exprès les langues, c’est un panel très limité d’intelligence potentielle. Mais comme j’ai bon fond, il y a une idée de vanne rigolote, à un moment que je t’offre. Gratuit, cousin. Ce n’est pas ces traditionnels post-générique nuls où l’on voit que l’équipe s’est (en principe) bien amusé sur le tournage. Au moins, ils ne s’ennuient pas, eux. Non c’est vraiment dans le film: Foresti se fait menacer par des gangstas. Des vrais. Enfin qui ont une caisse, du bling et tout ce qu’il faut pour avoir l’air menaçant. Chaude ambiance. Puis soudain, son mp3 balance “La boulette” de Diam’s. “Génération Non non”. Et là, ils se mettent à “bouncer”, à littéralement “kiffer la vibe” sur le bon son de Foresti…
Alors que pour un truc comme ça, n’importe quel humain normal l’aurait tabassé. Bon, c’est une interprétation personnelle, mais je préfère comprendre la vanne comme ça. Et puis surtout elle ne gomme pas l’échec total d’Hollywoo.
Parler une langue étrangère, c’est compliqué (je suis fils d’interprète donc j’ai été un peu formé à ça même si, tu peux me croire, un père prof de Kung Fu, c’eut été carrément plus classe). Là, ces gugusses me rappellent le lycée. Où il y a toujours eu ces cancres qui ne faisaient aucun effort pour essayer de bien parler la langue. En 2011, les cancres du rire, c’est Foresti et Debbouze.
2. La croisière
On vous apprend à juger sans a priori. Même pas sur la bande-annonce “parfois trompeuse”. Mais que pouvait-on décemment espérer de cette deuxième tentative de “croisièresploitation” de l’année qui réunit Charlotte de Turckheim, Antoine Duléry, Line Renaud et Marilou Berry. Son seul mérite aura été de sortir avant l’autre, avec Dubosc. Voilà, tu sais déjà que c’est de la merde.
Et pourtant, La Croisière (tout un programme dans le titre) commence par un ass-shot de la sublime Nora Arnezeder. Aucun google image du monde ne pourra lui rendre justice. Puis soudain, elle lâche sa première phrase et le paquebot tout entier s’engouffre dans une spirale de nullité abyssale. Même les mouettes, mortes de honte, ne veulent plus jouer là-dedans et sont donc remplacées par des images de synthèse. Le toutou de Line Renaud, caché dans un sac à main avec des trous pour laisser passer les pattes, n’a pas eu autant de chance. Ce niveau de nullité-là me semble indescriptible et pourtant je vais m’y efforcer ici.
Ah oui, la phrase de Nora, c’était, de mémoire, “Wesh t’as vu, c’est l’Titanic ce truc“. La débandade.
La solution facile serait de résumer cet état de souffrance que fut ce visionnage en disant simplement : “Les seins. de. Charlotte. de. Turckheim. Au ralenti. Quand. Elle. Danse“. Michel Delpech, perdu à jamais. Le plus gros cas de Can’t Unsee That de l’année ? Pas tout à fait, car dans le même film, histoire d’avoir la parité, on nous balance le paquet d’Antoine Duléry, déguisé “subtilement” en Tootsie. L’enfer de ce film, c’est qu’il donne l’impression de vivre en temps réel avec ses personnages sur ce rafiot, sans possibilité de s’échapper. Pire qu’un gamin qui pleure tout le long d’un vol de 12 heures. Pire que Nadine Morano. Pire.
Je me sens obligé de donner des nouvelles de Marilou Berry pour ceux qui s’inquiétaient de ne plus la voir assez souvent au cinéma. Elle va bien. Elle a perdu du poids. Énormément. Et je ne sais pas si c’est ça qui fait qu’elle joue de plus en plus comme sa mère, n’étant pas un diététicien de l’acting. Je tiens justeà la remercier, elle joue dans les DEUX PIRES FILMS de cette sélection 2011. MERCI.
Il n’y a pas de scénario dans la Croisière, ce qui n’est pas forcément un mal. Un film peut tenir simplement par la force de ses gags. Or, cette Croisière nous balance ce qui est le plus mauvais gag de tous les temps. Même un gif animé finirait par le rendre meilleur. Il y a une histoire de chien, de mouette, de trampoline, de Charlotte de Turckheim qui glisse sur fond bleu. Mais le caractère absurde de la situation et surtout le résultat LAID en font peut-être involontairement le meilleur gag du monde après la mort de Kim Jong-Il qui nous fait croire qu’il est mort. À moins qu’on soit dans un cas de “plus c’est nul et mieux c’est”. Je ne peux toujours pas décider.
Mais une thématique sous-jacente sournoise dans la Croisière se dessine tout au long de cet interminable périple. De Turckheim va passer tout son temps à chercher son mec perdu à bord. En fait, il a chuté et s’est accroché quelque part sur la coque où on le retrouvera, tout recouvert de caca et traumatisé. Hilarant. La Croisière ne nous épargne même pas les gags de fiente. Déçue en amour, la jolie fille le retrouve dans les bras du prêtre du bateau, sans doute un des couples les plus improbables depuis Amidala Portman et Anakin. Surtout l’amour bourgeonnant “pédobear” du petit de 8 ans en fait… Line Renaud est veuve heureuse. Marilou est célib de la win et Duléry se déguise en femme façon Mrs Doubtfire. Tu la vois, la thématique ?! Ça se veut une comédie féministe avec que des femmes, réalisé qui plus est par une femme. Je peux te garantir que si les gens apprennent qu’un tel film existe, tu vas voir qu’on va proposer de leur retirer le droit de vote. Une des plus mauvaises expériences de cinéma de ma vie, où l’on a approché la nullité la plus abyssale.
Mais jamais, au grand jamais, je n’aurai imaginé trouver pire cette année.
1. Beur sur la ville
Mais comme j’aime sauver ce qui peut l’être, autant être gentil pour deux lignes: le titre est presque pas mal, comme une vague référence à Max Pécas ou à la rigueur un porno gay dont j’ignore l’existence.
Ce titre, c’est bien la seule qualité de “Beur sur la ville”, très certainement le moins drôle de l’année, ce qui est assez dommageable pour une comédie.
L’acting Jamel Comedy Club, on commence à le connaître (cf Case Départ), ce syndrome classique du “Ils sont sympas mais en film, ils ne sont vraiment pas drôles”. Le pire, c’est que ne les connaissant pas individuellement, ils se retrouvent tous à jamais associés dans ce maelstrom de nullité. Aux commandes, l’inénarable Djamel Bensalah. Et même si son aura est parfaitement délimitée par son œuvre grâce au “Ciel, les oiseaux…” et au “Raid”, il est toujours étonnant de voir un réalisateur expérimenté balancer une daube d’un niveau pareil.
L’idée principale de mettre Booder en flic principal est aussi cohérente que Jamel Debouze en soldat dans Indigènes: tu n’y crois pas une seule seconde. Mais pourquoi pas, hein, le gag peut fonctionner. Peut-être même qu’on va se bidonner. On va voir ce qu’on va voir. Entre-aperçu dans un petit rôle dans Neuilly sa mère (production Bensalah finalement pas si nulle que ça quand elle nous proposait une visite au bout de l’horreur, une chambre d’un gosse militant UMP sur fond de Carla Bruni), Booder est le croisement improbable d’un morphing foiré entre Jamel Debouze et Fernand Raynaud. Problème, il ne sait pas plus jouer que ses potes. Mais je suis sur qu’il doit être sympa, en vrai.
Pour éviter d’avoir un problème d’acting avec son trio de comédiens du stand-up , Djamel Bensalah a fait appel à une flopée de copains, pro et non-pro. D’abord, Gérard Jugnot, Sandrine Kimbelain en super flic, Josiane Balasko, François-Xavier Demaison, Roland Giraud (pas mal pour ses trois minutes à l’écran)…
Mais Bensalah est atteint de la pire maladie qui soit, le syndrome du caméo, équivalent filmique de la Tourette. On place “des gens”. En croyant que leur simple présence va créer l’hilarité. Et je suis certain qu’un journaliste de TF1 à l’écran, tu vas te gondoler. Une présence qui ne va jamais découler sur une seule blague drôle. Mais les voici.
Je ne pensais pas écrire tous ces noms un jour ici, moi qui préfère le cinéma avec des coups de pied de chinois et les classiques des années 80. Mais let’s go. Pierre Ménès (again), La meuf de la minute blonde, Popeck, Julien Courbey, Jean-Claude Van Damme as presque lui-même, Ramzy, Yves Rénier, Mokobé du 113 qui fait… un brancardier, Pape Diouf, Julien Arnaud et la jolie Emilie Besse du JT de Canal+. Et Frédéric Beigbeder, Marilou Berry (AGAIN), jamais très loin des bons plans. Bon dieu, même la voix de Valérie Lemercier fait une apparition. J’en oublie surement. À ce niveau-là, ce n’est plus regardable, c’est un crash-test.
Djamel Bensalah avait déjà signé Big City dont la bande-annonce annonçait la couleur du bon goût avec des filles de 12 ans qui jouent les prostitués. Classy shit. En ça, on ne peut pas le blâmer, il reste cohérent dans la nullité et le mauvais goût. Mais hé, il doit savoir mieux que moi, the guy is Chevalier des Arts et des Lettres. Est-ce grâce à sa production “Neuilly Sa mère” ou pour l’ensemble de son œuvre ?
Des filles sont mystérieusement tuées en banlieue. Je vous spoile la fin: en fait c’est Josiane Balasko qui joue une clodo qui tue ces filles, en fait des passeuses de came. Elles lui faisaient concurrence car en fait, elle contrôle la cité. En 30 ans de main basse sur le deal d’une grande ville de banlieue (et peut-être plus), cette grosse mafieuse grimée en loqueteuse aura gagné… pas loin d’un million d’euro.
Dans ta tête résonne le bruitage “Austin Powers”. Quasiment un million, c’est la somme qu’elle se vante d’avoir planqué dans son matelas. Une fois arrivé à ce million, heureuse, “elle pourra partir à la retraite”. Je suis persuadé que ce n’est pas le quart du budget de Beur sur la Ville. Juste une échelle de grandeur, Bienvenue à bord a coûté 16 Millions d’euros !
En attendant, donc, Balasko vit comme une clodo pour ne pas attirer l’attention. Bon sang, le cartel ne rapporte plus comme avant. Ok, c’est une comédie, mais un million… en trente ans ?! On n’a pas besoin d’un réalisme à la The Wire non plus, même si c’est mieux quand rien n’est drôle. Hé, Balasko ! Tu entends ces rires au loin ? C’est les salaires de Drucker, Castaldi et Nikos qui se moquent de toi.
J’ai déjà lu des brouillons de comédie écrit bourré plus intéressant que cette heure et demie interminable. Des gens pourraient dire “c’est facile de se moquer“. En effet, c’est facile de se foutre de la gueule de Beur sur la ville car il n’y a rien à y sauver.
J’ai déjà vu de pires histoires encore plus merdiques, assisté à des gags tout aussi nuls… Certains films horribles de ce classement développent même une morale bien plus nauséabonde que celui-là qui “se contente de rester bon enfant”, un de ces euphémismes paresseux que je déteste le plus avec “c’est pas le film du siècle mais…”. Beur sur la ville se trouve exactement à l’endroit où les frontières de l’incohérence tutoient l’humour improvisé le plus terrible, à cet endroit précis où le simple fait de regarder est douloureux.
Si tu aimes cette comédie, la pire de 2011, tu as objectivement tort. Des graphiques existent pour le prouver.
__________________
Voilà. C’est terminé. J’en suis à un stade proche de la fin de Star Wars III: Revenge of the Sith, un sentiment qui doit parler à beaucoup de gens. Le regard épuisé par les merdes en CG qui volent partout, les personnages écrits avec les pieds, “noooo” et compagnie “Voilà. C’était pénible mais c’est fait. La boucle est bouclée.” Terminer avec le plus atroce est, tu peux me croire, pas la meilleure des idées pour ton moral. Tu sais qu’à la fin, ça va ressembler à une autopsie.
Je tiens à remercier les gens qui ont indirectement participé à ce dossier. En particulier à ces Virgile qui m’ont accompagné dans ces abîmes cinématographique. Ça ne se voit pas ici mais il y a eu aussi de bons films. Boulapoire, entité gentille de Gamekult et sa demoiselle, autorité morale dans un grand quotidien français. Nicolas qui m’a avoué que Halal Police d’état était son pire film cette année (pardon). Rom, le Soldat-Survivor des pires daubes. Et puis surtout “Paso“, avec qui j’ai vu l’essentiel et surtout le top 3 de cette année. C’est en payant le plein tarif pour l’un de ces chef d’oeuvre qu’il s’est résolu à prendre sa carte de cinéma. Dire “qu’il payait vraiment pour ces daubes”… ça fait de lui quelqu’un de plus courageux et surtout de plus fou que moi. Nouvellement encarté au parti “du ciné sans risque“, il écrit des articles à se fendre les côtes de rire. Sans ces gens et aussi de certains qui se reconnaîtront (my bro Puy‘ et Deedo, mes ssos’ de ciné), je n’aurai sans doute pas persévéré… Bring closure to the french comedy, done.

Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (3/4)
Dec 31st
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, du numéro 10 à 6
Tu connais le principe, donc on y va tout de suite. Attention, on a passé un cap qualitatif très bas. Bienvenue dans l’horreur de la comédie française.
10. Monsieur Papa
On le sait tous, Kad Merad tourne trop. Alors en 2011, il s’est calmé. Ca ne se voit pas trop comme ça mais on le voit moins. Sauf aux Enfants de la Télé. C’est fou, ça, à chaque fois que tu tombes sur ce genre d’émissions par hasard, les chances de tomber sur Kad Merad sont au moins aussi grandes que de tomber sur une louange de Sarkozy dans le Figaro. Il doit vraiment être trop sympa dans la vie. Cette année, il a joué dans la néo-Guerre des Boutons que j’ai décidé de ne pas les voir. Parce que faut pas déconner.
Du coup, il avait du temps, il a réalisé son film, (rien à voir avec la daube de Maurice Bartelemy). Kad joue lui-même le papa fictionnel. Engagé par une célibattante (joué par la meuf de François Baroin), il se retrouve à incarner un père. Et le fiston qui va vite comprendre qu’on se fout un peu de sa gueule. Et évidemment, ils vont commencer à s’aimer. Happy end incoming.
Terriblement consensuel, pas vraiment drôle, j’avoue que je l’ai sélectionné pour parler un peu de Kad qui avait vraiment quelque chose à apporter dans le monde de l’humour. Puis il y a eu les Ch’tits, le point de non-retour, le déclencheur d’une nouvelle vague de comédies françaises. C’est en toute logique qu’il y participe en réalisant, peut-être par pur caprice, une comédie familiale bon teint. Ce type était si drôle avant… Devenu réalisateur extrême-centriste, il me fait désormais à la réplique de Mickey dans Rocky III: “Il t’est arrivé la pire des choses qui puisse arriver à un boxeur: tu t’es embourgeoisé”. Kad est en plein round de trop, là. La dixième place, celle du milieu, de l’extrême-centre, c’est ce qui lui va le mieux.
9. On ne choisit pas sa famille
On se la joue journaliste total pour une fois ? C’était un soir un peu spécial. Invité par “un média gay”, je me sentais un peu comme un espion soviétique, le seul hétéro dans cette salle. Je commençais à sentir ce que mes parents ont ressenti quand ils ont déjoué le KGB. De l’URSS, à l’adoption homoparentale, il n’y a qu’un pas. L’ordre du jour touche visiblement la plupart des gens ici. Soudain Christian Clavier vient présenter son premier film en compagnie de la co-star Muriel Robin. Les gens tweetent, les acteurs cabotinent. Les gens sont contents.
Il faut avouer que Clavier fait montre, ça peut paraître surprenant, d’une certaine humilité. Comparé à Kad Merad (voir Monsieur Papa, N°10 du classement), Clavier aura attendu assez longtemps avant de prendre son envol comme réalisateur. Donc oui, humilité est bizarrement ce qui correspond à celui qu’on croyait fondu et recyclé en succursale Sarkozyste.
Humilité double, puisqu’il partage la vedette avec Robin, donc, mais aussi avec Jean Reno. Son “on ne choisit pas sa famille“, titre terrible est un véritable dragon à 3 têtes qui vont se bouffer entre elles. Robin, lesbienne, demande au frère de sa nana (Clavier qui fait du Clavier, impossible de juger ça, parfois il fait mouche) de l’accompagner en Thaïlande. Le faux couple va devoir jouer la comédie pour convaincre un orphelinat pour leur céder une petite fille. Sujet sociétal, l’adoption des couples homoparentaux, la salle chauffée par le sujet jubile jusqu’à ce que débarque Jean Reno, cerbère un peu débile qui veille à débusquer “les pédés” (le mot n’est pas prononcé) qui se font passer pour des vrais couples.
Toute perspective de rire est annihilé à l’arrivé du sympathique Jean. Reno, son problème, c’est qu’il te joue tout comme dans Le Grand Bleu. Ou Les Rivières Pourpres. Ou Godzilla. Il est mo.no.corde. Le seul moyen de faire rire avec l’entité Reno, c’est de jouer sur le décalage. Le gag final, c’est qu’il va tomber amoureux de la jolie Helena Noguerra sans se rendre compte qu’elle est lesbienne. Le style Reno ne marche pas quand il est un “spécialiste” rompu à tous les coups vicieux de son métier. Quoique son rôle le plus drôle de tous les temps, c’est ce spécialiste de la Turquie dans “l’Empire des loups“, qui mange un grec au début du film pour bien montrer qu’il est un expert de la question. “Tu ne comprends les gens que si tu manges leur nourriture”. Best réplique ever.
Malheureusement, dans “On ne choisit pas sa famille” il n’a pas l’occasion de briller, intentionnellement ou pas.
La meilleure prestation de l’année 2011 pour Jean Reno sera donc les publicités Toyota au Japon où il incarne Doraémon. Gambare, Jean !
“Nobita-kun, Hisashiburii”
“Takekopta !”
Son meilleur rôle sera-t-il les publicités japonaises ?
8. Low Cost
Le pire pour un film avec un avion, c’est de dérailler dès le tarmac. Les films de l’ancien Robin des bois Bartelemy, on a l’habitude qu’ils soient pourris. Mais de la comédie humaniste “PAPA”, tournée à la “T’aime” (Never forget, Patrick Sébastien), il trouve plus volontiers un ton qui lui correspond ici… C’est-à-dire un peu apathique. Grosso modo, c’est un Y’a-t-il un pilote dans l’avion, mais tourné avec la dimension de Palace (qui tient surtout par ses personnages plus que par la réa, je précise), un cachet série TV qui n’est pas sans rappeler Marc et Sophie (un des rares exemples qui me viennent comme ça).
Dès que l’avion décolle après des heures coincées à l’aéroport, on bascule dans “un autre chose” indescriptible de non-humour.
Malheureusement, il entraîne tous les acteurs dans sa chute libre, de Darmon (mieux dans Bienvenue à bord) à Vincent Lacoste (mieux dans l’Huile sur le feu). C’est tous les passagers qui sont témoins d’un massacre mal filmé, jamais drôle (potentiel comique de Judith Godrèche, anyone ?)
L’avion atterrit en plein désert au milieu des touaregs, donnant à cette non-comédie le ton juste qu’elle cherchait depuis le début, celui de l’humour colonial. Low Cost occupe donc une case très spécifique qu’on pourrait se résumer à une “comédie bamboula“. Pathétique.
7. Les mythos / La Planque
Difficile de croire que ces films comme ça existent tant ils sentent l’amateurisme et ce, dès l’écriture.
Tout fait cheap dans la Planque, à commencer par le script: un braquage écrit comme une gaudriole avec des vannes scato inconcevables pour un œil débutant. Mais au fond, c’est très logique pour une production Europa Corp qui réalise encore une fois un miracle cette année, produire un de mes films préférés de l’année (Tree of Life), un film de Besson dont tout le monde se fout (The Lady avec ses 6 baisers et un indonésien qui tremble un gun à la main dans la bande annonce, ça m’ennuie un peu de l’avoir) et ce genre de navet. En fait, la comédie bas de gamme est toute une tradition chez Europa, qui se perd malheureusement.
Après les quatre Taxi nuls d’anthologie, leur comédie franchouillo-poujadiste était au point mort. J’adore Taxi, un puissant mètre-étalon de ce qui se fait de pire mais qui en même temps, c’est une série qui n’est jouissive que quand elle est mauvaise, raciste et misogyne. Taxi 2 par exemple n’est génial que parce qu’il recule les limites de la stupidité et du racisme. A contrario, Taxi 3, moins raciste, plus politiquement correct, est considéré comme une “déception” par tout le monde. Il y aurait beaucoup à dire encore sur les Taxi et si j’en avais le temps, je me ferais une spéciale Europasploitation pour en décrypter les codes et le langage… La Planque était une tentative de Guy Ritchie-er l’offre, en rajoutant de la musique funk. Le cœur de cible, c’est évidemment le public Taxi. Mais c’est à peine regardable.
Tout fait cheap chez Les Mythos, à commencer par les acteurs, aux gueules pourtant très sympas. Je n’en vois pas un seul à la stature suffisante pour être invité dans un talk show humoriste, même sur la TNT, les trucs nuls où l’on montre les meilleures chutes sur Youtube. Des jeunes de banlieue (comprendre des losers) décident de se faire passer pour des gardes du corps qui vont devoir protéger une héritière belge. Elle se contredit dès ses premières scènes. La première, elle saccage sa chambre comme Paris Hilton. Okay. La deuxième, elle décide de devenir proto-écolo. En une seule scène, bim. Côté basculement, Anakin est battu.
Les acteurs jouent mal mais mieux que la plupart des pros qui seront en haut de ce top. A défaut d’être drôle, les mythos est donc généreux. Ce qu’on dit des beaux losers.
Le point commun de ces deux films, c’est un : ils n’ont sans doute pas le soutien financier d’un grand studio (quoique, Europa ?). Ils n’ont pas Kad Mérad au casting. Ils n’ont pas fait un seul plateau TF1. Même pas Denisot. Rien. D’ailleurs je me demande s’il y a un autre fou en France qui se soit farci les deux cette année. Peut-être qu’ils attendent le Direct-to-Dvix ?
Il y a 4 bande-annonces pour les mythos… Voici l’une d’elles.
La planque, donc…
6. Ma part du gâteau
J’ai déjà consacré un article assassin au dernier Klapisch, le mec qui réalise un peu toujours le même film mais en moins bien. En touchant à la comédie sociale donc la meilleure incarnation est cette année “les femmes du 6ème étage”, Klapisch se vautre dans la débilité profonde. Pourtant, on voit bien qu’il a fait de son mieux pour faire un film “sur la crise”. Mais quand ça veut pas, ça veut pas.
D’un côté, Gilles Lellouche, trader de la City revenu en France (comprendre ici que La Défense, c’est la cambrousse de l’argent facile). Il déteste les amis, il est malpoli et déteste les gosses, à commencer par le sien. Il déteste même sa vie. “Putain j’ai une vie de merde” dira-t-il. Débarque “France” (bonjour la métaphore de boulet, jouée par une Karine Viard pas crédible pour un sou), une chômeuse de Dunkerque pour faire le ménage chez lui. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que le bâtard qui a fait fermer l’usine où elle bossait, c’est Gilles, parce qu’il y avait des thunes à se faire. Il la baisera, car hé, comme si on n’avait pas compris qu’il est sans morale. La fin est presque aussi bête que le film: Viard se fait embarquer par la police tandis que la foule en colère s’apprête à lyncher Gilles et là… cut. No. Fucking. Shit.
Klapisch fait malheureusement partie des réalisateurs des années 90 qui avaient la vista et n’y arrivent plus, un peu comme Chatiliez et son terrible Agathe Clery.
En tout cas, Ma part du gâteau peut s’enorgueillir d’avoir involontairement la scène la plus drôle de l’année… France à sa fille: “tu vois, il faut lancer le pain plus près des petits canards, sinon ils se font voler et taper dessus par les gros canards”. “Mais on s’en fiche !” répond sa fille. Devant la gravité de la réponse de la fille, France lui fait les gros yeux et lui crie dessus : “mais comment ça, on s’en fiche ?!” Une scène d’une bêtise inimaginable, que même Jean-Marc Sylvestre n’aurait imaginé possible, une scène qu’on appellera à jamais “le Capitalisme expliqué grâce aux canards”.

Robotics 2011: la non-selec Gamekult anti-tristesse
Dec 30th
Disclaimer : ceci n’est pas mon top de l’année. Il s’agit en fait de ce qui devait être publié sous l’appellation “Selec Gamekult”, publié par le dit site en fin d’année…. Sauf cette année. Alors que j’avais fait l’essentiel déjà début novembre (ouais, j’y pense à l’avance à ces choses). Mais comme je n’aime pas gâcher, voici à peu de choses près cette même selec. Par contre Gameblog m’a laissé écrire des trucs de fin d’année.
Et maintenant, bienvenue aux Airwolf Awards 2011
Award de l’ending “maboule à la Bayonetta”… et meilleur némesis au passage :
Portal 2
Meilleur sprite 2D :
Thor (DS)
Prix du jeu en “3” qui est sorti en toute discrétion et dont plus personne ne parle :
Gears of War 3
Prix de la fin “arnaque” de l’année
Final Fantasy XIII-2 (je vais pas te spoiler ici, hein)
Award du “on n’a pas réussi à faire un personnage principal intéressant alors on en fait 14″
Final Fantasy Type 0
Prix du “bon sang, pourquoi ai-je cliqué sur “acheter”?
Final Fantasy III sur iPhone
Meilleur Kairosoft de l’année :
Mega Mall Story
Meilleur héros 2011 :
Logan James de Cabela’s Survival : Shadows of Katmai, à côté de qui Nate Drake et Ken le Survivant ont l’air d’une pleurnicheuse. Seul contre la nature qui veut le saigner, des montagnes assassines, des corbeaux meurtriers, des ours génocidaires. Mais rien ne peut arrêter Logan Fucking James qui a en plus les traits de Josh Brolin. La définition même du badass.
Prix du “T’as vu, c’était pas si pourri que ça dixit Puyo”
Warriors : Legend of Troy
Award “cracra”
La fille / demoiselle en détresse dans Pandora’s Tower qui se transforme en une espèce de limace gangrennée façon Akira avec des petites tentacules de bout de chair parce que c’était déjà pas assez dégueu comme ça
Jeu le plus dur de l’année 2011
Saigo no Yakusoku Monogatari où… raaah c’est inimaginable… Les persos ont une jauge de vie “après la mort”… Une fois qu’elle arrive à zéro, il meurt. Définitivement. Et quand on te tape ton cadavre, la jauge descend aussi. Un Etrian Like. À côté, Dark Souls (pas eu le temps cette année), c’est du pipi de chat.
Enculade de l’année :
Mario Kart 7 et le Versus en Wifi region-locked. Bon dieu, à quoi ça sert de region-locker ça ? Pour empêcher les gens de jouer ensemble ? Qui a été payé pour trouver des idées comme ça ? Le region-lock de la console et du jeu qui va avec n’est-il pas suffisant ? Quelle est l’utilité de vérouiller quelque chose qui sort dans le monde le même jour ?
Runner up : le DLC de Ridge Racer Vita
Meilleure utilisation d’une double cartouche :
L’épouse d’Endo d’Inazuma Eleven Go qui change d’une version à l’autre
Pire publicité venue du Japon en 2011 et du coup, le jeu s’est viandé :
Earth seeker (qui se prononce ASS SHIKA, en japonais)
Publicité “le Japon est officiellement maboule” 2011, où l’on voit un petit japonais qui se transforme en gros black:
Inazuma Eleven Go
Pire emballage 2011 :
Zelda 3ds et sa notice qui se déplie. L’emballage foutage de gueule
Prix du mauvais timing
Zettai Zetsumei Toshi 4 qui devait sortir le même jour que le grand séisme qui a secoué le Japon en Mars et qui finalement a été annulé…
Award “Toqué de Tokyo”, les high concepts étranges par des japonais bourrés :
Au début je pensais mettre Akiba’s Trip ou “un jeu où l’on chasse les vampires pour le compte d’une organisation secrète dans les vraies rues d’Akihabara, en les mettant à poil car ils craignent la lumière uniquement quand ils sont tout nus”.
Et puis j’ai découvert Rikishi, un DSiWare qui est en fait un simulateur de sumotori en papier totalement customisables. This is soooo sick.
Jeu sur lequel je me suis le plus amusé sur les DLC :
Dream C Club Zero, avec quelques vidéos raffinées maison
Poissard de l’année
Rockman / Megaman avec deux jeux annulés, Rockman Dash 3 et Megaman Universe
Le jeu blockbuster “Pas mal mais le film était mieux”
Tintin : le film >>> Uncharted 3 le jeu
Remake qui s’imposait le plus en 2011 :
Radiant Silvergun
Les remakes que j’ai acheté mais pas le temps d’y jouer :
Ico & Shadow of Colossus
Award du “fallait pas, les mecs”:
Dissidia Duodecim Final Fantasy
Jeu musical de l’année :
Minna no Rhythm Tengoku et en particulier le jeu des ninja catcheurs et des phoques
Award 2011 du cast de persos le plus ringard :
Sonic Generations, à jamais, avec le retour tant attendu de Vector le Crocodile et Charmy Bee l’abeille.
Award de la meilleure corniche jaune poussin “pour bien que tu la vois car y’a que comme ça que le jeu continue”
Uncharted, c’était THE shit. La classe. Et il y avait des nazis. 2011, Uncharted 3, fini les nazis, place à une resucée ennuyeuse. “This is getting old” dirait Sully, devenu une espèce de “Tails” soixantenaire, capable de suivre à la trace sur n’importe quelle corniche jaune poussin bien criarde son Nathan-Sonic. “Nonononono” dira-t-il alors et il aura bien raison. Uncharted 3 = Indy IV, celui qui n’a pas existé, tsé.
Concept le plus fou pour 2012 :
Même pas besoin de stalker, Onna no Ko to Misshitsu ni Itara t’enferme directement dans une pièce avec une jeune fille… Que-va-t-il-se-passer…
(l’angoisse)
Award du jeu le plus crade mélangeant Rpg et Bukkake que Gamekult a jugé trop over the top pour le tester, du coup je l’ai fait pour Gameblog :
Meilleure utilisation du français dans un jeu vidéo japonais :
Docteur Lautrec
Prix du “j’en avais déjà rien à carrer de Gran Turismo 5 alors on continue”
Forza 4
Award du “mmmm ça aurait fait un jeu génial sur Vita mais on a préféré en vendre des palettes avant”:
Final Fantasy Type 0
Titre le plus cool 2011:
“Combat de Géants: l’Attaque des Dinosaures 3D”
Pire arnaque dans une adaptation de blockbusters en jeux vidéo en 2011:
Transformers 3 sur 3DS, où les voitures ne se transforment pas en robot. Duh.
Grand absent 2011 (mais ils en ont profité pour défoncer FFXIII-2)
tri-Ace. Rendez-vous en 2012, les mecs !
Award du “ce n’est pas parce que tu leur mets un shotgun dans les mains que ton jeu devient meilleur”
Yakuza of the End
Photo la plus dérangeante venue du Japon :
Award de la feature la plus sexy dans un jeu en 2011 :
Batman Arkam City où Harley Queen attachée à un poteau et bâillonnée révèlera un secret essentiel pour progresser. Le jeu permet de l’écouter et propose enfin de la faire taire à nouveau. Un grand moment de gameplay salutaire. Un jeu jouissif avec des moments subversifs ? AWESOME ! Cadeau label rutube !
Le jeu PS Vita que j’aurai adoré voir au lancement :
Courtesy mes ‘soss de Haterz !
2011, l’année de la fin… des mascottes !
Super Mario 3D Land qui oblige de faire un loop “facile” avant de commencer le vrai jeu résistant… comme si Nintendo ne savait plus faire de “level design total” comme dans Super Mario 64…
Ce retour de flammes, où Sonic a la baraka devant Mario n’est pas sans rappeler…
Vingt ans. Pile poil.
Meilleurs jeux 2010 que j’ai découvert en 2011 :
Batman: Brave & the Bold de WayForward sur 3DS (merci boulap), un all-age Batman où Catwoman ne se fait pas traiter de bitch
Smurf’s Village, ex jeu Capcom sur iPhone (merci Virgoblog): un all-age village des Schtroumpfs où tout le monde travaille et génère du capital sans jamais contester. La dictature par le rire.
Le jeu de baston à l’ancienne passé inaperçu :
Dragon Ball Ultimate Butôden
Top du plus mauvais update moderne d’un classique :
Galaga dans Pacman & Galaga Dimensions
Meilleure Monster Hunter like :
Toriko qui est en fait une parodie de Monster Hunter
Meilleur direction artistique (et mon jeu iPhone de l’année au passage) :
Superbrothers Sword & Sorcery
Award du titre anglais le plus ridicule en 2011
Square Enix (et Tetsuya Nomura pour l’ensemble de sa carrière)
Rien que cette année :
Kingdom Heart Dream Drop Distance
Bravely Default
Theatrhythm Final Fantasy
Dissidia Duodecim Final Fantasy
Mon top 2010 qui est sorti finalement en 2011 :
Xenoblade
Prix du “ça fait longtemps que la série n’a pas été aussi intéressante”
Super Robot Taisen Z 2: Hakai hen
Jeu de l’acte manquée 2011 :
Shogun 2 et son tutorial aussi long (et chiant) qu’un jeu normal. On zappe.
Witcher 2, acheté par curiosité, pas joué, n’y jouerais jamais
Idée inter-générationnelle la plus bizarre :
Un guide-book Inazuma Eleven destiné aux mamans…
Plus jolie illustration :
Akihiko Yoshida, comme d’hab, pour… euu… whatever ?
Award “merci Nintendo”
La baisse de prix de Senran Kagura, le jeu de ninja à nichons qui s’est vendu au moins le double grâce à la baisse de prix de la console et qui a sauvé l’année de Marvelous, en difficulté financière.
Meilleure photo de Satoru Iwata 2011 sans trucage :
(Je crois que c’est ma photo préférée de tous les temps)
Meilleure photo d’Iwata sans trucage où il se prend pour Jésus :
OPA de l’année :
Level-5 qui reprend Gundam et sort son propre Gundam Age
Meilleur nom pour un deluxe pack
“s’il te plait, ne me vend pas sur une vente aux enchères sur le net” du jeu “AKB 1/48. J’aimerai bien mettre un lien pour le test, mais hé, RaHaN dort dessus, as far as I know.
Meilleur Tales of 2011
Tales of Xillia
Flop de l’année
FFXIII-2, moins que Xillia…
La bonne surprise alors que tu t’y attends pas, en fin d’année
Orochi Musô 2
Expérience ludique de l’année n’ayant rien à voir avec les jeux vidéo
Le rouleau de PQ bio-dégradable que tu jettes dans les chiottes.
Prix du titre le plus nul (et pourtant le jeu est cool)
UnchainBlades ReXX
Meilleure bande-son :
Final Fantasy Type 0 avait quelques tracks cool…
Prix “arc en ciel de l’année” pour la tension homosexuelle la plus palpable dans un jeu vidéo en 2011
Ma découverte de l’année
Cabela’s Dangerous Hunt et Cabela’s Survivor (voir héros de l’année)
Le “Qu’en reste-t-il” 2011 ?
Fab Style de Tecmo Koei qui espérait en vendre un million. Un jeu qui mélange à la fois un simulateur de magasin de fringues et de cosmétiques ET un jeu de drague. Awesome ! Mais gros bide.
Runner-up : Last Story et sa vingtaine d’heure de jeu, et ses personnages non-mémorables, déjà oublié
White Knight Chronicles Origins
Mon jeu de l’année 2011
Catherine
Je ne sais pas si après tout ça, je vais faire la liste complète comme l’année dernière… Si la vodka est bonne alors peut-être…

Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (2/4)
Dec 28th

Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, partie 2, du numéro 15 à 11
Note: je réponds aux quelques questions qui me sont revenus. Non, désolé, j’ai décidé de m’en tenir aux comédies stricto-sensu. Je sais bien que The Lady de Luc Besson avait l’air bidonnant (“Celui qui ne pleure pas va devoir consulter“, sans déconner…) mais à prendre le rire de manière aussi libérale, on n’en sortait jamais. Déjà qu’avec quelques subterfuges, j’ai réussi à en regrouper 22… Now, back to the top.
15. L’huile sur le feu
Je dois faire ici un méa culpa. Avant de voir la bande annonce (calamiteuse) de l’huile sur le feu un titre quand même pré-Max Pécas, je me suis d’abord infligé une vague featurette montrant un bout très mal choisi. Je ne la foutrais pas ici, ça dessert vraiment le film.
L’huile sur le feu reprend l’idée de cette page fantastique de Gotlib dites du “je te tiens, tu me tiens par la barbichette” qui empire, empire, jusqu’au point de non-retour. Sauf qu’ici, c’est des arabes et des chinois, des restaurateurs qui se battent pour l’exploitation d’une terrasse à Belleville jusqu’à ce que merdes s’ensuivent.
C’est très compliqué de faire de bonnes comédies communautaires basés sur le choc des cultures avec des vieux chinois qui jouent en mode “bol de riz”. Dieu que c’est difficile. Et ça devient assez vite saoulant. L’huile sur le feu échoue parfois mais jamais de beaucoup, en tentant des dizaines de pistes comiques. L’arabe incapable. Le chinois gay qui chante Ziggy, la vieille mamie, miroir arabe de la bonne vieille Tzipé Schmoll dans Rabbi Jacob (Janet Brandt, RIP, quel grande actrice)…
Heureusement pour “l’huile”, plusieurs comédiens tirent vraiment leur épingle du jeu, et je ne parle pas des caméos, il y en a assez peu et utilisé à bon escient (les mecs de Kaïra Shopping par exemple), ce qui est quelque chose d’assez rare cette année. La “vieille gauloise” par exemple, joue une hilarante veuve d’un militaire colonialiste qui représenter une bonne moitié des vieilles proprio de Paris qui montent les loyers jusqu’à plus soif. Mais il y a aussi Vincent Lacoste (qu’on reverra malheureusement plus haut dans ce top) qui joue l’idiot du village, un blanc qui veut devenir chinois. Le “beau gosse” exploite un peu son image de Michael Cera à la française, en jouant de manière lunaire, quasiment pas dans le même film que les autres. Il pourrait dire des répliques au pif que ça marcherait, tant son perso a l’air à l’abandon, presque désarticulé quand il n’est pas humilié par des mômes.
Et puis il y a Alice Belaïdi qui devrait prendre le spot de Leïla Bekhti dans quelques années (en même temps, Leïla, elle a déjà un peu le film de sa vie, non ?). Si Alice choisit bien ses films, elle fera de bonnes choses. Tu peux google-imager, totally legal. Ici elle joue la rebeu dure à cuire en jogging. Et goddamn, c’est la plus jolie fille que j’ai vue en jogging cette année à part cette nana, un aprem sur la ligne 14. C’était en mai.
14. Ni à vendre ni à louer
Un ami m’a dit “hé mais ta liste n’est pas valable si tu ne vas voir que les daubes et pas ce qui se fait “d’un peu mieux”. Soit. Ni à vendre ni à louer est une comédie quasi muette qui n’a pas la chance d’avoir des spectacles de claquettes. A la place, on a Jacques Gamblin qui fait du cerf-volant en casquette. Et là, le choc. Gamblin avec sa casquette est le sosie de Kool Shen.
Le reste du casting semble sortir d’un Caro-Jeunet de la grande époque, avec les mêmes gueules improbables de cinoche freak. Suprême comédie bourgeoise pas toujours très drôle mais on voit comment elle fonctionne: de manière lunaire, par ses absences. En gros, c’est chiant et mon système de défense immunitaire me force à m’endormir. Comme si je passais en mode veille. Voilà, j’ai rempli mon quota de comédie intello. On peut passer au vraiment nul.
13. Halal police d’état
Halal police d’état est un de ces films que tu préfères voir un samedi à 10h du mat, la meilleure heure pour ne pas t’en souvenir. Tout cela n’était-il qu’un rêve ?
Je n’ai rien contre le duo Ramzy et Eric mais un jour, ça va se voir qu’ils choisissent très mal leurs films. Pourtant, repomper en version débile l'”l’Inspecteur Tahar”, une série policière algérienne culte, était plutôt une bonne idée. Mais les mecs… l’écriture quoi… Ça sent la paresse à plein nez.
Allez, il y a une vanne rigolote, UNE. Et comme je suis un bâtard, je te la raconte, de mémoire. C’est avant que l’extra-terrestre débarque. Oui car y’a un deus ex-machina avec un extra-terrestre, comme dans Indiana Jones IV (qui nous sommes bien d’accord, n’a jamais existé). Eric et Ramzy sont à la poursuite de nazis dans les sous-sols de Paris. Eric déclenche un mécanisme et s’engouffre dans une porte cachée. “Oh, c’est un passage secret. D’après Lorànt Deutsch, le premier passage secret de Paris date de 1976“. C’est tout. Voili voilà… On va dire qu’Eric & Ramzy attendent encore “leur grand film”.
12. L’art d’aimer
Encore une comédie classée “intello” mais à la vérité, je suis surpris. Je l’imaginais bien plus haut dans ce classement (comprendre bien plus nul) de l’humour français. Emmanuel Mouret, je suis déjà mort d’ennui dans un de ses films, celui-là même où il entretenait un triangle amoureux avec la blonde de la minute blonde (qu’il fait jouer pour se la taper, I guess ?) et Dany Brillant (pas mauvais acteur mais visiblement dirigé comme une tanche). Sans doute les deux heures les plus dures que j’ai passé devant un film de ma vie, à tel point que, fait rarissime, j’en suis sorti avant la fin. Insoutenable.
On m’avait annoncé que c’est du “Mouret en moins bien” et en fait, non, au final c’était supportable. Du marivaudage parigot dans sa caricature la plus éhontée, avec une collection d’images d’Épinal un peu usantes, une caricature que j’imagine bricolée pour l’export. Pas nul, juste chiant. J’imagine que c’est une victoire.
11. Intouchables
Ah Intouchables. Ces plans à rallonge pour EXPLIQUER QUE LA VANNE EST DROLE. Tu le comprends, que PAS DE BRAS, PAS DE CHOCOLAT, c’est drôle ? Non ? Alors deux minutes de discussion où Omar t’explique que c’est une vanne. ET QUE C’EST DRÔLE. Tu le comprends, que Cluzet avec des moustaches de Hitler, c’est drôle ? Non ? Alors on va s’attarder sur Omar Sy, dont la bonne humeur communicative et le rire bruyant va te faire rire. Ce type, c’est le rire enregistréEt je t’avouerais que, reproduit à longueur de film, le procédé m’a bien arraché quelques moments de rigolades. Indéniable charisme d’Omar, on est d’accord, mais de tout les types d’humour, un de ceux que je déteste le plus, c’est celui qui se croit obligé de faire son propre commentaire. “c’était une vanne”, “qu’il est irrésistible” “Ah c’est vraiment hilarant”, tout ça, à proscrire.
Voilà pour la réalisation qui a bien compris ce qui fonctionnait dans le rôle d’Omar dans OmarEtFred, le duo. C’est ça pendant tout le film. Mais tout le monde l’a vu, non ? C’est Denisot qui l’a dit.
J’aurai sans doute l’occasion d’y revenir car d’autres ont fait pire dans le genre cette année. Mais les comédies basées sur l’argent développent toujours un certain nombre de problèmes, d’ordre quasi-moral. Pas quand elles sont bien faites hein, Un fauteuil pour deux est un de mes films cultes. Car au fond, le vrai thème d’Intouchables ne serait-il pas justement l’histoire de la domestication d’un sauvageon par l’argent.
De toute évidence, les aspects comme la moquerie de l’opéra, l’art contemporain dans sa plus pure démagogie populo sont des rajouts par rapport à l’histoire authentiquement authentique dont s’inspire le film. Ils sont identifiés comme des loisirs de riche, comparé à la danse sur fond de mp3 d’Earth, Wind & Fire, forcément plus cool. Hé, on n’est pas dans la finesse du Goût des Autres.
Mais par contre, aucune moquerie devant l’étalage gras de la richesse. La Maserati plutôt que la Kangoo, cet étalage qui va jusqu’aux œufs de Fabergé, laissé à l’entrée comme moi je pose les Direct Matin en rentrant. Le résultat: grâce à la thune, le sauvageon Driss est dressé. Au lieu de crier sur le mec qui gare mal sa caisse, le gentil qu’il est devenu va lui demander gentiment de bouger son véhicule. Avec l’argent, tout devient possible. Et cette vision frontale de la lutte des classes, au même niveau que dans Camping, me laisse un goût amer.
Image de fin tirée des archives, les vrais protagonistes de l’histoire qui, pour nous le rappeler encore une fois, sont based on a true story comme le veut l’adage. Pour légitimer un film, aussi surement qu’un rire à gorge déployée d’Omar ponctuant sa propre vanne.
Je crois que c’était le Worst. Reality. Placement. Ever.

Le meilleur du pire de la comédie française en 2011 (1/4)
Dec 27th
Le Meilleur du pire de la comédie française en 2011, du numéro 20 à 16
Préambule :
C’est une comédie française nulle de début d’année qui a été le déclencheur de tout ceci. Un moment horrible… Comme une vision : il me fallait encaisser pour analyser ça, les classer rationnellement. Pour ne pas oublier. Une espèce de bushidô cinématographique que j’ai décidé de faire partager ici.
J’ai volontairement fait l’impasse sur certains. Déjà parce qu’il fallait mettre une limite. 20 films, c’est plus qu’un échantillon valable. En réalité, je m’en suis farci encore plus mais 20 était ma limite. Certaines merdes plausibles ont été laissées de côté parce que pas assez “pertinentes”. Les deux néo-Guerres des boutons par exemple. Deux fois le même remake, c’est du gâchis de temps et d’espace. Et puis j’ai refusé de voir la comédie romantique où Clovis Cornillac où il espère faire un enfant à Olivia Bonamy. Au dessus de mes forces… Peut-être pas parce que c’est nul mais Clovis s’est illustré dans mon film némesis de 2010, l’Amour c’est mieux à deux, une sombre merde qui n’est pas sans nous rappeler les-heures-sombres-de-notre-histoire.
J’ai divisé en quatre parties pour éviter que ce soit trop violent (et éventuellement ménager un suspense, pour que tu puisses deviner quels seront les étrons du quinté de tête…). Ce classement va “monter en puissance” puisque sa première moitié ne sera squatté que par des daubes. On va du meilleur vers le pire.
Dernière précision: j’ai une tendance à préférer les films qui se permettent un coup de génie que ceux qui se contentent d’un service minimum ennuyeux. Il faut y voir là une volonté personnelle d’essayer de prendre ce qu’il y a de bon. De toutes manières, pas d’inquiétude, les premiers du classement seront tous à chier.
Je terminerais cette introduction en rassurant tout le monde, cette année, il n’y a pas eu de Nom des Gens.
Un pronostic ?
Voici donc les meilleures places, de 20 à 16. Ça va empirer assez vite.
20. Case Départ
Ca peut choquer mais c’est comme ça, Case Départ fut mon film comique français le plus drôle de 2011. Et comme je les ai quasiment tout cette année, jusqu’au bout de l’horreur… À vrai dire, si on m’avait prédit, au début de cette expérience souvent douloureuse, que ce serait le summum d’une année de poilade française au ciné, je crois que j’aurai été à la fois en colère, dépité et surpris.
Rien ne destinait cet assemblage de bric et de broc à faire rire une seule seconde. Fabrice Eboué et Thomas N’Gijol ne savent évidemment pas jouer, pas plus que réaliser (ils se sont fait aider par un troisième larron). Je n’aime pas les exploits comiques des deux mecs en question même si je ne les connais que pour leur “carte plateau TV”, soit la même chose que pour le ciné illimité pour nous mais qui te transforme en invité perpétuel à des émissions généralement complaisantes. “Merci d’être formidable, tout de suite le Zapping, la boite à question et la météo” ponctuera le présentateur entre deux de tes habiles saillies.
Mais deux mecs de la France multicolore, deux cousins (rires), un noir sarkozyste odieux et un odieux profiteur noir d’alloc’ se retrouvent en Martinique, en plein Golden Age de l’esclavagisme, on filait tout droit dans une embarcation fragile. Ce qui sauve et même porte le film, c’est qu’il s’assume totalement et va au bout de ses vannes. Quitte à les foirer. La scène très nulle de “la victimisation” qu’a sans doute adoré Eric Zemmour tant elle est incantatoire est contrebalancé par une impro pianissimo de Laurent Voulzy sortie de nulle part et un foursome intergénérationnel inouï. Pourtant rompu aux histoires de voyage dans le temps (je lis des comics et je joue aux jeux vidéo, hé), je crois que c’est la première fois que je vois un time-paradoxe aussi génial.
Ok, ça joue comme des savates, mais le résultat est là, puisant dans l’énergie de l’absurde, proche de La Tour Montparnasse Infernale du duo Eric + Ramzi qu’on va revoir dans ce top, promis.
Case Départ. Mon film comique français de 2011. Still can’t believe it.
19. Bienvenue à bord
Il y a deux comédies impliquant des croisières cette année. Doit-on craindre l’émergence d’une tendance LOURDE de croisièresploitation ? Bienvenue à Bord est la meilleure et de loin. Ho, c’est pas la gloire non plus. Lemercier fait ce qu’elle peut, Gérard Darmon cachetonne (et fera bien pire cette année, on va le voir) et c’est uniquement la présence de Franck Dubosc qui sauve ce film.
Qu’on le veuille ou non (et ça peut faire vraiment mal de le reconnaitre), Dubosc est devenu une sorte de de Funès français des années 2010. Ouais, gros.
Il a un jeu, le sien, s’y donne voire s’y abandonne, corps et âme, comme dans Disco ou Camping, toujours à la limite du suicide artistique. Comme feu-Louis, même dans les films de merde, il y va à fond. Comme un enfant qui dessine des gribouillis, oubliant complètement qu’il est regardé et jugé. Pour lui, truite et dauphin, c’est pareil. Il apparait en monsieur Loyal avec un tatayet à bout de bras alors qu’il est aussi bon ventriloque de rien. Il n’a pas honte, fistant la peluche, tout sourire. Dubosc, c’est cet enfant qui peut faire de grandes choses quand il ne se rend pas encore compte qu’on le juge. Jamais vu son spectacle, thought, pas intéressé.
Il est dans deux des scènes les plus hilarantes de ce top de la comédie française. Mieux que touchant, il sauve un film qui n’avait rien à offrir. Sans lui, ce film ne serait qu’une brave daube. Dubosc, gamin, jusqu’au bout de son humour, toujours.
J’admets que je suis peut-être gentil avec ce film de croisière-là vu que l’autre se retrouvera plus haut, beaucoup plus haut dans ce classement.
18 : Pourquoi tu pleures ? / Les femmes du 6ème étage
J’ai décidé de faire d’une escale par la comédie sentimentale triste. Et la tête de Benjamin Biolay dans pourquoi tu pleures est parfaite pour illustrer ça.
Un de mes compères de visionnage m’avait opposé un niet cinglant, non il n’irait pas voir un film avec lui. A ma surprise, Biolay segmente énormément, au moins autant que Michael Youn. Plus que ses chansons (j’ai pas vraiment écouté), je connais que le personnage de télé et d’interview qui a de l’esprit et qui allume à tout va ses collègues nuls, Sarkozy et généralement le showbiz. Ce mec avait donc, si ce n’est mon affection, au moins un truc qui ressemble à un respect médiatique. “Il m’avait l’air cool”. Dans cette romcom bizarre, il est le futur mari de Valérie “La guerre est déclaré” Donzelli. Il doit se farcir la smala, la famille séfarade qu’est bien sympa mais qui parle fort. S’il n’y avait que ça. Sa mère l’étouffe, sa soeur (Devos, très bien) pareil, ses potes aussi. Du coup il se tape une jolie petite meuf où il se réfugie. Nonchalant, il traine littéralement sa carcasse impavide, comme un pantin articulé à moitié. Et malheureusement pour le film, il se repose trop sur lui et l’étouffe à son tour. On ne rit pas beaucoup sinon de ses souffrances bien visibles. Le film finit par une bande-son enrichie de larmes. AMBIANCE.
“Autre personnage de télé” dans lequel il suffit de mettre une pièce pour qu’il te chante Johnny, te parle politique ou te raconte comment il se touchait quand il était garçon-coiffeur, Luchini est difficile à canaliser dans un film. D’ailleurs, aussi grand comédien de théâtre soit-il, il attend encore LE grand rôle cinéde sa vie. Les femmes du 6ème étage est un vraie comédie sociale où, dans le Paris des années 60, un riche entrepreneur s’ouvre au monde des bonnes de son immeuble un peu comme s’il découvrait Microcosmos. Et son style se marie bien avec celui qu’il doit incarner, un patron charmeur, volontiers joli coeur. Comparé à Ma part du gâteau (qui évoque exactement les mêmes thêmes), on est dans une approche sociale assez intelligente et ludique.
Peut-être le meilleur film de cette sélection ? En tout cas, c’est certainement celui qui est le plus à gauche.
17. L’élève Ducobu
Il n’était pas sur ma short-list de films, sans doute un trauma de l’horrible expérience du Petit Nicolas. Les adaptations de bédé (principalement pour gosses) sont immanquablement nulles. En 2011, les USA ont fait une OPA sur les deux œuvres AAA de la bédé franco-belge (Tintin et The Schtroumpfs, tout deux chroniqué ici)
Pas d’erreur possible, Ducobu s’adresse exclusivement aux enfants, sans jamais essayer de jouer sur les deux tableaux de l’œuvre “clin d’œil” aux parents. Du coup, j’imagine que les anachronismes étranges du film ne dérangeront moins le jeune public, que moi, pas plus qu’Elie qui est en mode Semoun Over 9000. Le mix est vraiment très étrange pour l’œil adulte, ce qui est pour moi une qualité: Ducobu ne fait pas la pute nostalgiste comme le Petit Nicolas. De toute évidence, le résultat est bien meilleur que dans ce dernier, sans doute aussi parce que les enjeux étaient moindres. Un vrai film de gosses vraiment étrange.
16. Les Aventures de Philibert, capitaine puceau
Personne n’a vraiment vu Philibert, passé en coup de vent en salles après un bide monumental. Est-ce le titre, le casting, une thématique “plus gay tu meurs” pas toujours très adaptée… Ou autre chose ? Je suis persuadé qu’ils s’en mordent les doigts car il a été forcément mal “marketé”. Philibert n’est pas une parodie comme les productions ZAZ mais un pastiche, un distinguo sur lequel on a beaucoup insisté lors de la production de France Five (dont le cinquième épisode sort en mai 2012, je vous le rappelle, les mecs).
L’objectif est clair, on n’est pas forcément dans la vanne car on doit respecter toute une série de codes, ce qui a fait toute la réussite d’OSS 117 (d’ailleurs Jean-François Halin a scénarisé Phil. et les 3 OSS). Faut donc aimer les films de capes et épées. Ou alors aimer les gags basés sur une grosse ambiguïté sexuelle (comprendre homo) qui va être le fil conducteur de cette “aventure”.
L’ensemble tient la route, tout en allant puiser dans le registre du non-sens assez anglais, parfois dans l’OSS pur. Cet équilibre étrange et cette subtilité se sent assez dans le personnage d’Alexandre Astier qui joue de manière très pénétré le némesis du film, borderline Star Wars. Un style qui vient percuter celui de Jérémie Rénier en mode pré-Cloclo en collant…
Bon, peut-être que je deviens gentil, mais quand je vois toutes les merdes que j’ai encore à chroniquer avant d’arriver au sommet de ce classement, je me dis que le sort a été cruel avec ce Philibert dont les ambitions étaient bien réelles. Parfois drôle, il vaut le coup d’être vu, ne serait-ce que pour essayer de comprendre pourquoi un tel bide…

2011, l’année des comédies “pour filles”
Dec 26th
L’évènement de l’été et, soyons fou, quasiment de l’année, c’est ce nouveau phénomène des “comédies pour femmes”, revendues aux médias comme une révolution au même titre que les femmes dans l’armée ou Anne Sinclair “la femme courage”. Donc, en 2011, on va voir ce qu’on va voir. Dans Bridesmaids, c’est tellement la révolution qu’on voit des femmes se faire dessus.
L’idée même d’un concept d’humour ciblé m’énerve, dans la mesure où il attenue ce que je préfère, l’universalité de l’humour. Les films des frères Coen seraient-ils moins pour femmes ? Et ne rentrons même pas dans le débat Woody Allen…
Cependant, au sein de ce néo-genre se dessinent de nombreux points communs et mêmes des tendances lourdes, évoqués dans ce très bon article sur la buddy-isation de l’élément “Boyfriend” dans les comédies romantiques. Robotics revient sur les deux exemples les plus emblématiques d’une année globalement assez pauvre en comédie avec comme emblème The Hangover 2, copy carbone du premier. 1 sur 5 pour lui, comme ça, c’est fait.
Bad Teacher a le mérite de ne pas changer de titre en français. Mais il aurait clairement du s’appeler Mauvais Casting. Cameron Diaz vit ses dernières années de bonasse donc elle profite à mort, cf Knight & Day après une tentative de vrai acting, remember The Box. Elle incarne cependant une prof qui déteste son job et qui se retrouve, malgré ses efforts démesurés, plaquée par son mec, un riche qu’elle exploitait. Elle ne rêve plus qu’à un truc, un seul (et on est prié de croire à la mise en place de ce scénario débile mais qui se prend au sérieux) : se refaire les seins. Tout ça pour séduire “Gentil Prof remplaçant” joué par Timberlake. Comme si elle était dans l’ignorance de son statut de belle fille.
Ok, stop ça ne tient pas, la fille est une vénale insatisfaite de son corps, éconduit “Gros prof de gym à l’humour sarcastique”(Jason Segel, parfait de nonchalance Apatowesque en attendant les Muppets, le movie), mais fait quand même du sexy car wash pour les bonnes œuvres qui financeront son opération mamai… STOOOOP deuxième fois. RIEN ne fonctionne ici : elle est parfaitement consciente d’être turbo bonasse puisqu’elle organise ce car wash hyper sexy pour que les mecs de la ville raboulent des thunes… Tout ça pour se refaire les seins parce qu’elle n’est pas sure d’elle ? Awkward plot is awkward. Heureusement, au contact de Jason Segel, elle comprend qu’en fait, elle aime aider les enfants en contredisant tout le reste du film et que finalement, l’important c’est pas la richesse matérielle mais la beauté intérieure. Qui fait des cunni. Fin.
Bridesmaids (mes meilleures amies, LOL) a été la seule dose annuelle de films Apatowesque dont je m’efforce de parler ici systématiquement. Enfin à part le récent 50/50 qui en réunit les acteurs et le ton, mais c’est une autre histoire.
On retrouve parfois dans Bridesmaids le contour de l’Apatowisme, quand il nous décrit des personnages humains, sans jugement, en leur donnant la possibilité de littéralement déployer leurs ailes. Pourtant l’héroïne de Bridesmaids ne montre pas son héroïne sous un jour très favorable. Raté, mauvaise amie, un peu vénale, volontiers superficielle…
En fait, elle n’est pas si éloignée de Cameron Diaz. Elles poursuivent un peu ce même idéal en couchant avec ce mec super beau. Justin d’un côté, Jon Hamm, le bogosse de Mad Men. J’ai googlé pour vérifier à nouveau, tu peux pas test le mec. Et toutes les deux sont si superficielles qu’elles ne se rendent pas compte que le bonheur, c’est finalement ce mec bourru un peu patapouf qui gravite autour d’elle. Ce qu’elles cherchent (et spoiler, qu’elles trouvent à la fin), c’est ce “dude”, avec qui elles pourraient aller boire des bières. “Coz he’s cool”. La fille de la comédie US estampillée ‘pour filles’ cherche un gars, un pote, un bonhomme qui la fera jouir, car il est à l’écoute, lui. Mais faut arrêter de croire au bégé.
Et ce n’est qu’après un long voyage pavé de gags et de fausses routes qu’elle comprendra que “y’a pas que le physique qui compte”. Ce qui m’amène à ce point, peut-être le plus important, celui qui m’énerve le plus avec ces comédies malhabilement markété pour les filles. On a vu que ces nanas qui “avaient perdu le sens des valeurs” mais qui finissent par trouver un gars à la bien, limite plouc…. Hé bien ce mec-là est systématiquement moins beau que le mirage dont elle était amoureuse. Sans déconner, connaissez-vous une seule comédie romantique où le bel étalon opte pour la fille la moins jolie ? À part Dirty Dancing et goûts particuliers ? Peut-être Bridget Jones… Quoique, considérer Colin Firth comme le moche de Hugh Grant, c’est un choix à la Russel Crowe / Joaquin Phoenix. Alors qu’un laid protagoniste masculin d’une comédie, tu peux être certain qu’il va réussir à lever sa beauté. Quel détail énervant…
Pour finir, je tiens à citer Ed Catmull, co-fondateur de Pixar (que j’avais déjà mentionné dans cet article consacré à Disney). Dans ce long exposé, il explique que ses films fonctionnent car ils ne sont pas imaginés “à hauteur d’enfant”. Ils n’aimeraient pas ça. Et plus généralement, ça foire quel que soit le public. Bad Teacher échoue car il n’a pas de hauteur du tout. Seul Jason Segel est à sauver. En deux répliques, deux vannes qui plus est, il donne à Cameron Diaz une chance de se rendre compte à quel point elle incarne un personnage mal écrit. Bridesmaids est plus ambigüe, tente n’importe tout et n’importe quoi et essaye toujours de se remettre sur la même longueur que son public. Dommage aussi, la meilleure scène a été coupée pour la foutre sur DVD.
Profitez s’en pour la voir avant qu’ils n’aient l’intelligence de la couper à nouveau.

PS Vita in 2011
Dec 25th
Je ne pensais pas en parler dans cette rétrospective de fin d’année… Et en même temps, on s’est pris un terrible cockblock de la part de Nintendo, l’occasion idéale pour parler aussi de la “PiÈssu Biita”. Un nom de qualité mais en même temps, si on peut survivre à des blases comme Wii et Wii U, tout est possible.

Et c'est d'autant plus dommage car la 3DS terminait sur une bonne impression après son lancement trop cher avec sa "boite aux lettres" géniale...
Mais place à l’Unboxing commenté de la PS Vita…
En fait, pour l’instant, la killer app de la PS Vita, c’est de pouvoir utiliser les jeux de la PSP (si l’on paye donc, sont pas chiés… ) et les jeux Nec Super Cd-Rom. “Pas cher !”
J’ajoute qu’après Ridge Racer Vita (le truc à DLC scandaleux), je devrais faire une série de tests pour les sites habituels.

Thor DS & 3DS (article perdu 2011)
Dec 24th
Voilà exceptionnellement un article non-publié for whatever sad reasons, un jeu dont j’avais vraiment envie de parler à l’époque. Thor, que j’aime d’amour. Je parle du comics plus que du film. J’aurai pu vite fait le coller ici en rajoutant une blague saisonnière nulle sur le beaujolais nouveau les illuminations des Champs, Mélenchon, tu vois le genre… Mais il y a sans doute plus à raconter. So, DJ, weweeeewemix.
En fait, pour être plus précis, cet article portait sur Thor 3DS, une adaptation de blockbuster de l’été. Comprendre par là “très probablement médiocre.”
Mais le truc un peu honteux pour une adaptation de blockbuster, c’est de sortir 5 mois après le film (note: ça date de septembre donc on va dire 8 mois), quand le ramdam est déjà passé, quand Koh Lanta s’est déjà terminé. Après l’heure, c’est plus l’heure.
Logiquement, on devrait se foutre de cette adaptation 3DS: elle essaye de restituer « l’expérience » du beat’em all HD en version portable, ce qui, si l’on souvient de ce God of War wanabee, n’est pas une très bonne idée. Et en toute honnêteté, c’est à peu près le résultat conforme aux adaptations de ce calibre sur PSP. Graphismes passables mais caméra défaillante, bugs, action ultra répétitive, doublage hilarant (ce n’était pas le but de la manœuvre), mollesse ambiante… ce classico de l’adaptation à la va-vite n’évite aucun écueil du genre les QTE de l’ennui. C’est à chierl, soit. Mais le plus dommage, c’est qu’à cause de ce mauvais jeu, Thor sur DS est passé complètement inaperçu.
Je comprends le coup du “allez, on s’en fout de la version inferior“. Tout môme, quand Altered Beast Megadrive est sorti, j’peux te dire que j’en avais rien à foutre de la version Master System. Que j’ai fini de toute manière.
Mais Thor sur DS a un twist intéressant : il propose une des plus jolies 2D de l’année. Sans rire.
Allez, cours, vaillant Thor !
La puissance :
C’est signé WayForward (les auteurs du fantastique Batman The Brave & The Bold sur DS, un studio que m’a fait découvrir mon camarade de kif Boulapoire). Ces mecs n’ont sans doute pas le savoir-faire de Treasure, mais ils en ont la passion. Ils réussissent même à faire un plateformer basé (sans l’avouer) sur le comics plus que sur le film. Pas de 3D moche ni de vilain acting. Et pour quelques euros, mec !
Et si je choisis de le mettre en valeur en cette fin d’année, c’est qu’il a propose une des features les plus cool ever: pouvoir soulever un pilier qui fait deux écrans de hauteur pour assommer des géants. AWeSoMe !
Mais surtout, regarde-moi ce travail, la pureté de ce swing de Mjolnir :
Un jeu fait avec l’amour de la 2D, ça se respecte. La foudre a choisi son camp.
Com-Robot